mercredi 29 décembre 2010

Hologramme sur mobile, batterie rechargeable à l'air... les prévisions futuristes d'IBM

Hologramme sur mobile, batterie rechargeable à l'air... les prévisions futuristes d'IBM

Edition du 29/12/2010 - par Relaxnews et la rédaction

Communiquer en vidéo avec une personne en relief, recharger ses batteries grâce à l'air que nous respirons, participer à des programmes scientifiques collaboratifs, se déplacer sans se soucier des imprévus, utiliser la chaleur dégagée par les ordinateurs pour créer de l'énergie. Ces cinq innovations technologiques devraient modifier notre quotidien dans les cinq prochaines années, selon la cinquième édition de l'étude prospective "Next Five in Five" dévoilée par IBM.
Régulièrement, les laboratoires de recherche d'IBM livrent une série de tendance pour les années à venir. D'ici cinq ans, chacun pourrait communiquer avec ses proches, ses amis ou son patron via un hologramme. Très prochainement déjà, des téléphones mobiles afficheront des images en relief pour regarder des photos et vidéos ou surfer sur Internet. Mais selon IBM, des chercheurs travaillent actuellement sur une technologie d'affichage capable de restituer une image holographique d'une personne via une caméra miniature qui s'intègre dans un téléphone portable ou une tablette numérique.
Aujourd'hui, bon nombre de personnes possède un téléphone portable, un baladeur numérique ou encore un ordinateur portable. Ces objets ont la particularité de fonctionner avec des batteries rechargeables, à l'autonomie assez limitée et nocives pour l'environnement en fin de vie. La recherche s'oriente sur une nouvelle technologie capable d'utiliser l'air que nous respirons pour recharger ainsi ces batteries. Une autre voie est explorée par IBM : la récupération d'énergie. A l'instar de certaines montres déjà dans le commerce, il suffira de secouer son appareil high-tech pour le recharger. Cette voie permettrait de supprimer définitivement l'usage d'une batterie, précise IBM.


La multiplication de l'équipement en informatique, de la connexion à Internet, et de surcroît au haut débit, et des réseaux sociaux pourrait transformer tout un chacun en scientifique pour sauver la planète. En informant par exemple sur Twitter de l'apparition des premiers moustiques dans son quartier, l'internaute pourrait participer à un recueil de données environnementales mondiales exploitables ensuite par les scientifiques. Certains possesseurs de téléphones mobiles pourraient participer par ailleurs à des études via des applications dédiées. Même un ordinateur portable grand public pourrait servir pour détecter les mouvements sismiques à l'aide d'un capteur intégré.
Autre moyen d'exploiter au mieux la prolifération des ordinateurs, et autres centres de données sur la planète est de récupérer la chaleur qu'ils dégagent pour la transformer en énergie, et alimenter par conséquent une ville par exemple. Selon IBM, jusqu'à 50% de la chaleur dégagée par un centre de données moderne est évacuée par la ventilation. Un projet pilote mené en Suisse montre qu'il est possible d'économiser jusqu'à 30 tonnes de dioxydes de carbones par an, en utilisant un système évolué de water-cooling, c'est-à-dire de refroidissement par l'eau.



GPS et géolocalisation ont connu un succès grandissant ces dernières années et ne cessent d'évoluer. Dans les cinq prochaines années, les déplacements que ce soit à pied, en auto ou en transport en commun devraient plus encore être facilités. Les chercheurs d'IBM sont en train de développer des modèles mathématiques qui analysent de nombreux paramètres sur le trajet comme les accidents, les horaires de pointe, les événement locaux, etc., et indiquent au conducteur par exemple un nouvel itinéraire qui peut être d'emprunter les transports en commun, à condition que le train qui mène à destination est à l'heure et si une place du parking près de la station est disponible. Ces modèles de calcul assurent ainsi un déplacement personnalisé sans être pris au dépourvu par un imprévu.

 crédits photo et vidéo : IBM

Bilan BI 2010 : L'analyse de données a le vent en poupe

Bilan BI 2010 : L'analyse de données en poupe

Edition du 29/12/2010 - par Maryse Gros

Sur fond de crise puis de douce reprise, les outils de BI figurent parmi les produits qui ont continué leur progression dans les entreprises.
Les éditeurs de solutions décisionnelles cherchent à les rendre de plus en plus accessibles pour les mettre entre les mains du plus grand nombre d'utilisateurs, sans devoir recourir systématiquement aux équipes informatiques. Les interfaces se font plus intuitives ou s'appuient sur des outils familiers, comme Excel. Les analyses se font 'en mémoire' pour accélérer les temps de réponse.

Au printemps dernier, Gartner évaluait que les solutions décisionnelles avaient représenté en 2009 un marché mondial de 9,3 milliards de dollars, en progression de 4,2% par rapport à l'année précédente. Un marché qui regroupe d'une part les plateformes de BI (business intelligence) comprenant les outils de requête sur les données, de reporting et d'analyse (soit plus de 64% du marché selon le cabinet d'études), et d'autre part les suites de gestion de la performance (CPM) et les applications analytiques.

IDC, de son côté, vient de livrer une étude qui évalue à 7,5 milliards de dollars en 2010 le seul marché des outils de BI. Selon l'analyste Dan Vesset, celui-ci a crû de 13,9% sur le premier semestre de l'année, à 3,9 milliards de dollars (logiciels de requête, de reporting et d'analyse). Certains marchés, l'Inde en particulier (+44%, 23,6 millions de dollars sur ce premier semestre) ont contribué à cette forte augmentation. Dans les cinq prochaines années, IDC voit l'Amérique latine progresser au rythme moyen de 14% sur ces solutions.

Analyse sémantique et prédictive


Les principaux offreurs de solutions restent SAP/Business Objects, SAS, Oracle, IBM/Cognos et Microstrategy, suivis d'acteurs tels qu'Actuate, Tibco/Spotfire et Qliktech, notamment. Dans le domaine du datawarehouse figurent des spécialistes comme Teradata. Dans cette catégorie, IBM et EMC se sont offerts cette année deux 'pure-players' du secteur des entrepôts de données. Le premier a racheté Netezza et le deuxième, Greenplum. Quant aux acteurs de la BI en Open Source, ils poursuivent leur percée. Un acteur comme Pentaho vient d'ouvrir un bureau en France.

Les analyses se font sur des volumes de données de plus en plus importants. Les grands fournisseurs renforcent donc leurs réponses dans cette direction. SAP qui travaille depuis plusieurs années sur les technologies « In Memory » a livré au début de ce mois sa solution HANA, qui permet d'interroger en quasi temps réel ses données de production. Parmi les évolutions pressenties, l'analyse sémantique et l'analyse prédictive continuent également à se développer, entre autres pour tirer parti des énormes quantités de données non structurées stockées sur le web (dans les réseaux sociaux notamment, pour des applications de gestion de la relation clients). Enfin, la BI n'échappe pas à la loi de la mobilité. L'arrivée de l'iPhone et, désormais, de l'iPad, amène la plupart des acteurs à proposer des offres pour consulter ses rapports ou explorer ses données depuis ces terminaux mobiles.

La Fondation Outercurve intègre du collaboratif avec ConferenceXP

La Fondation Outercurve intègre du collaboratif avec ConferenceXP

Edition du 29/12/2010 - par Jean Elyan avec IDG News Service

La Fondation Outercurve, anciennement Codeplex.com, qui héberge des projets Open Source, dont certains soutenus par Microsoft, a intégré ConferenceXP, plateforme collaborative.
Cette solution collaborative est disponible au sein d'un réseau local ou à distance, avec une extension d'e-learning. Elle est le fruit d'une contribution commune de Microsoft Research et de l'Université de Washington. Il a été accepté dans le département Research Accelerators Gallery nouvellement créé au sein de la Fondation. Le projet concerne des technologies audio, vidéo et réseaux utilisées pour connecter plusieurs participants en environnement immersif dans le cadre de conférences à distance, d'enseignement, et de travail collaboratif, comme l'indique la Fondation.

ConferenceXP offre aux chercheurs et aux développeurs des APIs pour construire des applications distribuées capables de tirer parti de la technologie collaborative sous-jacente. « Les institutions académiques et les chercheurs comprennent les avantages du e-learning et des logiciels de collaboration. Ils ont accompli des progrès significatifs et ont fait évoluer cette technologie,» a déclaré Paula Hunter, directeur exécutif de Outercurve, dans un communiqué publié par la fondation.

Un pont collaboratif entre les projets

« L'entrée du projet ConferenceXP au sein de la Fondation Outercurve permet de mettre les avancées de cette plate-forme d'apprentissage et de collaboration à la disposition de tous les chercheurs et de toute la communauté Open Source. » Parmi les autres projets intégrés dans le nouveau département de la Fondation Outercurve, on compte ASP.Net Open Source et Systems Infrastructure and Integration Gallery. Au total, la Fondation chapeaute neuf projets.

Créée en septembre 2009 par Microsoft sous le nom de CodePlex Foundation, elle a récemment pris le nom d'Outercurve pour se démarquer de Microsoft et affirmer sa neutralité vis à vis des plateformes. Elle a aussi commencé à rechercher des financements extérieurs. Sa mission : permettre l'échange de code et favoriser la compréhension entre les éditeurs de logiciels et les communautés Open Source.

MINDSCAPE ANNONCE LA SORTIE DE KAROTZ, LE 1er ROBOT DOMESTIQUE CONNECTÉ ET INTELLIGENT DISPONIBLE EN MARS 2011

AVEC KAROTZ, MINDSCAPE INVENTE L’INTERNET DE COMPAGNIE
KAROTZ - UN LAPIN CONNECTÉ ET INTELLIGENT AU COEUR DU FOYER.
En novembre 2009 Mindscape acquiert les actifs de la société Violet et rachète ainsi le lapin interactif
à succès Nabaztag, vendu en France à plus de 150 000 exemplaires. Après plus de 15 mois de
développement, Mindscape proposera le 1er mars 2011 Karotz, le tout nouveau lapin connecté et
intelligent dont la coque et les oreilles mobiles caractéristiques, sont les seuls éléments originels.
Mindscape accélère ainsi sa stratégie dans le domaine des objets communicants.
Grâce à une technologie intégralement repensée, Karotz est un lapin prêt à révolutionner le quotidien
des familles autant que des technophiles et trouvera naturellement sa place au sein du foyer. Objet
communicant, design, utile, intelligent, Karotz jouera un véritable rôle auprès de chaque membre de la
famille.

KAROTZ, 3 FONCTIONS PRINCIPALES : COMMUNICATION, LIFESTYLE, MEDIA PLAYER
3 fonctions principales permettent à chacun d’utiliser Karotz en fonction de ses envies et de son
humeur.

· COMMUNICATION – KAROTZ CONNECTÉ À INTERNET
Karotz est un lapin communiquant et connecté à Internet, même lorsque votre ordinateur est éteint. Il
peut lire les e-mails, les statuts Facebook et les Tweets de vos proches. Grâce à son enceinte, son
micro intégré et sa reconnaissance vocale, il permet également de communiquer gratuitement entre
amis de Karotz à Karotz en tchat vocal et de smartphone à Karotz. Le lapin est le canal le plus smart
pour être en contact avec ceux qui comptent pour vous.

· LIFESTYLE – KAROTZ UN COMPAGNON PERSONNEL
Au coeur de votre vie, Karotz est le compagnon idéal. Il vous réveille, vous met de bonne humeur avec
votre horoscope, et vous facilite le quotidien grâce aux applications météo, actualités, trafic routier de
votre ville, grâce à la lecture des flux RSS sur Internet. Votre « smart rabbit » vous permet de veiller
sur votre maison et de garder un oeil sur vos proches. Ainsi lorsque vos enfants rentrent de l’école, ils
présentent un « Flatnanoz » contenant une puce sans contact (RFID) devant le nez du lapin et vous
êtes directement prévenu sur votre smartphone ou votre ordinateur.
Karotz devient également le coach des enfants, il lit des histoires préenregistrées par les parents, les
amuse avec ses jeux interactifs notamment son quizz familial et peut les aider grâce à ses activités
ludo-éducatives.

· MEDIA PLAYER – UN DOCK MUSICAL POUR ÉCOUTER VOTRE MUSIQUE DANS LES
MEILLEURES CONDITIONS
Karotz peut lire la musique à partir d’une clef USB ou celle stockée sur votre ordinateur. Il peut
diffuser les webradios présélectionnées et lire les meilleurs podcasts du moment. Pour transformer
votre salon en discothèque, un tout nouveau dock musical, design et puissant, sera disponible courant
2011 et permettra de faire écouter à vos amis les derniers tubes de vos artistes préférés à partir d’un
lecteur MP3, de votre iPod® ou iPhone®

EN 2011, KAROTZ PROPOSERA 28 NOUVELLES APPLICATIONS – UN UNIVERS
COMMUNAUTAIRE ONLINE POUR DISCUTER AVEC LES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ
Grâce à son design, ses nombreuses applications, et ses fans réunis dans une communauté
extrêmement active, Karotz est un indispensable compagnon connecté et intelligent.

samedi 25 décembre 2010

Android 2.3 et le Nexus S officiellement annoncés

Posté par SOS Blog Team le Mardi 7 décembre 2010 dans Actualités, Constructeurs mobiles, Systèmes d'exploitation

 
C’est officiel depuis aujourd’hui, le Nexus S est annoncé conjointement avec la dernière version d’Android : 2.3 Gingerbread. Le Nexus S devient la plateforme de référence pour le développement de l’OS.
Android d’abord. La nouvelle version de l’OS, Android 2.3 Gingerbread, arrive avec son lot de nouveautés. La première fonctionnalité assez intéressante est le support natif de la VoIP / SIP. Cela permet d’ajouter un protocole téléphonique aux appareils Android. Pour l’utilisateur l’intérêt est énorme puisque le support des systèmes Freephonie, Ippi ou Keyyo sera facilité comme c’est déjà le cas sur les téléphones Symbian. Ce sont les opérateurs mobiles qui vont regarder cela d’un mauvais œil. SFR par exemple bloque les ports adéquats.
La nouveauté suivante est le support des NFC. cette technologie de communication sans contact permettra de développer beaucoup d’applications sécurisées ou non. L’ensemble de l’industrie se posait la question d’un lancement à grande échelle. Google vient de plébisciter son usage. Cela tombe juste au moment où Mastercard et l’AEPM annoncent la publication de spécifications interopérables pour l’usage des NFC. Le porte monnaie est à 2 pas.
Gingerbread apporte aussi le support de capteurs supplémentaires comme le gyroscope. La gestion d’un DSP (Digital Signal Processing) pour le gestion d ‘effets sonores. Le système ajoute beaucoup de composants graphiques et le support d’écrans « extra larges » jusque 10 pouces. cela devrait améliorer ainsi le support des tablettes, l’un des buts annoncés de cette version. Enfin, cette version apporte beaucoup d’éléments aux développeurs pour être plus précis dans la gestion des différentes plateformes matérielles. La fragmentation commençait à être galopante. Cette version ne la supprimera pas mais aidera à la contenir quelques peu.
Le Nexus S enfin.Le téléphone développé avec Samsung sur la base du Galaxy S mais avec un certain nombre d’éléments ajoutés. En plus du logiciel ci-dessus, le Nexus S embarque un composant NFC, des capteurs dans tous les sens dont un gyroscope 3 axes. Un système de réduction de bruit logiciel a été ajouté un peu comme sur le Nexus One. Pour le reste, c’est plus classique : écran Super Amoled de 4 pouces, processeur 1Ghz Hummingbird, connectivité au top…  (spécifications complètes). Il sera disponible pour les développeurs dès le 16 décembre aux USA et dès le 20 décembre en Angleterre. Pour les autres, il faudra patienter.

vendredi 24 décembre 2010

La traduction visuelle instantanée arrive

La traduction visuelle instantanée arrive



Edition du 22/12/2010 - par Relaxnews

La société Quest Visual lance sur l'App Store l'application Word Lens, une application capable de reconnaître la présence d'un texte sur l'écran d'un iPhone, et de proposer une traduction simultanée. Ce programme peut s'avérer utile en voyage, en remplacement du fameux dictionnaire.
L'application Word Lens, disponible dès à présent sur l'App Store, exploite la fonction de réalité augmentée du smartphone. En clair, lorsque le capteur photo de l'iPhone est positionné face à un texte, le programme analyse les mots photographiés et propose en temps réel une traduction dans une autre langue.

Cette solution permet par exemple de traduire les mots figurant sur un écriteau, un panneau de signalisation routière, ou sur la carte du menu au restaurant. Pour l'heure, cette application n'autorise des traductions que de l'anglais vers l'espagnol ou l'inverse. D'autres langues devraient être ajoutées par la suite.

L'application Word Lens est disponible gratuitement sur l'App Store. En revanche, chaque pack de langues (anglais-espagnol ou espagnol-anglais) est vendu 3,99 euros. Elle fonctionne sur iPhone et iPod Touch. Le programme devrait être porté par la suite sur d'autres systèmes d'exploitation, comme Google Android ou Windows Phone 7.

mardi 21 décembre 2010

Un site pour informer des risques des ondes électromagnétiques

Un site pour informer des risques des ondes électromagnétiques

Edition du 20/12/2010 - par Relaxnews

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), en partenariat avec le ministère de la Santé, propose un nouveau portail d'information destiné à sensibiliser le grand public sur les risques sanitaires associés aux ondes des mobiles.
Accessible à l'adresse LesOndesMobiles.fr, cette nouvelle plateforme fournit de nombreuses informations et recommandations quant à l'exposition des usagers aux ondes électromagnétiques émises par ce type d'appareils. Par l'intermédiaire de ce nouveau dispositif d'information, l'Inpes et le ministère de la Santé souhaitent inciter les utilisateurs de téléphones portables, soit près de 90% de la population française, à réduire leur exposition aux ondes électromagnétiques. Pour ce faire, le site internet divulgue une dizaine de gestes simples à adopter au quotidien.

Explications filmées et bannières
Les particuliers sont, par exemple, invités à protéger les jeunes et les enfants de ces ondes potentiellement dangereuses pour la santé, à téléphoner avec une oreillette ou encore à favoriser l'envoi de SMS. En outre, chacun est appelé à réduire ses appels téléphoniques dans les endroits où la réception est mauvaise, et à éloigner l'appareil après la composition d'un numéro de téléphone. Ce nouveau portail sera accompagné d'une campagne à destination du grand public. Proposée sur Internet, mais également sur les plateformes mobiles, cette campagne nationale se décline en deux films d'animation et de nombreuses bannières visibles sur la Toile. Baptisé « Tout et son contraire », ce dispositif d'information met en exergue le portail d'information LesOndesMobiles.fr, « source d'information fiable sur les ondes des portables ».

ERP : Microsoft connecte son offre Dynamics NAV à CRM Online

ERP : Microsoft connecte son offre Dynamics NAV à CRM Online

Edition du 20/12/2010 - par Maryse Gros
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Avec la R2 de Dynamics NAV 2009, l'interface à rôle du progiciel de gestion sera accessible de la même façon en local ou en mode itinérant. L'ERP de Microsoft dispose maintenant d'une fonction de planification interactive de stocks. Un service de paiement hébergé viendra compléter sous peu l'offre en France.
Microsoft livre en France la R2 de Dynamics NAV 2009, le progiciel de gestion intégré qu'il propose aux entreprises à partir de 20 personnes et jusqu'à 1 000 employés (lorsqu'il s'agit de filiales de grands groupes). L'éditeur table sur une migration rapide de ses clients vers cette version, en particulier ceux qui ont déjà installé le SP1 (service pack 1), précise Virginie Garlasain, chef de produit ERP.

vendredi 17 décembre 2010

Google part à l'assaut du corps humain

Edition du 17/12/2010 - par Jacques Cheminat


Après l'observation de la planète, Google se lance dans l'examen du corps humain. L'éditeur a dévoilé un service spécifique, Body Browser.
Géolocalisation, vue satellite et images des rues, on pensait à tort que la créativité de Google était tarie. L'éditeur s'attaque à un projet plus personnel, le corps humain. Avec Google Body Browser, vous allez pouvoir découvrir l'anatomie humaine en 3D et sur plusieurs coupes, circulation sanguine, système nerveux et musculaire, etc. Pour l'instant, ce service est en mode expérimental et nécessite un navigateur web comprenant un support web GL (Chrome 9 ou Firefox version 4.0 bêta 1).

Prévisions 2011 sur le cloud (2ème partie)

Prévisions 2011 sur le cloud (2ème partie)

Edition du 17/12/2010 - par Jacques Cheminat avec IDG
Après l'impact pour les fournisseurs de services clouds. Intéressons-nous aux utilisateurs finaux qui vont aussi tirer bénéfice de cette évolution de la consommation informatique.
Prévision  1 : Réduction des coûts et transparence tarifaire.

Si pour de nombreuses personnes, les avantages indéniables du cloud computing sont l'agilité et l'élasticité, la prestation à la demande permet aussi de proposer des prix attractifs en raison des économies d'échelle et de l'automatisation. D'autant plus que les prix des services sont publics et transparents.

La combinaison de cette évolution économique et la transparence des coûts se traduira en 2011 par une demande au sein des groupes IT  d'offrir le même niveau de clarté, et malheur au DSI qui prendra comme excuse « nous ne pouvons pas le mettre en place, car les coûts spécifiques ne sont pas identifiés » . Cette demande de transparence va certainement provoquer un malaise dans  certaines directions informatiques, mais elle constitue le fondement de la prochaine révolution en informatique, c'est-à-dire l'explosion des applications en termes de nombre et de types. Si on se réfère à la théorie économique, les applis sont les produits complémentaires de l'infrastructure et quand le prix est bon, la demande pour services est en forte augmentation. Comme le cloud implique une forte réduction de l'infrastructure, il faut s'attendre à une baisse similaire dans les applications.

Prévision 2 : Une plus grande confusion cloud public / privé.

Le débat actuel sur la meilleure voie en matière de cloud va se poursuivre et risque même de dériver. En effet, la pression va être de plus en plus forte sur les entreprises pour choisir une ou l'autre option. Ainsi, le gouvernement fédéral américain a annoncé qu'à partir de 2012, les organismes fédéraux doivent adopter des solutions cloud  « chaque fois qu'il s'agit d'un réseau fiable et sécurisé, répondant au rapport coût-efficacité. » Ce qui signifie que pour un DSI notamment américain, il vaut mieux être prêt en 2011. La phase de déploiement privilégiera pendant quelques temps les clouds privés.

Prévision  3: L'hybride, un rêve parfois difficile à atteindre.

On constate que les fournisseurs et les utilisateurs fondent de grands espoirs dans le cloud computing. Les deux se disent que l'avenir sera fondé sur l'intégration sans effort d'applications, de manière transparente, et que la migration sera automatique entre les ressources internes à l'entreprise  et les clouds externes.

Cependant, aucun prestataire de cloud, peu importe sa taille et ses compétences, ne peut vaincre certaines lois de la physique. La migration de charge de travail et (surtout) des données entre sites sont confrontées  au problème de la connectivité entre les entreprises et les fournisseurs de cloud public. De plus ce genre de migration doit s'appuyer des infrastructures informatiques complexes et des méthodes opérationnelles fiables, ce qui se traduit par des investissements et le renforcement des compétences. Il ne s'agit donc pas d'un projet trivial.

L'ensemble de ces défis  fait que dans certains cas, les projets de cloud hybride doivent être revus à la baisse et être moins ambitieux.  En 2011, la clé d'une stratégie hybride du cloud sera de positionner clairement les charges de travail en fonction du coût, des moyens mis en oeuvre et de l'interopérabilité.

Prévision  4: Former les développeurs

Les départements informatiques  qui vont déployer leurs premières applications en mode cloud, vont aussi s'apercevoir que l'agilité et l'élasticité ne se décrètent pas et  exigent des architectures d'applications spécifiques. Le développement des applications  doit prendre en compte les caractéristiques des infrastructures en intégrant certaines contraintes comme la redondance, l'arrêt et la suspension de session. La conception doit être élastique en accompagnant les montées en charge. Des fonctionnalités de modification de l'application à la volée  sans intervention humaine, peuvent être intégrées.

Ces évolutions vont demander une mise à niveau des compétences techniques des développeurs. Il faudra donc s'attendre dans les prochains à plusieurs articles sur les défis associés à ses compétences propres  au cloud computing.

Prévision  5: Change de mode de pensée.

Au cours de 2011, les responsables IT vont devoir faire face à 3 défis sur le plan opérationnel. Le premier correspond à la réingénierie des processus. Certaines pratiques d'exploitation en place dans la plupart des organisations restent manuelles et vont rentrer en conflit avec la vision libre-service du cloud. Certains groupes d'applications nécessiteront la disponibilité des ressources immédiates via des  fournisseurs de cloud public et les systèmes informatiques internes  devront s'adapter le plus rapidement.

Le deuxième défi pose la question de la gestion dynamique des applications au sein du cloud . Sur ce dernier, les applications sont des ressources supplémentaires qui peuvent être ouvertes ou arrêtées en fonction du temps de réponse, de la charge de travail, etc. Les décideurs informatiques  devront trouver une façon de mettre en oeuvre ces pratiques à travers des outils capables de gérer dynamiquement ces opérations. Cela implique aussi un renforcement des compétences, cité précédemment.

Le troisième défi est la prise en charge de l'évolutivité, notamment sur l'ensemble des applications que l'entreprise veut intégrer dans le cloud. La demande va exploser et les équipes opérationnelles doivent être en mesure  de dimensionner et d'anticiper les montées en charge de leurs infrastructures informatiques.

SFR étoffe son réseau fibre optique

Edition du 16/12/2010 - par Relaxnews
SFR étoffe son réseau fibre optique

Double annonce pour SFR pour ne pas laisser l'espace médiatique à la seule FreeBox .v6. Le deuxième opérateur français annonce une montée en débit sur ses réseaux fixe et mobile, ainsi que l'arrivée d'un projet pilote pour permettre à ses clients non dégroupés de recevoir la TV par satellite.
SFR a annoncé avoir repoussé la limite de capacité sur son réseau 3G+. A Lyon, l'opérateur a testé une liaison très haut débit mobile de 42 Mibt/s en raccordant par fibre optique les antennes radio de son réseau. Il s'agit pour l'heure d'une expérimentation, mais celle-ci laisse entrevoir une augmentation du débit 3G+ chez l'opérateur. Actuellement, les clients SFR peuvent déjà profiter d'un débit de 21 Mbit/s à Paris, Lyon et Marseille.

L'opérateur a également indiqué qu'il allait accélérer le déploiement de la fibre optique. En 2011, une trentaine d'agglomérations seront concernées, dont Bordeaux, Cannes, Lille, Metz, Montpellier, Nantes, Orléans, Rennes, Strasbourg, Toulon, Toulouse et plusieurs communes de région parisienne. Jusque-là, SFR proposait la fibre optique à Paris, Lyon, Marseille, Nice, Grenoble, Villeurbanne, Créteil, Boulogne et Issy-les-Moulineaux, soit environ 2,5 millions de foyers raccordables.

jeudi 16 décembre 2010

Symbian a encore chuté passant de 44,6 % à 36,6 % en 2010

Nokia dévoile la feuille de route de Symbian

Nokia dévoile la feuille de route 2011/12 de Symbian


Edition du 15/12/2010 - par Jacques Cheminat avec IDG News Service

Toujours en tête du marché des OS mobiles, Symbian voit néanmoins ses parts baisser rapidement au profit de Google Android et dans une moindre mesure d'Apple iOS. Pour autant, Nokia, premier promoteur de Symbian a présenté l'agenda des mises à jour de cet OS.
L'équipementier finlandais a indiqué, lors d'une conférence internationale sur l'Internet mobile à Pékin, qu'il présentera quatre ou cinq mises à jour de Symbian dans les 12 à 15 prochains mois, une interface utilisateur et une page d'accueil rénovée. Récemment, Nokia avait annoncé qu'il prendrait seul en charge le développement de cet OS. Il avait également souhaité que les mises à jour ne se fassent plus en une seule fois, mais de manière progressive et plus fréquente. A en juger par deux diapositives montrées par Gunther Kottzieper, senior manager chez Nokia, cette promesse sera tenue. Une mise à jour logicielle est prévue pour le premier trimestre 2011 comprennent plus de 50 améliorations, notamment un navigateur avec une interface utilisateur plus intuitive. Au cours du deuxième et troisième trimestre, Nokia va ajouter une interface utilisateur repensée, un écran d'accueil plus simple, un navigateur compatible avec HTML 5 et un logiciel de mise à jour plus facile à utiliser, selon une diapositive intitulée « Nokia Symbian zones focus 2011 ».

Du dual-core sur les smartphones

Nokia se tourne aussi vers l'amélioration du matériel en 2011. La présentation ne mentionne pas les nouveaux modèles, mais Nokia va équiper les prochains terminaux avec des processeurs à 1 GHz et plus de mémoire graphique au cours du deuxième et troisième trimestre2011. Il est également prévu d'intégrer des processeurs dual-core sur les smartphones. Le constructeur Finlandais dévoilera aussi un « véritable zoom pour les appareils photo », mais ce produit ne devrait arriver qu'au quatrième trimestre 2011 ou 1er trimestre 2012.

Selon le Gartner, 29,5 millions de smartphones fonctionnant sous Symbian ont été vendus au troisième trimestre 2010, à comparer à 18,3 millions un an plus tôt. Mais la part de marché de Symbian a encore chuté passant de 44,6 % à 36,6 %. Une des principales raisons de la baisse est le succès de l'Android de Google. Les ventes de téléphones sous cet OS sont passées à 20,5 millions au troisième trimestre, contre 1,4 million en 2009. Android dispose d'une part de marché sur les smartphones de 25,5 %. Symbian se devait de réagir, les mises à jour sont une première étape pour redonner du souffle à ce système d'exploitation en perte de vitesse.

Android 3.0 ne nécessitera pas de boutons physiques

Android 3.0 (Honeycomb) ne nécessitera plus obligatoirement des boutons physiques (menu / retour / bureau / recherche) pour fonctionner.
Andy Rubin a présenté en avant première une tablette Motorola 10 pouces tournant sur Android 3.0 lors du D: Dive Into Mobile. Depuis le site Mobile01 a réussi à obtenir une information comme quoi le fabriquant travaillerait également sur une version 7 pouces. Quelques jours plus tard, ce sont les premières photos qui viennent d’être dévoilées par Engadget.
Les principales caractéristiques d’Honeycomb sont encore floues, si ce n’est que l’interface utilisateur devrait être entièrement revue. Il ne s’agirait pas d’un simple restylage comme sur Gingerbread, mais bien d’une réelle évolution. Lors de l’intervention d’Andy Rubin, on a pu rapidement en obtenir quelques extraits, mais rien n’indique que ce sera la version finale retenue.
Lors de son intervention, Andy Rubin a également déclaré qu’Android 3.0 ne nécessiterait pas de boutons physiques ou capacitifs. Il a argumenté ses propos en indiquant qu’il fallait que la tablette puisse être tournée dans n’importe quelle orientation (portrait/paysage) et ce « sans perdre les boutons ». Imaginons un instant que les boutons soient sur l’écran, ils seraient alors automatiquement mis dans la position correcte. Un argument en sa défaveur est que lorsque les boutons ne sont pas sur l’écran, on a tendance à y appuyer moins facilement dessus par inadvertance.
Cette initiative permettrait de fixer l’ordre des boutons, car jusqu’à présent aucune contrainte n’est émise à ce sujet par Google. Une autre supposition pourrait être qu’il soit possible d’organiser les boutons selon son choix… L’utilisation devrait être plus « naturelle » et permettrait d’intégrer une dimension plus proche de l’ordinateur de bureau. Bien évidemment les boutons classiques seront toujours supportés, mais cette avancée pourrait être appréciée par de nouveaux utilisateurs.
Source : Phone Dog

mardi 14 décembre 2010

Freebox V6 : de la révolution à la réévaluation

Freebox V6 : de la révolution à la réévaluation

Edition du 14/12/2010 - par Jacques Cheminat


Xavier Niel anticipe les critiques en disant « chez France Telecom, une ligne téléphonique coûte 16 euros par mois ». En sachant que la base d'abonnés Free est constitué à près de 90% en dégroupage total, l'optionnel va vite se transformer en obligation pour ceux séduits par la Freebox V6 à moins d'être les heureux bénéficiaires de l'offre fibre optique de l'opérateur. Au total, pour les nouveaux abonnés, le prix sera de 29,99 euros + 5,99 euros pour le dégroupage total par mois. Pour les anciens abonnés, la migration coûtera 29,99 euros. Le prix de la Freebox est initialement de 120 euros, avec une décôte de 30 euros par année d'ancienneté. Les 5,99 euros pour le dégroupage total sont aussi à inclure dans le forfait, soit 35,98 euros. Un moyen également d'augmenter mécaniquement l'ARPU.

migration Freebox V6

Une cannibalisation des usages


A bien y regarder, la Freebox V6 entend se mêler de beaucoup de chose dans la maison. Avec la Freebox player, par exemple, Xavier Niel souhaite « se débarrasser des multiples équipements qui se trouvent sous la télévision ». Un moyen à la fois d'écarter les constructeurs de lecteurs Blu-ray en phase de maturité, mais également cela apporte une réponse à la télévision connectée sur Internet, version Cube de Canal +, mais aussi Google et Apple TV. Free entend garder la main sur le contenu et rester le hub de facturation. Autre concurrence affichée, le jeu, la télécommande de Free intègre des fonctionnalités gyroscopique et un accéléromètre. On peut légitimement penser à des capacités similaires à une Wiimote dans un proche avenir, même si la présence d'une gamepad est fournie de série.

Au final, Free a réussi à étonner dans un domaine où le marché atteint une certaine maturité. La séduction est là, il n'en demeure pas moins que l'offre est nettement plus chère que la version initiale, mais au bout de 10 ans, il est peut-être aussi temps de financer aussi une partie de l'innovation.

lundi 13 décembre 2010

Les prévisions du cloud pour 2011 (1ère partie)

Edition du 13/12/2010 - par Jacques Cheminat avec IDG News Service

Les prévisions du cloud pour 2011 (1ère partie)




2010 a été une année intéressante, passionnante, et tumultueuse pour le cloud computing. Mais, comme dit le proverbe, « vous n'avez encore rien vu ».  Bernard Golden, PDG du cabinet Hyper Stratus, a dressé une  liste des prévisions pour l'année 2011 en ce qui concerne les fournisseurs de services de cloud computing.L'année prochaine sera marquée par une importante accélération dans la mise en oeuvre des solutions clouds.  2011 verra donc l'arrivée à maturité d'un certain nombre de tendances et d'initiatives.


L'année prochaine sera marquée par une importante accélération dans la mise en oeuvre des solutions clouds.  2011 verra donc l'arrivée à maturité d'un certain nombre de tendances et d'initiatives.

Prévision  1 : Les affaires des fournisseurs de services cloud vont exploser ... et puis imploser.


Ces prestataires vont continuer à investir dans la construction d'offres de cloud computing. Les grandes entreprises du secteur dépenseront des milliards de dollars pour construire des datacenters, acquérir des équipements, intégrer des plates-formes logicielles, ainsi que commercialiser des services de cloud computing. Les acteurs régionaux et locaux suivront cette tendance, mais sur une plus petite échelle.

Cette frénésie d'activité va concurrencer les entreprises d'hébergement ou celles qui ne proposaient que des services managés, car le cloud est plus agile à un moindre coût. Toutefois, d'ici la fin de l'année, fournir un service cloud est gourmand en capital d'investissement  et la prestation va devenir hautement concurrentielle à travers la transparence des prix  demandée par les clients.

Beaucoup de nouveaux entrants vont s'apercevoir que la bataille est difficile. Et ne croyez pas que celles qui auront des difficultés sont les plus petites sociétés. Parfois, les grandes sociétés devront s'expliquer auprès des actionnaires sur les dépenses engendrées par rapport à des profits décalés dans le temps. Fin 2011 ou début de 2012, les fonds d'investissements vont certainement animés le marché des fournisseurs de service cloud, car certaines initiatives vont échouer.

Prévision  2 : Une segmentation du marché en fonction du client final.


Beaucoup de fournisseurs et d'analystes estiment que le marché des PME est idéal pour le IaaS (Infrastructure as a Services) en raison de leur manque de personnels qualifiés en matière IT. Néanmoins, chacun verra l'année prochaine que ce modèle peut poser quelques problèmes  nouveaux. Avec l'expérience, les professionnels constateront que les  PME adopteront naturellement le SaaS et que les grandes entreprises pencheront plutôt vers le modèle IaaS. Toutefois, le SaaS ne doit en aucun cas rester cantonné à un phénomène propre au PME - loin de là. Il va devenir le choix par défaut des entreprises de toutes tailles qui souhaitent réduire les coûts sur les applications non essentielles.

Prévision 3 : OpenStack entre en piste
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L'attrait d'une pile de logiciels Open Source dédiée au cloud computing  deviendra incontournable. L'adoption d'OpenStack dans le monde devrait s'étendre au cours de la prochaine année. Rackspace a réussi avec OpenStack à fédérer une communauté pour fournir une plate-forme cloud libre et évolutif. Pour développer des fournisseurs de cloud  dans les économies émergentes, cette solution peu coûteuse peut s'avérer essentielle. Dans les économies développées, OpenStack  fournira une plate-forme idéale pour le développement d'applications.

Prévision  4: L'essor du cloud dans les pays émergents.

Dans la majorité de ces pays-là, l'intérêt pour le cloud computing va vite devenir important. Il suffit de faire une analogie avec ce qui s'est passé dans la téléphonie.  La plupart de ces pays sont passés de la téléphonie fixe à la téléphonie mobile, plus commode, plus flexible et à moindre coût. Ce phénomène devrait se reproduire pour le cloud, car il ne nécessite pas d'importants investissements pour l'utilisateur final. Il ne faudra donc pas s'étonner si le taux de croissance du cloud dans ces pays dépasse largement celui des pays développés.

Prévision  5: L'innovation portée par les fournisseurs de cloud et les éditeurs SaaS.


Beaucoup de gens s'étonnent de la rapidité avec laquelle AWS (Amazon Web Services) continue de déployer de nouvelles fonctionnalités. Le lancement dernièrement de Route53, un service robuste et peu coûteuse de  serveur virtuel de DNS, n'est qu'un exemple de la créativité continue de la société. Toutefois, AWS n'est pas le seul en matière d'innovation. En 2011, d'autres sociétés profiteront des capacités du cloud pour fournir des services innovants. C'est le cas par exemple de Qik, qui donne la possibilité de diffuser de la vidéo depuis un téléphone mobile, mais comprend aussi des fonctionnalités supplémentaires comme les alertes twitter en temps réel. Les questions et les observations s'affichent en incrustation pendant la diffusion.

Cloud computing : beaucoup de candidats, encore peu d'élus

Dossier Cloud Computing (1ère partie)

Qu'est-ce que le « cloud computing » et quels bouleversements implique-t-il pour les acteurs de la filière IT ? C'est la première question abordée par ce dossier en trois volets. Les deux suivants traiteront des opportunités réelles de modèle et, enfin, ses perspectives de développement.


Dossier réalisé en collaboration avec
Logo IT-Partners 2011


« Two tiers, one tear » : ce n'est pas un jeu de mot formidable, cela pourrait juste être traduit par « une larme pour distribution à deux niveaux » (fournisseurs + grossistes + partenaires, tels que les revendeurs, intégrateurs, SSII, ISV, etc.). Concrètement, personne ne nie désormais que le cloud computing est l'une des opportunités de business les plus prometteuses pour les acteurs de la filière IT. Mais il est moins courant d'entendre que cette évolution peut difficilement concerner tout le monde. Certains profils de la distribution sont clairement exclus de ce nouvel écosystème.
De quoi parle-t-on ? Du passage d'un modèle économique fondé sur la marge commerciale réalisée sur la vente de matériels et de logiciels à modèle basé sur la commission perçue sur la vente d'abonnements. Concrètement, plus la part du négoce est importante dans l'activité d'un partenaire, plus le changement de modèle est complexe et coûteux.
De ce point de vue, le profil qui semble le plus menacé par le cloud computing est celui de grossiste généraliste. A ce jour, seuls quelques grossistes spécialisés, ou VAD (Value Added Distributor), se positionnent sur ce marché (voir notamment l'interview du Directeur Général délégué de Best'Ware, Joël Pera, parue dans le Distributique du 14 octobre dernier.

7,5% des partenaires Microsoft sont « cloud ready »

Pour prendre la mesure du bouleversement qui s'opère, on peut choisir comme mètre étalon le plus important réseau de partenaires du marché IT, à savoir celui de Microsoft. L'éditeur en compte plus de 10 000 en France. Or, l'éditeur reconnaît lui-même que seuls 750 d'entre eux proposent aujourd'hui son offre de cloud computing, soit 7,5% du total. Pourquoi si peu ? « Il faut tenir compte du fait que le programme n'a été lancé qu'il y a 18 mois et que seule une partie de notre offre est actuellement disponible en mode cloud computing, explique Gwenaël Fourré, Directeur Marketing de la Division PME-PMI et Channel de Microsoft France. Le but est bien que l'ensemble des applications Microsoft soient accessibles en cloud computing et notre engagement va s'accélérer début 2011, notamment avec le passage d'Office dans ce mode. Le nombre de partenaires concernés va donc fortement augmenter au cours des prochains trimestres ».
Au vu des objectifs annoncés par l'ensemble des grands fournisseurs de logiciels, d'outils ou de services cloud, l'année 2011 va donc être décisive pour se positionner, ou pas, dans le nouvel écosystème IT.
« Le passage au cloud computing est quasi impossible lorsqu'on commercialise essentiellement des infrastructures, ce qui n'était pas notre cas, estime Franck Ritter, Directeur Commercial de l'intégrateur Titanium, installé à Strasbourg et à Paris. Il faut par ailleurs savoir anticiper et gérer une forte baisse du chiffre d'affaires, par rapport à celui que génère la vente de licences. » Notamment partenaire de Microsoft, Titanium estime avoir passé le cap et prévoit plusieurs embauches pour les mois qui viennent.
Quelle part des partenaires IT pourra monter dans le train du cloud computing ? Le deuxième volet de ce dossier fera le point sur les initiatives prises par l'industrie comme au sein de la distribution pour qu'elle soit la plus importante possible.

300 000 activations quotidiennes pour Google Android

D'après le vice président développement de Google, 300 000 téléphones sous Android sont activés chaque jour, contre 270 000 iPhone. L'année prochaine, la firme de Mountain View compte sortir une nouvelle version d'Android spécifiquement conçue pour les tablettes.
Même si le succès de la plateforme Android a été largement commenté, on est tout de même surpris que 300 000 téléphones Android puissent être activés chaque jour. Et
pourtant, c'est ce qu'Andy Rubin, vice président du développement de Google, a indiqué la semaine dernière via son compte Twitter Ainsi que le signale Andrew Gomez, du site AndroidGuys, ce nombre est important parce qu'il est supérieur aux 270 000 iPhones activés par jour et revendiqués par Apple. «Cela signifie-t-il qu'il se vend actuellement davantage de téléphones Android que d'iPhone? s'interroge Andrew  Gomez. En général, les activations iPhone sont toujours élevées lors d'événements et de discours émanant de la firme de Cupertino. Il sera intéressant de voir comment l'entreprise réagira et  s'opposera face aux affirmations d'Andy Rubin ». Etant donné que la plate-forme Android est utilisée par plusieurs fabricants sur de nombreux types d'équipements, et qu'Apple ne sort qu'une nouvelle version de son iPhone par an, il n'est pas difficile de penser que les téléphones Android dans leur ensemble se vendent mieux que les iPhone.


Un manque d'éléments sur la façon dont ces chiffres sont calculés

Même ainsi, l'ascension de la popularité de l'Android a été très rapide, Google ayant annoncé à la fin du premier trimestre que les activations de terminaux sous son OS mobile atteignaient en moyenne 65 000 par jour. Vers le milieu de l'année,  la firme de Mountain View indiquait, en outre, que ce chiffre était passé à 200 000. Bien sûr, et comme le souligne notre confrère Daniel Ionescu, du magazine PC World, il est cependant difficile de se référer à ces chiffres en tant que valeurs nominales, car ni Google, ni Apple n'ont fourni d'informations sur la façon dont ils ont été calculés. Par exemple, Nokia a fait valoir que ses téléphones étaient activés à hauteur de 260 000 par jour, sans toutefois  préciser si ce chiffre incluait uniquement les smartphones ou les téléphones mobiles dans leur intégralité.

Android devrait se situer juste derrière Symbian

Pourtant, les projections de Google ne semblent pas trop étranges si l'on considère d'autres chiffres récents. En janvier, Android a doublé ses parts de marché sur le segment des systèmes d'exploitation pour mobiles. Par ailleurs, selon le cabinet d'études ChangeWave, au cours du troisième trimestre de 2010, les terminaux sous Android ont représenté 44% des ventes de smartphones. De plus, la société Nielsen, l'un des spécialistes de l'information et de la mesure d'audience, a déclaré qu'Android  était devenu, à l'automne dernier, le système d'exploitation le plus populaire auprès des récents acheteurs de smartphones, la seconde place revenant à égalité aux OS du RIM BlackBerry et de l'iPhone. De son côté, le cabinet Gartner a prévu que d'ici la fin de l'année, les ventes de terminaux sous Android dépasseraient celles des équipements basés sur les OS des BlackBerry et des iPhone, ce qui signifie qu'Android se situera juste derrière Symbian dans la liste des OS les plus utilisés dans le monde. Depuis ses débuts à l'automne de 2007, Android est apparu sur les nombreux smartphones de plusieurs opérateurs, comme Verizon Motorola Droid et Sprint HTC Evo 4G. L'année prochaine, Google prévoit de sortir une nouvelle version de l'OS Android qui sera spécifiquement conçu pour les tablette
Origine article

vendredi 10 décembre 2010

Autodesk à l'heure de la modélisation 5D

Autodesk à l'heure de la modélisation en « 5D »

Edition du 10/12/2010 - par Jacques Cheminat avec IDG

La convergence de la 3D, des données géospatiales et l'ingénierie de conception vont autoriser des modélisations en 5D [cinq dimensions], améliorant ainsi les logiciels d'Autodesk, mais également apporter une aide pour les professionnels de l'urgence.

Lors d'un déplacement en Malaisie, le directeur de la technologie d'Autodesk, Geoff Zeiss a dit que la convergence des données géospatiales, l'ingénierie de conception et la 3D - SIG, [les systèmes d'information géographique] CAD [conception assistée par ordinateur] et BIM  [modélisation d'informations sur les bâtiments] BIM - devront permettre à l'éditeur d'offrir des solutions de modélisation en 5D. « L'approche 5D donne un contrôle plus approfondie d'un projet dans sa conception 3D en intégrant une notion temporelle [la quatrième dimension] ainsi que l'implication financière en temps réel des changements. La capacité de visualiser en instantané ces impacts économiques à chaque variation du projet constitue la cinquième dimension » a déclaré Geoff Zeiss.

Il ajoute que cette stratégie a permis une collaboration approfondie entre les différents programmes. « Ainsi, le problème de la Détection Clash (gestion des collusions lors du développement d'un produit) peut être résolu grâce à la modélisation intelligente, même si la 4D est déjà capable de le traiter. Si l'on utilise un modèle en 3D, il faut le lier à des applications de gestion de projet, qui fonctionnent sur des instances, visant à considérer le projet de manière temporelle. »

Les modèles SIG à destination des équipes d'intervention d'urgence


« Un des grands avantages de cette modélisation convergente est la capacité de démontrer l'impact des projets sur les infrastructures à des publics différents, en général non spécialisé » a déclaré Geoff Zeiss. « Google ou Bing montrent l'extérieur des bâtiments en 3D, mais si je suis une équipe d'incendie de secours, j'aurais également besoin de voir l'intérieur des bâtiments » souligne le dirigeant et d'ajouter « la combinaison des données géospatiales avec les informations d'ingénierie à travers n'importe quel navigateur internet est inestimable dans de telles conditions. »

« Environ 90 % des informations relatives aux évaluations environnementales et les plans sont déjà géolocalisées, selon une récente note de l'institut Inspire (une initiative européenne qui implique 27 pays de l'Union européenne qui partage des données sur l'environnement.) La plupart des gouvernements ont 80% de leur information qui intègre une dimension géospatiale. La police et les services d'incendie auront besoin à l'avenir de combiner ces informations avec des modèles 3D. »

Le succes d'Android contre la sécurité chez Apple en 2011

Android passera devant l´iPhone en France en 2011

Android passera devant l´iPhone en France en 2011 Fin 2010, un Français sur cinq possèdera un smartphone, dont 1,5 million de terminaux sous Android. Un succès qui se confirmera l'an prochain avec des prévisions annonçant 4 millions de smartphones Android en base installée.
La déferlante Android ne fait que commencer. Avec près de 18% de parts de marché cette année en France, l'OS de Google devrait atteindre les 29% de parts de marché l'année prochaine selon les prévisions que nous a présenté le cabinet d'analystes IDC.

Android est ainsi passé de 2 à 18% de parts de marché en quelques mois en France. D’ici 2013, la croissance de l’OS signé Google atteindra 40% chaque année, soit la croissance la plus importante du marché. A cette échéance, le parc installé Android s'établira alors à près de 8 millions de terminaux en France.

La suprématie d'Apple est en passe d'être terminée. Dès 2011, il se vendra plus de smartphones Android (29% PDM) que d'iPhone (26% PDM) en France selon IDC. Les estimations concernant le marché français évaluent à 10 millions le nombre de smartphones qui devraient trouver preneur l'année prochaine. Et, en 2012, le nombre de smartphones Android sera plus important que celui des iPhone en termes de parc installé.

Le succès Android

Cette déferlante est logique. Elle s'explique en premier lieu par un effet quantitatif. Les constructeurs intégrant Android dans leur smartphones étant plus nombreux (Samsung, LG, HTC, Motorola, Sony Ericsson, ZTE ou encore Alcatel), il est normal que l'OS de Google devienne à terme plus répandu que iOS présent dans les seuls terminaux d'Apple.

Deuxièmement, l'ouverture d'Android est plus grande, notamment vers les tablettes tactiles et autour de la télévision (Google TV). D'où un nombre de partenaires plus important à jouer la carte Android.

Enfin, les développeurs sont de plus en plus séduits pour développer des applications sur Android Market grâce à des perspectives importantes. Ils sont toutefois plus nombreux à pencher en faveur d'Apple et son Apple Store qui bénéficie d'une plus grande sécurité et qui ne souffre pas du risque de fragmentation que l'on rencontre avec les terminaux Android.

mardi 7 décembre 2010

Livre Blanc Cloud Computing / Sécurité - SYNTEC

Cet ouvrage vient compléter et détailler le premier livre blanc Cloud Computing édité par Syntec Numérique en avril 2010. Apprendre en avançant
L’informatique, comme de nombreux domaines innovants, apprend en avançant. Ceci est vrai pour le Cloud
Computing, dont les offres se définissent un peu plus précisément chaque jour. Ceci est tout aussi vrai pour les
problématiques sécuritaires des TIC en général, et du Cloud Computing en particulier ! Cet ouvrage constitue donc
une « photographie » des risques et solutions connus, traités et utilisés au moment de la rédaction de cet ouvrage
(août à novembre 2010).
Cloud Computing &/ou Cloud Storage
Ce livre Blanc concerne principalement, et à dessein, le Cloud Computing (sécurité des données contenues dans
les instances sur le Cloud). Seuls quelques paragraphes abordent explicitement les problématiques sécuritaires
du « Cloud Storage » (traitement des données stockées sur des plates-formes distribuées).
Téléchargez les documents relatifs à cet article :

Une tablette prototype Motorola sous Android 3 dévoilée




Une tablette prototype Motorola sous Android 3 dévoilée



Edition du 07/12/2010 - par Jacques Cheminat avec IDG NS

L'ingénieur en chef de Google Android a montré un aperçu d'une prochaine tablette de Motorola, un concurrent potentiel à l'iPad d'Apple doté d'un processeur plus puissant.
Un prototype de la tablette Motorola, équipé d'un processeur dual-core Nvidia 3D et de la version optimisée d'Android pour ce type de terminal - a été montrée par Andy Rubin, ingénieur en chef d'Andoid chez Google, à la conférence D : Dive Into Mobile.

Cet équipement tourne avec une version beta de HoneyComb (Android 3.0), qui devrait sortir l'année prochaine et a été développé spécifiquement pour les tablettes, selon Andy Rubin. Les développeurs pourront créer des applications tirant partie des grands écrans des tablettes, tout en fonctionnant aussi sur les smartphones. Google a également beaucoup travaillé sur l'interface utilisateur. Par exemple, le prototype Motorola ne comprend aucun bouton. Au lieu de cela, il utilise des boutons virtuels sur l'écran repositionnable en fonction de l'orientation de l'ardoise numérique. Une différence avec l'iPad, qui dispose d'un bouton central.

Google Maps pour mobile évolue sur mobile


Le responsable technique n'a pas été très loquace sur les spécifications matérielles ni sur la date de disponibilité de cette tablette. Il n'a pas non plus précisé quel processeur est utilisé, mais a déclaré: « Nvidia a vraiment un grand savoir-faire  en 3D et c'est formidable de travailler avec eux ». L'utilisation d'un processeur dual-core donnera une plus grande puissance à la tablette Motorola que la version actuelle de l'iPad, mais Apple pourrait équiper les prochains équipements de puces similaires.

Andy Rubin a montré sur le prototype la toute dernière version de Google Maps, qui sera disponible pour les téléphones mobiles dans les prochains jours, a-t-il déclaré. Aidé par les capacités 3D de la tablette, Google Maps affichera des ombres aux bâtiments, une fonctionnalité de zoom plus précise au niveau du sol.  L'affichage d'un paysage en 3D sera aussi disponible quand l'utilisateur inclinera la carte. Cette version est basée sur des graphiques vectoriels plus efficaces.

lundi 6 décembre 2010

Les 10 tendances IT en 2011

2011 sera peut-être la première année faste d'après crise pour le secteur IT, le Syntec Numérique (ex Syntec Informatique) table d'ailleurs sur une reprise sensible de 3% pour le secteur des logiciels et services, contre 1% pour 2010. Fort de ce constat, notre rédaction a dressé une liste des 10 tendances et innovations technologiques qui devraient s'affirmer l'année prochaine. Sans surprise, la mobilité continuera son expansion avec l'arrivée des premières offres 4G en fin d'année et la prolifération des applications mobiles. Les plateformes matérielles évolueront aussi avec les nouveaux processeurs Intel et AMD. Les applications en ligne vont se multiplier, les réseaux sociaux professionnels vont se verticaliser par métiers et le cloud computing va se privatiser surtout chez les grands comptes...

jeudi 2 décembre 2010

Payer avec son portable aujourd'hui.

Le paiement sans contact à l'heure de l'interopérabilité

Le paiement sans contact à l'heure de l'interopérabilité

Edition du 02/12/2010 - par Relaxnews

Le déploiement du paiement mobile sans contact s'accélère en France avec la publication ce jeudi 2 décembre de « spécifications interopérables » par MasterCard et l'Association Européenne Payez Mobile (AEPM). Un dispositif a été mis en place pour rendre compatible une solution de paiement chargée sur la carte SIM d'un téléphone portable avec tous les terminaux de paiement sans contact MasterCard PayPass.
L'annonce de l'AEPM et de MasterCard « ouvre la voie au déploiement massif du paiement sans contact MasterCard Paypass », précisent les organismes. Concrètement, il est désormais possible d'utiliser son téléphone portable - tant que celui est reconnu par le programme de l'AEPM, pour régler ses achats en utilisant des terminaux MasterCard PayPass. Industriels et entreprises disposeront de toutes les données dès janvier prochain pour développer des solutions adéquates. « L'engagement de MasterCard à leurs [des membres de l'AEPM, ndlr] côtés permet donc de proposer aux commerçants comme aux particuliers des solutions de paiement sans contact conformes aux standards internationaux qui seront déployés à grande échelle" explique Willy Dubost, Président de l'AEPM.

Depuis le printemps dernier, une expérimentation grandeur nature a été lancée dans la ville de Nice où les habitants peuvent valider leur ticket de bus et régler leurs achats en utilisant simplement leur téléphone portable. L'Association Européenne Payez Mobile regroupe BNP Paribas, Crédit Agricole-LCL, Crédit Mutuel-CIC, La Banque Postale, le Groupe BPCE, la Société Générale et le Crédit Mutuel Arkéa pour les établissements bancaires. Côtés opérateurs mobiles, font partie du projet Bouygues Télécom, NRJ Mobile, Orange et SFR.

mercredi 1 décembre 2010

Les TV connectées rebattent les cartes

Google TV est prévu pour 2011 en Europe


(01/12/2010)

Le géant mondial du Web Google a annoncé mardi 6 septembre le lancement de sa plateforme de télévision pour l'automne aux Etats-Unis, et probablement en 2011 en Europe. Cette solution, basée sur les technologies de la firme californienne, et associée aux téléviseurs de la marque Sony, permettra d'accéder à la Toile et à de nombreuses applications depuis son canapé.


La plateforme de télévision de Google sera disponible d'ici la fin de l'année aux Etats-Unis sur les téléviseurs Bravia de Sony, puis un peu plus tard, probablement dès l'année prochaine, en Europe, a fait savoir Google à l'occasion du salon high-tech IFA de Berlin.

Concrètement, ces téléviseurs seront équipés de la plateforme Google Android et du navigateur Google Chrome. Grâce à une connexion internet (en Wi-Fi ou par câble Ethernet), l'utilisateur aura accès au Web pour visionner des vidéos sur YouTube, des galeries de photo, écouter des radios en ligne, ou télécharger de la musique. Un moteur de recherche permettra de retrouver rapidement des programmes dans la grille des chaines TV.

Ces "Google TV" permettront surtout de télécharger des applications (jeux, logiciels, programmes pratiques, etc.), à la manière d'un smartphone. Début 2011, Google mettra d'ailleurs à disposition des développeurs un kit de développement afin de fournir des applications spécialement dédiées aux TV connectées utilisant cette plateforme.

Outre Sony, Google s'est associé à Logitech, spécialiste des accessoires informatiques, afin de fournir des périphériques compatibles, comme une télécommande, un mini-clavier sans fil, ou un décodeur permettant d'accéder à cette technologie depuis n'importe quel téléviseur connecté à internet.

"Vous n'imaginez pas aujourd'hui utiliser un ordinateur ou un smartphone sans un navigateur internet, et bientôt, il ne sera plus possible d'acheter une télévision sans navigateur", a déclaré Brittany Bohnet, responsable produit chez Google, lors d'une conférence organisée au salon des hautes technologies de Berlin.

Les téléviseurs connectés à internet constituent l'une des grandes tendances actuelles de l'électronique grand public. La plupart des fabricants proposent désormais des écrans plasma ou LCD capables de se connecter au réseau.

Toutefois, les TV connectées à internet proposent généralement des accès restreints à quelques sites partenaires via des widgets préinstallés (actualités, services pratiques, etc.). Google souhaite aller plus loin en proposant une expérience plus enrichie du Web sur la télévision, afin de surfer sur une TV comme sur un PC.

"Nous travaillons avec de nombreux éditeurs de contenus sur ce projet. Notre objectif de rendre les utilisateurs non plus passifs, mais actifs devant leur écran de télévision" a déclaré mardi Eric Schmidt, patron de Google, lors de sa conférence au salon de Berlin.