vendredi 22 avril 2011

Tracking géographique : après l'iPhone, Android


Vous avez été nombreux hier à réagir sur l’actualité de la collecte des données géographiques par l’iOS 4.X, sur l’iPhone et les iPad 3G. Si certains ont eu tôt fait de parler d’espionnage automatisé, il semblerait que l’on s’avance doucement vers une explication beaucoup plus simple. D’autant que le même comportement a été découvert sur Android.

iPhone 3GS photos

Rappel des faits

iOS, depuis sa version 4.0, enregistre dans un fichier nommé « consolidated.db » des latitudes, longitudes, des dates, des heures et d’autres types de données. La découverte a été faite par Alasdair Allan et Pete Warden de chez O'Reilly Radar. Ils l'ont présentée à la conférence Where 2.0 et il y avait de quoi attirer très nettement l'attention des médias.

Via un billet sur son blog, Will Clarke a fait ses propres recherches et en est arrivé à la conclusion qu’il ne s’agissait pas de données GPS, mais des emplacements des antennes GSM. Clarke avait réalisé une carte d’un voyage de deux jours en vélo et avait été très étonné du manque de précision des positions ainsi relevées. Il faut savoir en effet que la précision de la triangulation GSM est d’une dizaine de mètres en espace urbain, mais de plusieurs kilomètres dans la campagne (tout dépend évidemment du degré de couverture du territoire traversé). Notons que Will Clarke a depuis mis à jour son blog avec d'autres informations allant dans le même sens.

Cela n’a pas empêché un sénateur démocrate américain, Al Franken, de poser des questions très précises à ce sujet à Apple.

Ce qui pose problème

Si la précision des données peut être importante en ville, elle est faible en campagne. Cela ne répond cependant pas à plusieurs questions, dont les deux principales : ces données représentent-elles un danger pour l’utilisateur, et à quoi servent-elles ?

La sécurité des utilisateurs est ici le principal point chaud dans cette affaire. Rien ne prouve jusqu’à présent qu’Apple utilise ces données de manière détournée, ni un tiers d’ailleurs. Le problème principal vient d’une concordance de deux éléments : les informations apparaissent en clair dans la base de données qui n’est pas chiffrée, et les sauvegardes réalisées par iTunes enregistrent également une copie non chiffrée de ces données. Elles apparaissent donc en deux endroits, sur l’appareil et l’ordinateur, et sont donc facilement accessibles en théorie. On peut toutefois ajouter un cran de sécurité dans le Résumé de l’appareil sous iTunes, en cochant la case « Chiffrer la sauvegarde » :

itunes

Mais quelle est l’utilité de ces données finalement ? Elles constituent un cache, c’est-à-dire un stockage d’informations pouvant être rappelées ultérieurement en vue d’accélérer une opération quelconque. Dans le cas présent, elles interviennent dans l’utilisation du GPS. La détermination des coordonnées géographiques précises est en effet un défi en termes de performances, car le repérage par des satellites prend du temps. Bien que le problème ait été fortement atténué par l’A-GPS (qui télécharge une table d'éphémérides des satellites), il diminue encore si une position approximative est fournie. D’où les informations en cache.

De fait, iOS est-il le seul système à agir de la sorte ? Non, puisqu’Android procède de la même manière… mais dans d’autres conditions.

Le cas d’Android

N’importe quel téléphone sous Android possède une table équivalente à celle d’Apple. On y trouve des données de géolocalisation du même acabit : la table contient les 50 dernières antennes GSM utilisées. À noter qu’une autre stocke les 200 derniers hotspots Wi-Fi croisés. Il n’y a pas de réelle explication à la différence de taille entre les caches d’iOS et Android, mais John Grubber, proche de l’actualité Apple, indique qu’il s’agit probablement d’un oubli ou d’un bug, car les données trop anciennes sont souvent inutiles.

Mais la différence la plus importante avec la base de données d’Apple réside dans la sécurité, bien qu’il ne s’agisse pas de « mesures actives ». Premièrement, les informations ne sont jamais sauvegardées sur l’ordinateur, ce qui coupe l’une des sources de données à « voler ». Deuxièmement, et puisqu’il ne reste que le téléphone, celui-ci doit obligatoirement être utilisé en mode root, conjointement au mode Debug USB. De nombreuses conditions donc, bien que rien ne soit impossible.

Sauf que ce n’est pas exactement « tout ».

Une collecte automatisée et très régulière

Le Wall Street Journal s’est ainsi payé les services de l’analyste sécurité Samy Kamkar. Selon lui, le smartphone Android HTC utilisé pour le test collectait des données sur une base régulière, comprenant un relevé de localisation géographique tous les quelques secondes, accompagné du SSID, de la localisation et de la force du signal des réseaux Wi-Fi croisés, ainsi que de l’identifiant unique du téléphone, l'ensemble étant envoyé au moins une fois par heure. Une trouvaille à laquelle Google n’a pas donné de réponse malgré la demande du Journal.

La gestion de ce problème par Google sera délicate, car elle renvoie directement à la collecte des données Wi-Fi pour laquelle la firme a été épinglée dans plusieurs pays d’Europe, notamment la Suisse.

Ce souci d’envoi des données avait fait l’objet d’une explication l’année dernière de la part d’Apple. La société avait expliqué à plusieurs sénateurs américains que des coordonnées GPS étaient relevées régulièrement, ainsi que les réseaux Wi-Fi croisés par l’utilisateur, et envoyés vers ses propres serveurs toutes les douze heures. Ces données ne contenaient aucune information capable d’identifier l’utilisateur.

L’une dans l’autre, ces histoires cumulées accentuent l’effet d’angoisse pour la sécurité des données. Il faudrait maintenant plusieurs éléments, dont au moins une épuration régulière du cache dans iOS, le chiffrement des données de manière systématique, et des explications de Google sur la finalité des informations collectées et récupérées.
Rédigée par Vincent Hermann

Une deuxième publicité pour la reconnaissance vocale du Samsung Galaxy S II

Le Samsung Galaxy S II s’exhibe dans une nouvelle vidéo, présentant les avantages de la reconnaissance vocale en voiture.

Le Samsung Galaxy S est prévu pour le 1er mai au Royaume-Uni, mais des sites le proposeront dès le 27 avril. Nous nous répétons, mais nous n’avons malheureusement pas de date pour la France. Espérons qu’un communiqué de presse arrive rapidement.
Sachant que le téléphone arrive rapidement, Samsung doit faire sa publicité, même si son prédécesseur est (encore) un vrai succès. Nous avions déjà vu les avantages d’un écran Super AMOLED Plus … dans un bocal à poissons rouges et l’utilité de la reconnaissance vocale en milieu hostile. Ces deux situations n’étaient pas forcément réalisables dans la vie de tous les jours. Mais dans une troisième publicité, le pôle marketing propose quelque chose de plus réaliste.
Ne vous est-il jamais arrivé de vouloir envoyer un SMS en voiture ? Si toutefois vous avez tenté, vous avez certainement remarqué qu’inexorablement vous avez fait des zigzags sur la route. Votre comportement était alors très dangereux. Mais grâce à un dock voiture et à la reconnaissance vocale, vous allez pouvoir dicter votre message sans aucun problème :

Sur le smartphone, la reconnaissance vocale permettra d’appeler quelqu’un, envoyer un message, écouter de la musique, envoyer un mémo ou naviguer (GPS).
Source : Samsung Hub

mercredi 20 avril 2011

Les technologies pour sauver la face au bureau



Le logiciel qui masque les infos de son écran quand quelqu’un regarde par-dessus son épaule :
- PrivateEye de Oculis Labs

www.oculislabs.com

L’extension Outlook qui détecte le ton d’un eMail (en anglais pour l’instant) :
- ToneCheck de Lymbix

www.tonecheck.com

mercredi 13 avril 2011

La kinect déjà dépassée

Après la Kinect où c’est vous la manette, on va désormais pouvoir contrôler un jeu avec la voix, avec la sueur ou encore avec la langue ou un téléphone portable.

La sueur, la voix, la langue et le téléphone... par BFMTV

Selon le Gartner, l'IaaS est encore immature

Selon le Gartner, l'IaaS est encore immature
- par Didier Barathon

Avec un marché évalué à 3,7 milliards en 2011, l'IaaS n'en est qu'a ses  débuts selon le Gartner.

Un gros potentiel, mais encore un faible impact, telle est, en résumé, l'analyse que fait le cabinet Gartner du marché du cloud Iaas. Ce marché devrait passer de 3,7 à 10,5 milliards de dollars entre 2011 et 2014. Mais aucun service en particulier, ni aucun fournisseur ne semble encore le tirer vers l'avant.

« Nous ne sommes qu'au début du cycle d'adoption du cloud IasS », note Lydia Leong, vice-président recherche chez Gartner. « Ce marché est en évolution rapide sur 10 à 20 ans, les 5 prochaines années représenteront une opportunité importante pour les fournisseurs qui ont intérêt à poser des fondations pour l'avenir ».

Un contrôle partiel de l'infrastructure

Le client, rappelle le Gartner, ne gère ni ne contrôle l'infrastructure cloud sous-jacente, mais exerce un contrôle sur les systèmes d'exploitation, le stockage et les applications déployées. Autre rappel : l'IaaS peut être internalisé ou bien exercé par un prestataire externe. L'infrastructure sous-jacente pouvant être hébergée dans les centres de données internes d'une entreprise ou dans un centre de données externe. Cette infrastructure sous-jacente peut être dédiée à un seul client ("nuage privé"), partagée entre un consortium de clients («nuage communauté»), ou partagée avec la clientèle d'un fournisseur en général («nuage public»).

En fait, souligne le Gartner, le marché et les technologies associées sont immatures, les clients ont actuellement tendance à opter principalement pour des décisions tactiques plutôt que pour du long terme. Les fournisseurs de services doivent donc travailler dur pour s'assurer de conserver ces clients » conclut Lydia Leong. Elle ajoute que, pour comprendre l'évolution du marché, les fournisseurs doivent d'abord comprendre ce que les clients potentiels ont l'intention de faire avec l'IaaS. Ils doivent aussi se rendre compte que les clients ne sont souvent pas pleinement conscients de leurs besoins.

mardi 12 avril 2011

Neufbox Evolution : SFR bloque les demandes de migration

L’opérateur connaît des soucis d’approvisionnement de son modem de dernière génération. Il a décidé de servir en priorité les nouveaux clients et de faire patienter ses anciens abonnés.
Depuis son lancement en novembre, l’offre Neufbox Evolution a séduit 200 000 clients. Mais aujourd'hui SFR a des difficultés pour faire face à la demande, en raison de soucis d’approvisionnement de son modem. Pour gérer son stock, le FAI a décidé de bloquer depuis la semaine dernière les demandes de ses abonnés souhaitant passer à l’offre Neufbox Evolution à 37,90 euros par mois. Cette mesure ne concerne pas les nouveaux clients, pour lesquels SFR continue à donner suite à toutes les demandes.
L\'espace client SFR
L'espace client SFR
L'opérateur y indique la suspension provisoire des demandes de migration.
agrandir la photo
Dans leur espace client, les abonnés Neufbox sont invités à renouveler leur demande au mois de mai. Selon un porte-parole de l’opérateur, l’attente devrait finalement n’être que de « quelques jours ».
SFR tente de minimiser l’impact de ces soucis d’approvisionnement, en expliquant que les livraisons de décodeurs TV de dernière génération ne sont pas impactées. Ainsi, les abonnés qui souhaitent troquer leur ancien modèle contre le nouveau n’ont aucun souci. Cette opération est gratuite pour les abonnés qui disposent de l’option enregistreur numérique à 5 euros par mois en complément de leur abonnement Neufbox.  Une fois équipés, ils bénéficient de l’interface de navigation en 3D par exemple, même si leur box est d’ancienne génération.
En revanche, ils ne peuvent bénéficier de la téléphonie illimitée vers les mobiles, incluse dans l’offre Neufbox Evolution. SFR leur conseille alors de souscrire à ce service sous forme d’option à 3 euros par mois. Il fait donc preuve de moins de générosité que Free, qui doit aussi faire face à des soucis d’approvisionnement de ses équipements Freebox Révolution. En compensation, son concurrent a décidé d’offrir les communications vers les mobiles aux Freenautes qui attendent, pour certains depuis 3 mois maintenant, leurs modem et décodeur.

Musique sur mobile : Google s’empare de PushLife

La dernière acquisition du numéro un des moteurs de recherche rapproche un peu plus la firme de Mountain View du lancement de son service Google Music, son futur iTunes-killer. L’américain s'est en effet offert la société PushLife, comme celle-ci l'annonce sur son site. Selon le quotidien gratuit Métro Montréal, la transaction s'élèverait à 25 millions de dollars.
Fondée par un ancien de Research in Motion (RIM), la start-up canadienne a développé une plate-forme d’écoute de musique sur mobile. Sa technologie permet entre autres choses de synchroniser les BlackBerry, ou les appareils tournant avec Android, avec l’iTunes d’Apple. Cette brique logicielle pourrait être essentielle pour Google, qui souhaite concurrencer la firme à la pomme dans le secteur de la musique en ligne.
Sur le site Internet de PushLife, les équipes de la start-up annoncent qu’elles vont désormais se concentrer sur le développement d’applications pour mobiles (lire ci-dessous).

Les premières antennes de Free Mobile recensées sur une carte

Les premières offres mobiles de Free vont être lancées dans moins d’un an. L’opérateur est donc en train d’installer ses antennes 3G, que des internautes s’amusent à localiser sur une carte.
Dans moins d’un an, Free va lancer ses premières offres mobiles, avec des tarifs qu'il promet divisés par deux. L’opérateur est donc en train de déployer son réseau 3G. Les Freenautes sont sur le qui-vive, certains ont déjà repéré les premières antennes actives. Ils les ont recensés sur une carte et appellent d'autres internautes à la compléter. Un mode d’emploi est fourni, pour que chaque détenteur d'un mobile 3G puisse localiser les antennes de Free, identifiées par les chiffres 208-14 ou 208-15.
Couverture 3G de Free
Couverture 3G de Free
(données collectées par des internautes)
agrandir la photo
Naturellement, cette carte n’a rien d’officiel et n’a pour autre objectif de contenter l’impatience de certains Freenautes. En tous cas, les antennes identifiées semblent suivre le schéma directeur que Xavier Niel, patron de Free, avait indiqué vouloir suivre : couvrir d’abord les zones rurales, où les autorisations d’installation sont plus faciles à obtenir. Néanmoins, la région parisienne semble être aussi bien pourvue.
Pour Free, le temps est compté. L'opérateur a bien signé un accord d’itinérance avec Orange, qui va lui permettre d’utiliser le réseau 2G et 3G et disposer ainsi d’une couverture nationale dès 2012. Pour que celui-ci soit valable, Free s’est engagé à couvrir au moins 25 % de la population à cette date. Pour obtenir sa licence 3G, l’opérateur a promis à l’Arcep de couvrir 27 % lors de l’ouverture de son service. L’autorité de régulation a déjà averti qu’elle procédera à un contrôle le 12 janvier 2012.

Les Apps les plus installés sur Android en avril



Les Apps les plus installés sur Android en avril
- par Relaxnews et la rédaction

Voici un aperçu des applis gratuites les plus téléchargées depuis la boutique Android Market, au 11 avril 2011.
1. Google Maps

Google Maps est une application de cartographie complète pour les appareils Android. L'appli propose des cartes de presque toutes les zones de la planète, et embarque un service GPS avec des instructions audio, un service de recommandation d'endroits à visiter appelé Hotspot, et un réseau social géolocalisé baptisé Latitude.

https://market.android.com/details?id=com.google.android.apps.maps


2. KakaoTalk

KakaoTalk est un service de chat multiplateforme qui permet de discuter avec ses amis partout dans le monde. L'appli est utilisable avec un numéro de téléphone existant, alerte l'utilisateur des messages entrants grâce au push et peut communiquer des photos et des vidéos en plus du texte.

https://market.android.com/details?id=com.kakao.talk

3. YouTube
L'appli du site de partage de vidéo du groupe Google permet aux utilisateurs de rechercher des vidéos sur YouTube et de les regarder dans l'application. Elle permet également de personnaliser son écran de démarrage en y affichant ses vidéos préférées. Il est également possible de lire les commentaires tout en regardant les vidéos.

https://market.android.com/details?id=com.google.android.youtube


4. Flash Player 10.2
La version 10.2 de Flash Player permet de voir internet comme sur votre PC, en donnant accès aux contenus vidéo interactifs, aux jeux et autres applications qui fonctionnent avec Flash.

https://market.android.com/details?id=com.adobe.flashplayer


5. Facebook pour Android

Cette version mobile du réseau social le plus populaire au monde permet de rester en contact avec ses amis. Il est possible de mettre à jour son statut, de discuter avec ses amis, de consulter son mur et de prendre connaissance des événements à venir et d'ajouter de nouvelles photos.

https://market.android.com/details?id=com.facebook.katana

6. Pandora Radio
Pandora est une radio internet personnalisable pour votre téléphone, qui vous permet d'écouter de la musique en streaming, via internet. Il suffit d'entrer le nom de l'artiste, du compositeur ou du morceau de votre choix pour que l'application crée une chaîne musicale dédiée, contenant de la musique du même artiste ou compositeur, ainsi que des morceaux du même genre.

https://market.android.com/details?id=com.pandora.android


Pour en savoir plus :

D'après Androlib, qui analyse les téléchargements sur la boutique Android Market, il existe actuellement environ 310 000 applications dans la boutique. On estime que plus de 4 milliards d'applications ont déjà été téléchargées sur la plateforme.

http://www.androlib.com/appstats.aspx

Imagine Cup 2011 : Un projet pour malvoyant sélectionné aux Etats-Unis

Imagine Cup 2011 : Un projet pour malvoyant sélectionné aux Etats-Unis
- par Relaxnews et la rédaction

Un système de prise de notes pour mal voyants gagne l'édition américaine de l'Imagine Cup.

Ce sont des étudiants d'Arizona State University qui ont remporté, dans la catégorie Software Design, l'édition américaine du concours Imagine Cup organisé par Microsoft. Leur projet vise à aider les étudiants quasi-aveugles ou souffrant de graves déficiences visuelles à prendre des notes, grâce à une tablette spéciale et un dispositif vidéo.

Le projet, baptisé Note-Taker, trouve sa genèse dans l'expérience de David Hayden, aveugle au sens de la loi et membre de l'équipe: il s'est rendu compte qu'il lui était "impossible de prendre des notes assez vite en cours de maths, où le professeur utilise beaucoup le tableau noir".
Une tablette PC à la base de la solution

Note-Taker utilise une tablette PC à écran tactile et une caméra intégrée. L'interface partage l'écran en une zone vidéo où apparaissent les images filmées par la caméra, par exemple le tableau, et une zone où écrire ou taper des notes. "La technologie permet à chacun d'adapter le monde à ses besoins particuliers", a déclaré Hayden. "Notre travail illustre ce principe en équipant les étudiants déficients visuels de dispositifs d'assistance portables qui leur permettent de prendre eux-mêmes des notes ce qui, on le sait, favorise la mémorisation."
L'équipe Bloom, de la Tribeca Flashpoint Media Arts Academy, a dominé la catégorie Game Design for Windows and Xbox avec un projet qui enseigne aux enfants de façon ludique les diverses alternatives énergétiques.
L'équipe française sélectionnée en mai

L'équipe Note-Taker représentera les Etats-Unis à la finale de l'Imagine Cup 2011, qui se tiendra à New York du 8 au 13 juillet, où elle affrontera des équipes venues de plus de 70 pays. La sélection de l'équipe française d'Imagine Cup 2011 aura lieu le 5 mai prochain à 18 heures chez Microsoft à Issy-les-Moulineaux. Rappelons pour conclure que l'Imagine Cup est un concours technologique destiné aux étudiants du monde. Il mobilise tous les ans près de 325 000 étudiants de tous les pays et les met au défi d'inventer un monde meilleur grâce à l'innovation technique et l'élaboration d'idées nouvelles.

Imprimer depuis son iPhone avec HP ePrint service



Imprimer depuis son iPhone avec HP ePrint service

- par Relaxnews et la rédaction

HP propose une application d'impression sans fil appelée ePrint service pour iPhone qui permet d'utiliser les imprimantes installées dans des halls d'hôtels et des boutiques FedEx.

L'app HP ePrint service connecte les utilisateurs d'iPhone à un réseau comprenant des milliers de postes d'impression ePrint situés partout dans le monde, ce qui leur permet d'imprimer aisément et sûrement e-mails, présentations, documents, billets d'avion ou feuilles de route présents sur leur smartphone, qu'ils soient en voyage ou simplement loin de leur bureau. L'application localise par GPS le poste d'impression le plus proche ou propose d'en chercher soi-même parmi une liste de points publics. Une fois le document envoyé, un code permet de lancer l'impression sur l'imprimante sélectionnée pour en préserver la confidentialité.

"D'ici 2014, 90% des multinationales classés dans le top 1000 de Fortune mettront en place des infrastructures d'impression en nuage pour leur personnel mobile, vérifiant ce que HP prône depuis des années : la mobilité n'est pas une tendance mais un mode de vie", a déclaré Bruce Dahlgren, vice-président de la division image et impression des solutions entreprise chez le constructeur.

HP s'engage de plus en plus dans l'impression mobile, la société a récemment intégré le service d'impression à distance de Google, Cloud Print, à certaines de ses imprimantes. Elle a sorti une application d'impression sans fil pour BlackBerry. HP a également travaillé avec Apple pour créer des imprimantes compatibles AirPrint (l'impression sans fil version Apple).

Enfin, selon le blog Androinica, HP lancera également une app ePrint pour Android le 1er mai.

Cette application pour iPhone est téléchargeable gratuitement sur l'App Store.

Convergence 2011 : Microsoft projette ses ERP Dynamics dans Azure


 - par Maryse Gros avec IDG News Service

Convergence 2011 : Microsoft projette ses ERP Dynamics dans Azure
Comme il l'a fait avec son offre Dynamics CRM Online, Microsoft prépare des versions multitenant pour ses ERP en vue de les déployer dans son cloud. La première de ses applications à intégrer Azure sera Dynamics NAV, en 2012. L'éditeur rassure déjà ses partenaires : pas question de les abandonner en chemin.

Microsoft vient d'annoncer, à l'occasion de Convergence, où se rassemblent les utilisateurs de ses applications de gestion (Atlanta, 10-13 avril), qu'il proposerait l'ensemble de ses ERP sur sa plateforme cloud Azure. « Cela commencera avec Dynamics NAV 7 dans un an », précise Virginie Garlasain, chef de produit Dynamics ERP chez Microsoft France. C'est une évolution majeure pour ces gammes qui sont distribuées en mode indirect depuis leur origine et dont la mise en oeuvre repose sur un important réseau de distributeurs bien implantés. L'éditeur adopte pour ces offres une démarche similaire à celle déjà choisie pour son application de CRM (gestion de la relation client). Celle-ci a été redéveloppée il y a plusieurs années pour pouvoir être exploitée « as a service » dans une architecture partagée dite « multitenant ». Désormais, Microsoft la propose mondialement en mode SaaS (Dynamics CRM Online), hébergée sur ses propres datacenters, et en version classique (dite « on premise ») que les entreprises installent chez elles. En complément, les clients peuvent aussi choisir un mode infogéré dans lequel l'application de CRM est hébergée chez des prestataires, HP par exemple.

C'est un modèle équivalent qui devrait être mis en place à l'avenir avec les ERP de la gamme Dynamics (il y a quatre produits, mais seuls deux d'entre eux, NAV et AX, disposent d'une base significative en Europe). « Cette évolution technologique des ERP vers le cloud a été entamée depuis longtemps », explique Virginie Garlasain, « avec l'idée d'avoir une solution utilisant le même code pour la solution traditionnelle et pour l'offre en ligne, en permettant le passage de l'une à l'autre ».

Un guide d'accompagnement pour les partenaires

A Atlanta, conscient de l'inquiétude que cette annonce pourrait susciter parmi les partenaires, Kirill Tatarinov (en photo), responsable de la division Microsoft Business Solutions, s'est voulu rassurant. « Quoique nous fassions, nous emmènerons l'écosystème ERP avec nous dans le cloud. Il est extrêmement important pour nous de le faire. Tous ceux qui ont amené Dynamics jusqu'à vous seront là dans le cloud », a-t-il promis aux quelques milliers d'utilisateurs réunis devant lui (9 300 personnes attendues en quatre jours).

L'éditeur de Redmond a prévu d'aborder cette semaine la façon dont ses partenaires pourront profiter de ce modèle de déploiement des ERP dans le cloud. D'abord, les partenaires vont pouvoir vendre des applications verticales adaptées au cloud, des services et des add-on à travers la place de marché Dynamics. « Microsoft a par ailleurs sorti un guide d'accompagnement des partenaires vers le modèle cloud », indique Virginie Garlasain.

Cela dit, on ne voit pas comment Microsoft pourrait se passer de partenaires pour accompagner les clients de ses ERP dans l'environnement cloud, compte-tenu de la nécessité d'adapter la solution en fonction des besoins de chaque entreprise. Il serait de toutes façons très imprudent de la part de l'éditeur de mettre de côté son vaste réseau de distributeurs.

Parmi les concurrents de Microsoft sur le terrain des PME, SAP propose trois offres dont deux à installer classiquement (Business One et All-in-One) et le troisième uniquement accessible dans le cloud, Business ByDesign.

Le concept du multitenant pourrait évoluer

Le déploiement des ERP Dynamics sur Azure se fera donc en mode multitenant, architecture qui permet à de nombreux clients de partager la même instance applicative, tout en conservant un mode privé pour leurs données. Il se différencie du modèle hébergé infogéré dans lequel chaque client dispose de sa propre instance d'application. En dehors les économies d'échelle qui réduisent les coûts, le mode multitenant permet à l'éditeur de mettre son application à jour régulièrement et facilement. Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, est l'un des défenseurs les plus vibrants du multitenant. Il compare cette architecture à un immeuble de bureaux où de nombreuses entreprises ont des locaux fermés et privés, mais partagent les lignes électriques, les canalisations et les autres éléments de l'infrastructure. Cela constitue toujours une technologie importante pour le cloud, mais sa pertinence décline à mesure que l'industrie IT réalise des avancées dans la gestion des machines virtuelles, estime pour sa part Kirill Tatarinov, de Microsoft. Il considère aussi que l'expérience acquise par l'éditeur avec la mise à disposition mondiale de CRM Online(*) conjuguée aux progrès techniques, aideront à baisser le coût de l'ERP dans le cloud.

Cela dit, le vice-président ne donne encore que peu de détails sur la tarification des gammes dans le cloud. « Nous pourrions faire des choses différentes suivant les produits », a-t-il indiqué. De nombreux clients paient déjà le logiciel sur un modèle de souscription qui sera aussi proposé pour les produits Azure Dynamics.

Microsoft ne s'attend pas à une forte migration des clients Dynamics dans le cloud, a reconnu Kirill Tatarinov. « Dans le monde des ERP, vous voyez principalement des déploiements mixtes ». Par exemple, une entreprise pourrait décider d'utiliser Azure pour donner accès à l'ERP à ses équipes de ventes ou de techniciens itinérants, tandis que ses équipes administratives utiliseraient un ERP installé en interne.

Ecrire du code à exploiter sur site et dans le cloud

Les processus de personnalisation des ERP Dynamics pour Azure devraient se mettre en place en douceur pour les partenaires qui conçoivent actuellement des extensions et des applications verticales pour les actuels modèles de déploiements, a annoncé Kirill Tatarinov. Un nouvel outil de configuration arrivera avec la version 2012 de Dynamics AX (prévue pour août de cette année), ERP qui sera lui aussi disponible sur Azure à terme. Selon le vice-président, cet outil devrait permettre d'améliorer sensiblement le logiciel sans écrire de code. Les développeurs pourront aussi continuer à utiliser C# ou d'autres langages de l'environnement .Net.

Microsoft prévoit de fournir aux partenaires et clients des guides et méthodologies pour écrire du code qui s'exploitera indifféremment sur site ou dans le cloud, a assuré Kirill Tatarinov. Mais il est toujours possible qu'une personnalisation donnée ne soit pas entièrement compatible avec un déploiement dans le cloud, suivant la façon dont elle a été écrite.

Pour Frank Scavo, associé de la société de conseil IT Strativa, l'option cloud peut faire la différence sur les nouvelles ventes d'ERP ou dans le cas de clients qui cherchent quelque chose de nouveau. En revanche, il pense que les actuels utilisateurs de Dynamics pourraient trouver plus confortables de conserver leurs installations telles quelles. Surtout s'ils n'ont rien qui les pressent de passer au cloud. Mais il faut bien que Microsoft apporte une réponse face à la pression concurrentielle qu'exercent sur lui les éditeurs d'ERP qui opèrent déjà en mode cloud (outre SAP, on trouve aussi NetSuite aux Etats-Unis et bientôt Oracle avec Fusion Apps).
Sur Convergence, Microsoft a également parlé de Dynamics AX 2012, dont la bêta sera livrée ce mois-ci. « Cette prochaine version a déjà suscité un certain enthousiasme lorsqu'elle a été évoquée à Seattle, à l'occasion de la conférence Technical Summit », assure Virgine Garsalain, responsable de produits Dynamics au sein de la filiale française. « Elle sera intégrée avec les toutes dernières versions des produits collaboratifs et son interface inspirée d'Office sera améliorée [à la façon de ce que NAV propose dans ce domaine]. L'intégration Excel, par exemple, est bidirectionnelle sur les aspects de budgétisation », explique-t-elle. Il est possible d'une part d'envoyer un budget sous Excel puis de réintégrer les informations budgétaires dans la base de données AX ».

Par ailleurs, aux quatre fondations métiers que Dynamics AX propose déjà sur quatre secteurs d'activités (distribution, retail, services, industrie) s'en ajoute maintenant une cinquième : le secteur public. « Toutes ces macro-verticalisations, développées par la R&D de Microsoft en s'inspirant de ce qu'ont fait nos partenaires -GFI, par exemple, en France- coexistent dans une seule solution », rappelle Virginie Garlasain en ajoutant que ces améliorations se font sans « sacrifier à l'agilité puisque l'on peut faire cohabiter des processus métiers gérés de façon séparés. Au niveau du développement, pour permettre cette agilité, on met moins de logique applicative en code en dur dans la solution pour travailler sur des modèles naturels et unifiés avec des workflows graphiques et disposer d'une couche de développement faisant appel à des composants modélisés ».

Nouveau également sur Dynamics AX 2012 : les développements pourront se faire à partir de Visual Studio. « Jusqu'à présent, on utilisait l'IDE MorphX ». Enfin, comme avec Dynamics NAV, la nouvelle interface combine une navigation en mode web et Office. S'y ajoute la possibilité de disposer pour les utilisateurs en atelier d'interfaces qui s'utiliseront à partir d'écrans tactiles.

Microsoft Dynamics AX 2012 - Tableau de production Kanban
Tableau de gestion de production Kanban (cliquer ici pour agrandir l'image)

(*) uniquement disponible aux Etats-Unis pendant deux ans, l'application est maintenant proposée sur quarante marchés.



Recevoir les horaires de bus sur son smartphone dans le 93

- par Bertrand Lemaire

Les usagers des transports en commun opérés par Véolia vont pouvoir accéder aux horaires de bus à partir de leurs smartphones.

Un code 2D pour accéder aux horaires de bus en temps réel

Véolia Transport Seine Saint-Denis est le premier site de l'opérateur de transports en commun à proposer un accès aux horaires de bus en temps réel aux usagers dotés de smartphones. Le STIF (Syndicat des Transports d'Ile de France) a en effet financé l'équipement des bus de l'opérateur en système de géolocalisation relié à un SI central qui permet de calculer les horaires réels de passage dans chaque arrêt des lignes concernés. Pour l'instant, le quart des véhicules est équipé.

En taguant chaque arrêt par un code barre 2D, l'opérateur facilite l'accès à l'information par les voyageurs. Une application iPhone et Blackberry permet la reconnaissance du code. Il suffit aux usagers de flasher le code avec leurs smartphones pour être dirigés vers un site web mobile donnant les informations recherchées.

vendredi 8 avril 2011

Google veut transformer YouTube en concurrent des chaînes de télé

Google veut transformer YouTube en concurrent des chaînes de télé

- par Relaxnews
Google, maison-mère de YouTube, prévoit une réorganisation majeure de la plateforme vidéo sous forme de chaînes thématiques, d'après le quotidien économique américain The Wall Street Journal du 7 avril.

Une initiative créée dans le but de concurrencer frontalement les chaînes de télévision traditionnelles sur le marché des contenus à destination des téléviseurs connectés. La réorganisation devrait mettre en avant des chaînes de programmes autour de thématiques comme le sport, le cinéma ou encore la musique. Ces chaînes devraient se garnir de contenus professionnels spécialement produits pour les alimenter ou issus de chaînes câblées. Google aurait déjà contacté des producteurs hollywoodiens en ce sens. Près de 100 millions de dollars devraient être investis. Les changements, progressifs, devraient survenir avant fin 2011.

YouTube n'a pas souhaité confirmer l'information, rapporte le Wall Street Journal. La plateforme tente aussi de s'imposer dans l'univers de la vidéo à la demande. Troisième site mondial en termes de visites uniques, le site a basé sa gloire sur ses vidéos générées par les internautes. Des contenus que YouTube continuera d'explorer.

jeudi 7 avril 2011

Linux fête ses 20 ans d'existence

Linux fête ses 20 ans d'existence
 - par Jean Elyan avec IDG NS

En l'honneur du 20e anniversaire du système d'exploitation Linux, la Fondation Linux a donné le départ de célébrations qui s'étaleront sur plusieurs mois : au programme, une série de festivités, de concours et d'événements mais également des annonces importantes attendues de la part de trois de ses groupes de travail. Un nouveau site web 20ème anniversaire a été ouvert pour l'occasion, sur lequel on trouve le calendrier des diverses initiatives programmées pour les mois à venir, y compris des concours et une nouvelle bourse destinée à soutenir la formation.

Le 25 aout 1991, Linus Torvalds annonçait au plus grand nombre la disponibilité de son système d'exploitation Linux dans un message posté sur Usenet. Depuis, Linux est devenu un élément essentiel du monde informatique où il a tranquillement conquis de nombreux domaines innovant dans lequel sa présence semble aller de soi. Depuis, Linus Torvalds est devenu chercheur pour la Fondation Linux, laquelle se consacre à promouvoir le développement de ce système d'exploitation gratuit et Open Source.

Petite histoire de Linux
Dans sa nouvelle vidéo de présentation, la Fondation Linux revient sur un certain nombre de moments importants de l'histoire de Linux. Elle invite également - à partir de maintenant et jusqu'au 2 juillet  - les supporters de l'OS à réaliser et à présenter à son concours annuel leurs propres vidéos. Petite nouveauté de cette troisième édition : pour la première fois, c'est Linus Torvalds lui-même qui présidera le jury qui choisira parmi les vidéos proposées, celle qui montre le mieux l'impact du système d'exploitation sur l'informatique, le monde de l'entreprise, ou la culture au cours des 20 dernières années et jusqu'à aujourd'hui. Les frais d'inscription et d'hôtel, pour assister au LinuxCon en Amérique du Nord ou en Europe, au SXSW 2012, ou au Festival du Film de Los Angeles, seront offerts au vainqueur.


Jeu de disquettes avec une des premières versions de Linux, crédit photo : Shermozle

Un impact majeur sur l'informatique
«L'histoire de Linux comporte de nombreux chapitres et il n'y a littéralement aucune limite à l'innovation à laquelle le système d'exploitation peut contribuer dans le futur, » a déclaré Amanda McPherson, vice-présidente du marketing et des programmes de développement à la Fondation. « Nous sommes impatients de voir comment les utilisateurs vont illustrer l'impact qu'a eu Linux sur l'informatique et notre société. » En attendant, on peut voir ou revoir ce qu'avaient proposé les gagnants des éditions 2009 et 2010 sur le site Linux.com.

La distribution Red Hat 6.0 en 1999

Cette année, la Fondation organise également un concours de design de T-shirt et propose aux fans d'enregistrer des messages pour évoquer leurs meilleurs souvenirs sur Linux. Leurs témoignages seront diffusés toute l'année sur place dans un espace dédié à l'évènement. Linux.com proposera une sélection des meilleurs récits.
Un groupe de travail sur la haute disponibilité
Par ailleurs, la Fondation Linux lance un nouveau programme de bourses destinées à financer la formation de développeurs Linux, « ceux qui seront amenés à façonner les 20 prochaines années de l'informatique. » Les détails de ce programme seront connus prochainement. Il ne faut pas non plus oublier les annonces faites par le groupe de travail lors du Collaboration Summit que la Fondation a organisé à San Francisco. En particulier la disponibilité de la version finale 1.0 du Projet Yocto et  de la spécification Carrier Grade Linux version 5.0, ainsi que la mise en route d'un groupe de travail chargé d'optimiser le noyau Linux pour la haute disponibilité, un projet 100% Open Source.
On doit déjà au système d'exploitation de Linus Torvalds d'avoir procuré deux décennies de liberté. Il ne fait aucun doute que Linux en apportera encore bien d'autres.

Microsoft et Toyota ensemble sur un projet de smart grid

Microsoft et Toyota ensemble sur un projet de smart grid
 - par Véronique Arène avec IDG News Service
Selon la presse économique japonaise, le géant des logiciels et le constructeur automobile nippon travaillent au développement d'un projet destiné à réduire la consommation énergétique dans les voitures. Dans une vidéo mise en ligne ce soir le patron de Microsoft et celui de Toyota présenteront les détails de ce partenariat. 

Microsoft et Toyota Motor ont annoncé, mercredi dernier, qu'ils allaient collaborer ensemble. Les détails du partenariat entre le géant des logiciels et la plus grande marque d'automobiles japonaises seront dévoilés ce soir à 19 heures (heure française) Une vidéo réunira Steve Ballmer, PDG de Microsoft, et Akio Toyoda, président de Toyota pour annoncer leur partenariat commun. Selon la presse économique japonaise,  les deux groupes prévoient de travailler sur un standard mondial qui permettra de réduire a consommation énergétique dans les voitures. Le projet portera sur le développement d'une technologie smart grid grâce à laquelle l'électricité pourra être utilisée d'une manière plus efficace et être exploitée à partir de ressources renouvelables.

Un accord passé l'an dernier avec Ford

Les travaux incluront le développement de logiciels qui mesureront le niveau de la batterie et indiqueront la quantité d'énergie générée par les énergies renouvelables.
Toyota a un fort intérêt dans le smart grid. Le constructeur a en effet besoin de développer des systèmes et des bornes de recharge pour les futures voitures électriques. De son côté, Microsoft possède déjà un système de gestion énergétique pour la maison, baptisé Hohm. L'an dernier, la firme de Redmond avait déclaré qu'elle collaborerait avec Ford Motor pour ajouter Hohm aux véhicules électriques commercialisées par le constructeur automobile américain. La solution détermine à quel moment doit s'effectuer la recharge électrique  pour les véhicules hybrides de type plug-in.

Pourquoi Google a besoin d'un Android moins ouvert

Pourquoi Google a besoin d'un Android moins ouvert
 - par Jean Elyan avec IDG NS

L'Open Source est une arme à double tranchant pour Google Android : d'un côté, il rend la plate-forme plus attractive, mais de l'autre il menace de l'enliser à cause d'une inévitable fragmentation.

L'OS Android de Google est une force mobile avec laquelle il faut désormais compter. Les smartphones sous Android ont rapidement atteint le sommet, et les tablettes sous Android deviennent un concurrent sérieux à l'iPad d'Apple. La nature «ouverte» d'Android a contribué à son succès, mais le manque de contrôle sur l'écosystème de l'OS de Google a favorisé l'installation d'un environnement déroutant pour les développeurs d'applications et pourrait, à terme, nuire à la plate-forme.



Une enquête réalisée par Appcelerator en janvier auprès des développeurs d'applications a montré que 88 % d'entre eux estimaient qu'Android était la plate-forme mobile la plus ouverte, et 76 % pensaient qu'elle était «la mieux placée pour être intégrée à l'avenir dans un nombre important de périphériques connectés. » Près des deux tiers des personnes interrogées considèrent qu'Android est, parmi les plateformes mobiles, celle qui offre les meilleures perspectives à long terme.
Android, combien de versions ?
Cependant, une question se pose de plus en plus : « de quel Android parle-t-on? » La popularité de l'OS mobile de Google ouvre sur un marché potentiellement lucratif pour les développeurs d'applications. Mais, pour eux, le problème est de savoir pour quel Android ils développement : un smartphone sous Android ou une tablette Android ? Pour quelle version ? Est-ce que l'application sera optimisée pour fonctionner avec différents matériels exécutant un certain Android ? Quelle plate-forme distribuera l'application ? Al Hilwa, analyste chez IDC, reconnaît que la fragmentation de la plate-forme devient un problème.



La variété des appareils et les options logicielles disponibles ajoutent à la complexité pour concevoir et tester des applications. Il devient donc plus difficile de produire une application unique qui fonctionne dans tout l'écosystème Android. Mais selon l'analyste, la vraie préoccupation est ailleurs : plutôt que de faire l'effort d'optimiser une application pour tirer parti des différents scénarios matériels, les développeurs vont répondre au plus petit dénominateur commun, ce qui finira par dégrader l'expérience globale et nuira à Android en réduisant son potentiel. Selon Al Hilwa « ce n'est pas irrémédiable, mais c'est comme demander à un pétrolier de modifier sa route, il faut une intervention ferme et durable de la part de Google pour redresser la situation. »
Une fragmentation sur plusieurs niveaux
Scott Schwarzhoff, vice-président du marketing chez Appcelerator, souligne qu'il existe plusieurs niveaux de fragmentation pour les développeurs d'applications en général. Un développeur doit faire face à la fragmentation au niveau de l'OS - Android vs iOS vs Windows Phone 7, plus la fragmentation des différentes versions d'Android en fonction de la plate-forme matérielle et du fabricant ; au niveau des compétences lors de la programmation - Java vs Objective-C vs .Net; au niveau du périphérique - smartphone vs tablette ; et au niveau de la distribution - App Store vs Android Market vs MarketPlace sans parler des plates-formes alternatives de vente d'applications Android (Amazon par exempe). « Dans ce contexte, le risque pour le développement mobile est extrêmement élevé, si un développeur ne s'arrange pas pour mieux organiser et optimiser ses équipes et pour construire une architecture mobile intégrée capable d'évoluer pour répondre aux problèmes de fragmentation évoqués, » explique-t-il.

Google a déjà plus ou moins admis que le terme «ouvert» est plus un buzz marketing qu'une culture pour Android. Il est «ouvert» par rapport à iOS d'Apple, mais ne s'ouvre pas dans le vrai sens d'un projet open source, ouvert aux ajouts de développeurs tous azimuts. Google continue d'ailleurs de contrôler le code source, comme il décide de la sortie et de la distribution des nouvelles versions. Cependant, Google doit travailler plus étroitement avec les fournisseurs de terminaux tournant sous Android et établir des contraintes matérielles minimales pour les appareils. Il doit inciter aussi à une plus grande cohérence dans la livraison des mises à jour de l'OS, de sorte que les développeurs d'applications Android n'aient pas à subir cette multiplicité d'options possibles, très déroutantes pour eux.

mardi 5 avril 2011

Free mobile prépare un forfait illimité à 50 euros par mois

Free mobile prépare un forfait illimité à 50 euros par mois
- par Relaxnews
Free, qui entend commercialiser une offre mobile au début de l'année 2012, pourrait proposer des abonnements illimités à moins de 50 euros par mois, a annoncé Xavier Niel, patron de la maison mère du fournisseur d'accès à Internet, dans l'émission Capital. Selon le fondateur de Free, une offre illimitée à environ 50 euros par mois permettrait déjà de générer près de 50% de profit, soit 25 euros.
Le groupe Iliad, propriétaire de l'opérateur Free, avait annoncé, en mars dernier, vouloir couvrir 27% de la population française d'ici janvier 2012 avec son offre de téléphonie mobile.
Crédit photo : Nokia

L'IEEE travaille sur la standardisation du cloud computing

  - par Jean Elyan avec IDG NS

L'IEEE travaille sur la standardisation du cloud computing


L'organisme de normalisation IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) a décidé de s'impliquer dans le cloud computing, à commencer par deux projets de développement liés à l'interopérabilité.

Institut à but non lucratif, l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) compare l'état du cloud computing actuel à celui dans lequel se trouvait l'Internet à ses débuts. Le cloud computing est promis à une croissance explosive, mais « sans un cadre commun et flexible capable de garantir l'interopérabilité, l'innovation pourrait s'essouffler et confiner les utilisateurs dans un écosystème fonctionnant en vase clos, » avertit l'organisme dans un communiqué.

Dans le cadre de son action de promotion du cloud, l'IEEE a mis sur pied deux groupes de travail, P2301 et P2302, lesquels sont chargés de plancher sur une grande variété de domaines. Ainsi, le groupe de travail P2301 doit prendre en charge la normalisation de la portabilité du cloud et son management, qui fait intervenir un certain nombre de formats de fichiers et d'interfaces. Quant au groupe de travail P2302, il s'attachera à avancer sur la question de l'interopérabilité de nuage à nuage et sa fédération. Il travaillera, par exemple, sur la normalisation des passerelles qui peuvent gérer l'échange de données entre clouds.

La standardisation, un frein à l'innovation ?

Selon David Bradshaw, directeur de recherche pour l'European SaaS et les services cloud d'IDC, « d'une manière générale, la normalisation dans le domaine du cloud computing est considérée comme une excellente chose, car elle permettra aux entreprises d'utiliser le cloud computing de façon plus efficiente et avec plus de confiance. » Cependant, étant donné que le «cloud computing» en est encore à ses débuts, il y a aussi, selon David Bradshaw, « un risque à vouloir définir trop précisément la façon dont les choses devraient fonctionner. » Selon lui, cela pourrait avoir un effet contraire et empêcher l'innovation.

Le nombre d'organismes travaillant à la standardisation du cloud computing est pléthorique. Même la Commission européenne s'est impliquée dans le domaine. Pour le directeur de recherche d'IDC, la meilleure chose qui puisse arriver serait qu'ils aient la bonne idée de travailler ensemble de façon à éviter la fragmentation des standards normatifs. C'est au niveau de la plate-forme que le besoin de normalisation est le plus urgent. « Cela permettrait aux entreprises de déplacer la charge de travail d'un fournisseur de cloud à l'autre, » a t-il dit. La Cloud Computing Initiative de l'IEEE est présidée par Steve Diamond d'EMC et les groupes de travail sont présidés par David Bernstein, directeur général de la société de conseils Cloud Strategy Partners.

Avec ses systèmes de recharge, Logica mise sur le développement des voitures électriques

Avec ses systèmes de recharge, Logica mise sur le développement des véhicules électriques
- par Véronique Arène

Investissant sur les technologies de transports éco-responsables,  la SSII s'implique dans la lutte contre les émissions de gaz carbonique, grâce à son boîtier EMO, et à sa solution de recharge pour véhicules électriques.
Spécialisée dans l'intégration technologique et informatique, la SSII britannique Logica explore le marché des transports intelligents. A l'occasion de l'édition 2011 du rallye Aicha des Gazelles, 85 des 120 équipages inscrits ont été équipés par Logica d'un boîtier pilote EMO (Emissions Monitoring) destiné à  mesurer les émissions de gaz carbonique en temps réel. Un challenge sur une étape récompensait le moyen de locomotion ayant la plus faible empreinte carbone. Le système se base sur le comportement du conducteur et non sur le type du véhicule qu'il conduit. Il se compose d'un boîtier, produit par les équipes indiennes de Logica, connecté à l'ordinateur de bord de la voiture. Une synthèse par SMS est envoyée au conducteur à chaque fin d'étape et lui indique s'il a été bon ou pas en matière d'éco-conduite. A titre indicatif, une fois commercialisé, le forfait s'élèvera à un euro par mois.

Répondre à des problématiques environnementales, énergétiques et sociétales

Afin d'accompagner la venue d'un véhicule électrique de La Poste (voir illustration principale) permettant de faire les déplacements sur le bivouac et d'assurer la liaison avec le parc technique sur le rallye, Logica et son partenaire Alfen ont également mis au point un prototype de station de recharge mobile (voir ci-dessous). Pour limiter l'impact de cette voiture sur l'empreinte carbone, la borne de charge était alimentée par 3 panneaux photovoltaïques installés sur une plate-forme roulante. La borne de recharge rapide, qui n'en est qu'au stade expérimental en France, a déjà été déployée à plus de 100 exemplaires à Amsterdam. La maintenance du système est assurée directement de Hollande via le système de management Logica CiMS.


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10 000 bornes de services activées dans le cadre du projet E-Laad

La première étape du projet E-Laad porte dans un premier temps sur la mise en place d'un système de borne réseau à base de cartes RFID préchargées ne nécessitant aucune transaction financière, en dehors d'un forfait de mise en service. La seconde étape, en cours de développement, vise à introduire plusieurs opérateurs de mobilité, chacun offrant des services à la borne. En parallèle, se monte un registre national des bornes pour assurer l'interopérabilité entre les différentes initiatives pilotes aux Pays-Bas. Une chambre de compensation permettra d'assurer l'équilibrage des transactions physiques et financières, le cas échéant l'affection des bons fournisseurs d'énergie.

Le système de management Logica CiMS qui permet d'assurer la maintenance est aujourd'hui utilisé par la fondation E-Laad pour gérer plus de 100 bornes de recharge rapide pour véhicules électriques à Amsterdam. La solution permet à E-Laad de fournir à ses abonnés un moyen de paiement efficace, des services complémentaires comme le suivi de la consommation et le management du parc de bornes.

Logica a alimenté les réflexions en France via des groupes de travail ministériels à partir des retours d'expérience de l'initiative E-Laad aux Pays-Bas.  Le projet a permis à 51 bornes de recharge électriques d'être installées dans ce pays  à ce jour. 35 bornes supplémentaires naissent chaque semaine et 10 000 bornes de recharges devraient être mises en services d'ici à 2020.

L'iPhone 5 retardé suite à la paralysie d'une usine Sony

L'iPhone 5 retardé suite à la paralysie d'une usine Sony
- par Jean Elyan avec IDG NS

C'est vendredi soir, alors qu'il s'entretenait avec Walt Mossberg du Walt Street Journal sur la scène du Cargenie Hall, que le PDG de Sony, Howard Stringer, a livré deux informations qui méritent un certain décryptage : d'une part, il a annoncé que l'iPhone 5 sera équipé d'un capteur photo de 8 mégapixels réalisé par Sony, et d'autre part que la prochaine version du smartphone d'Apple pourrait être retardée.


Seth Weintraub, du site 9to5Mac, assistait à l'entretien sur la scène du Cargenie Hall entre Walt Mossberg,du Walt Street Journal, et le PDG de Sony, Howard Stringer. Il en a fait un compte rendu en direct sur son blog. Voici ce qu'il a écrit : « Howard Stringer vient de dire que leur usine de Sendaï (voir illustration ci-dessous) qui fabrique les capteurs de la caméra a été touchée par le récent séisme suivi par le tsunami. Dans un même souffle, il a dit quelque chose concernant les capteurs et que leur livraison à des sociétés comme Apple serait retardé. En d'autres termes : « Nos meilleurs capteurs sont fabriqués dans l'une des usines touchée par le tsunami... Ce sont ceux destinés aux iPhone et iPad d'Apple. »


« Ils nous achètent nos meilleurs capteurs ? »
« Donc, le PDG de Sony semble avoir confirmé une rumeur entendue un peu plus tôt, selon laquelle l'iPhone serait équipé d'une caméra de 8 mégapixels dont le capteur est fabriqué par Sony, » conclut John Stokes de Art Technica. Cependant Jessica Vascellaro, une blogueuse du Wall Street Journal, qui a également couvert l'événement de Carnegie Hall, fait remarquer que Sony n'était pas le fournisseur actuel d'Apple. « On ne sait pas de quels appareils parlait le PDG de Sony, d'autant que l'entreprise n'est pas connue pour fournir à Apple des composants clés pour sa caméra, notamment le capteur d'image. Une porte-parole de Sony a refusé de commenter et un porte-parole d'Apple n'a pas pu être joint pour commentaire, » écrit-elle.

Une première pour Sony

Selon TheStreet.com, cela fait un an qu'Apple a choisi une puce Sony pour l'appareil photo de 8 mégapixels de l'iPhone 2011 (sans doute l'iPhone 5) en remplacement de son fournisseur actuel OmniVision. Le site tient cette information de Rodman Renshaw, analyste chez Ashok Kumar, qui avait prédit ce changement en se basant sur des éléments recueillis auprès de fournisseurs et de fabricants. Si les informations concernant le capteur photo sont vraies, cela signifie que les utilisateurs d'iPhone pourront profiter d'une bien meilleure qualité d'image sur leurs appareils mobiles. Actuellement, l'iPhone 4 est équipé d'un capteur photo de 5 mégapixels avec flash LED.

Sur Cloudforce Paris, Marc Benioff met en garde contre « les faux clouds »

- par Maryse Gros
Sur Cloudforce Paris, Marc Benioff met en garde contre « les faux clouds »
Pas d'annonces ce matin sur Cloudforce 2011, quelques jours à peine après le rachat de Radian6, un spécialiste de l'analyse des réseaux sociaux, mais une talentueuse piqure de rappel sur le cloud selon Marc Benioff.

Marc Benioff, le bouillant fondateur de Salesforce.com, était à Paris ce mardi 5 avril sur Cloudforce 2011 (au Cnit de La Défense) où 1 500 personnes s'étaient inscrites. Peu avare de formules comme à son habitude, lui qui est depuis des mois passé au « cloud 2 », mobile et social, il rappelle que sa mission est rien moins que de « mener, fédérer et promouvoir le cloud » et changer les choses dans l'industrie IT. Précurseur, s'il en est, de ces technologies, il s'est plu à rappeler qu'il y a dix ans, il n'avait guère attiré sur ce thème qu'une poignée de personnes lorsqu'il avait présenté en France son application de gestion de la relation client (CRM) en ligne. On ne parlait alors ni de cloud, ni de SaaS, bien sûr, et pourtant il s'agissait bien de cela, déjà. Aujourd'hui, sa société compte 92 300 clients « payants », insiste-t-il, et vise les 2 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur son exercice en cours (qui s'achèvera fin janvier 2012) contre 1,66 Md$ l'an dernier.

A l'heure d'un Facebook qui réunit 500 millions d'utilisateurs et d'un Twitter qui en draine 300 000 par jour, Marc Benioff affirme n'avoir « jamais vu un tel niveau d'innovation et d'enthousiasme dans notre industrie ». Sur son propre réseau social, Chatter, Salesforce.com compte maintenant 80 000 clients actifs qui affirment recevoir ainsi moins d'emails (-32%) et se réunir moins souvent (près d'un tiers de réunions en moins). La mobilité est conjuguée à tous les niveaux et les démonstrations de ce matin se sont déroulées sur diverses tablettes et smartphones, de l'iPad 2 au Venue Pro sous Windows Phone 7 de Dell, en passant par les Blackberry et terminaux sous Android. Adoubé par Marc Benioff, Loïc Le Meur, fondateur de Seesmic (agrégation de réseaux sociaux), expliquera plus tard comment il a intégré Chatter sur Windows Phone 7 en quatre semaines, sans même se rapprocher des équipes de Salesforce.com, les API Rest de Salesforce étant très proches de celles de Twitter et de Facebook.

Marc Benioff et Loïc Le Meur
Marc Benioff et Loïc Le Meur (cliquer ici pour agrandir l'image)


Pour développer dans le cloud, de Java à Ruby
Sur le mode humoristique, Marc Benioff a invité l'assistance à se méfier des faux clouds qui ne sont pas multitenants et qui n'apportent aucune efficacité, aucune liberté, aucune économie et ne respectent pas l'environnement(*). « Actuellement, tout le monde dit « nous sommes le cloud » alors qu'ils se contentent de présenter un rack. La virtualisation, ce n'est pas non plus le cloud. » C'est une antienne qu'il reprend souvent. Du côté des outils de développement dans le cloud, Salesforce.com met désormais en avant, outre Appforce pour ses applications internes et Siteforce pour les sites web, l'environnement VMforce pour concevoir des applications Java d'entreprise à proposer comme un service, et Heroku pour les applications Ruby. « L'approche est de vous donner accès à n'importe quel langage pour développer rapidement », en écrivant le code, testant, configurant, déployant dans le cloud. Il prévoit d'offrir davantage de langages à l'avenir. Son argument est de pouvoir créer des applications cinq fois plus vite pour un coût divisé par deux. Un argument qui, bien sûr, ne vaut pas pour tous les types d'application, lui fera-t-on justement remarquer un peu plus tard lors d'une session de questions-réponses.

Illustration d'ouverture : Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, ce matin sur Cloudforce 2011 (au Cnit de la Défense) - Crédit : M.G.

(*) A l'occasion de la conférence de Davos, Marc Benioff dit avoir demandé à Craig Mundie, responsable de la recherche et de la stratégie de Microsoft, combien de serveurs les clients de Salesforce.com auraient dû installer s'ils n'avaient pas opté pour le SaaS. Un million de serveurs, aurait-il répondu, alors que Marc Benioff dit n'en utiliser 2 000 dans ses datacenters. Ce qui le conduit à affirmer que ses solutions sont 95% plus efficace que le logiciel traditionnel si l'on se penche sur la quantité de CO2 dégagée par transaction. Du côté de la consommation énergétique, Salesforce.com se dit 64% moins gourmand qu'un cloud privé.


Démonstration sur Cloudforce 2011
Dans cette démonstration, présentée par Jean-Louis Baffier, directeur avant-ventes Europe du Sud de Salesforce.com, on voit le fil Chatter intégré à l'application de gestion des ventes.