mercredi 20 juillet 2011

Percée de la géolocalisation à l'intérieur des bâtiments

Les aéroports ou les centres commerciaux géolocalisent leurs visiteurs en tirant partie de leur infrastructure Wi-Fi. Explications.

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L’application My Way Aéroport de Paris disponible sous Android, permettant au mobinaute d’être guidé dans l’aéroport Roissy Charles De Gaulle, s'appuie sur une technologie de géolocalisation utilisant la couverture radio Wi-Fi existante des aérogares parisiens. Ce recours pallie la déficience de la réception des signaux GPS à l'intérieur des bâtiments. La géocalisation s'appuie sur les points d'accès Wi-Fi qui émettent à intervalle régulier un signal capté par le mobile. Pour déployer l'application My Way, Hub Telecom (filiale d'Aéroport de Paris) a eu recours à la société française Polestar, qui lui a fourni cette technologie(cf encadré ci-dessous), baptisée Neo Campus. Un algorithme de géolocalisation identifie la position de l’utilisateur et fournit ces données à un logiciel de navigation, embarqué sur le téléphone, qui le guide à l’intérieur du bâtiment.

Un potentiel pour les campus ou les musées

En l'occurrence, l'application My Way Aéroport de Paris aide les usagers à s’orienter dans les aérogares de Roissy. Le passager a la possibilité de savoir où il se situe dans le terminal, d'être guidé vers différents lieux utiles en suivant un itinéraire, d'obtenir des informations sur les emplacements des espaces de détente et de services, de classer ses recherches dans des favoris et d'y accéder directement. La technologie de la société Polestar a également été déployée dans le centre commercial Les Quatre Temps, à la Défense, près de Paris.
La géolocalisation indoor peut aussi concerner d'autes sites de passage (campus industriels, musées…). De même, d'autres sociétés proposent des solutions techniques comparables de géolocalisation Wi-Fi comme le Français Insiteo. Cette société toulousaine revendique, depuis avril 2011, l'équipement d'un important centre commercial de 230 boutiques en Catalogne, près de Barcelone.

La géolocalisation Wi-Fi : comment cela fonctionne

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Pour tirer parti de la localisation de la force du signal émis par les points d’accès d’un réseau Wi-Fi déjà déployé, un travail préalable de relevés « in situ » permet de cartographier le site cible à couvrir. Cette cartographie réalisée et saisie dans une base de données, le système va alors, pour chaque émetteur de signaux à localiser (smartphone Wi-Fi), rechercher le point le plus proche, sur cette base de référence, pour positionner ce mobile. C'est l’algorithme de géolocalisation qui identifie la position de l’utilisateur et fournit ces données à un logiciel de navigation, embarqué sur le téléphone, qui le guide à l’intérieur du bâtiment. La précision de la localisation varie de trois à cinq mètres selon la densité des points d'accès Wi-Fi.

dimanche 17 juillet 2011

jeudi 7 juillet 2011

Culture geek : des robots aussi fascinants qu'angoissants

Une idole de la pop totalement virtuelle, des muscles contrôlés électriquement ou une main de ninja robotisée. Les recherches cybernétiques ouvrent des perspectives incroyables mais aussi des possibilités de détournement inquiétantes.



Google va supprimer les profils privés le 31 juillet

Dès la fin du mois, les titulaires d’un compte Google ne pourront plus dissimuler leur profil sur Internet. Un problème qui n’en est pas un.

Pour vivre heureux, vivez cachés. Les titulaires d’un compte Google vont devoir abandonner cette devise. A partir du 31 juillet, le moteur supprimera tous les profils privés et les informations renseignées par les internautes seront donc susceptibles de remonter lors d’une recherche sur Google. Il faudra rendre son compte public pour le conserver.
La mesure ne date pas d’aujourd’hui. Le site Thenextweb l’avait repérée dans les conditions générales d’utilisation de Google dès le mois de mars dernier. Mais elle prend toute son importance alors que Google vient d’ouvrir son propre réseau social, Google+. Les membres de ce service ne pourront donc pas réserver l’accès à leur profil à leurs amis, comme c’est le cas sur Facebook.
Cela pose-t-il pour autant un problème de vie privée ? Pas vraiment. Car la création d’un profil sur Google+ n’exige pas de dévoiler sa vie privée. Il suffit d’indiquer son identité et son sexe. Libre ensuite à chacun de rendre public un plus grand nombre d’informations, et d’en réserver certaines à ses amis.

La réalité augmentée gagne les cockpits


Lors du dernier Salon du Bourget, les équipementiers aéronautiques ont dévoilé une nouvelle génération d'instruments de vol. La réalité augmentée y fait une apparition remarquée. 

La réalité augmentée est désormais bien connue du grand public. Les applications marketing l'ont popularisée sur micro-ordinateur et, de plus en plus, sur mobiles. Ses applications professionnelles se multiplient et aujourd'hui, ce sont les pilotes d'avion de ligne qui voient leur charge de travail réduite grâce à des modes d'affichage évolués.
Le dernier Salon du Bourget a ainsi été l'occasion pour plusieurs équipementiers aéronautiques de dévoiler leurs instruments dernier cri. Garmin a ainsi montré les atouts de son G500H, un système de type visualisation à tête basse (Head Down Displays), qui offre deux écrans côte à côte. L'instrument présente une vue synthétique au pilote : vitesse, altitude, horizon artificiel et balises de guidage. La nouveauté ? L'affichage des éventuels obstacles qui se dressent devant l'appareil selon son altitude. Les tours représentées en rouge (voir ci-dessus) préviennent d'un danger pour l'appareil, celles en blanc sont là à titre indicatif en cas de changement de direction.

La réalité augmentée sous les yeux du pilote

Tous les autres équipementiers travaillent désormais sur cette enrichissement des modes de visualisation. Tout comme Garmin, Thales travaille à l'intégration d'éléments externes à ses visualisations tête basse. Plus spectaculaire encore, cette réalité augmentée fait son apparition dans ses dispositifs d'affichage tête haute (Head Up Displays ou HUD). Ces dispositifs, que l'on rencontre de plus en plus dans les voitures haut de gamme, sont directement issus des avions de combat : l'affichage est réalisé sur une vitre inclinée, disposée à hauteur des yeux du pilote. Le dispositif apporte plus de sécurité et notamment en phase d'approche, puisque le pilote n'a plus à baisser les yeux sur son tableau de bord pour prendre connaissance de son cap, de sa vitesse, de son altitude et de l'assiette de son appareil.
Thales, dont les HUD ont notamment été retenus par plusieurs compagnies aériennes pour équiper leurs A380 (voir ci-contre) et leurs futurs A350 XWB, propose ce qu'il nomme l'Enhanced Flight Vision System. Ce système affiche des données issues d'une caméra infrarouge ou des images radar en les superposant à l'image extérieure. De quoi offrir une vision « augmentée » au pilote de nuit ou lorsque la visibilité est nulle.

Rockwell Collins ajoute des éléments virtuels

L'Américain Rockwell Collins va plus loin encore. Certes, il affiche ces données mais il enrichit également la vision du pilote avec des informations extraites d'une base de données. Par exemple, la position des aéroports proches, le plan de vol de l'appareil ou les obstacles avec un dessin du relief environnant. En cas de panne subite, le pilote peut se dérouter d'urgence vers la « bulle » la plus proche qu'il aura aperçue auparavant, sans avoir à rechercher quels sont les aéroports ouverts à proximité et celui qui se trouve le plus proche de sa position actuelle. C'est cette rapidité de prise de décision qui peut sauver un appareil et ses passagers.
Témoignage de Rockwell Collins :


dimanche 3 juillet 2011

Le gouvernement Sarkozy veut censurer internet

83,203 ont signé la pétition dont 50 000 en seulement 24 heures! Ensemble allons jusqu'à 150,000
Publié le 29 Juin 2011
Le gouvernement Sarkozy veut censurer internet par un décret qui pourrait bloquer des sites et pages de recherche que nous utilisons tous les jours. Mais un tollé national peut stopper cet assaut contre la liberté d'expression.

Ce nouveau décret permettrait aux ministres de retirer tout contenu internet menaçant selon eux "l'ordre public", sans passer par un juge. C'est pourquoi un Conseil en charge de l'Internet créé par Sarkozy a condamné cette mesure comme étant inconstitutionnelle, et les experts internationaux sont en état d'alerte. Mais le décret pourrait malgré tout être adopté dans les prochains jours.

Le Président Sarkozy a montré au sommet du G8 qu'il soigne son image de dirigeant moderne et de partisan d'internet. Ainsi, si nous sommes suffisamment nombreux à exiger qu'il enterre ce projet de censure, nous pourrons faire pencher la balance et empêcher qu'il ne mette la main sur internet. Lançons un gigantesque appel national demandant à Sarkozy de protéger la liberté d'internet. Signez la pétition urgente et faites-la suivre à tous.
http://www.avaaz.org/fr/france_sauvons_internet/?vl

Retrouver l'enregistrement des onglets à la fermeture de Firefox

http://www.actual-pc.fr/astuces-firefox_enregistrer_onglet_fermeture

vendredi 1 juillet 2011

Google lance son service de musique en ligne : qu'est-ce que ça change ?

Le géant de l'Internet lance une solution permettant d'écouter ses morceaux de musique de n'importe où, et gratuitement.

Le géant américain se lance dans un nouveau secteur, toujours sans faire de concessions.Le géant américain se lance dans un nouveau secteur, toujours sans faire de concessions. | DR
L'hyperactivité de Google n'est pas prête de s'arrêter. Après YouTube, Android, la numérisation des bibliothèques, la TV connectée... voici que le géant américain s'apprête à poser un pied dans un nouveau secteur, la musique. En effet, la firme californienne a annoncé le lancement de la version privée de Google Music, son service d'écoute en ligne.

Comment ça marche ?

Concrêtement, Google propose aux utilisateurs d'héberger leur musique par le procédé de clouding (nuage). Ce concept consiste à déporter les fichiers musicaux sur des serveurs distants, alors qu'ils étaient traditionnellement localisés sur le disque dur de l'ordinateur personnel.

Le but est d'envoyer -"uploader" en termes informatiques- ses morceaux, ce qui permettra d'écouter sa musique n'importe où sur Terre, pourvu qu'un accès Internet soit disponible. Les fichiers pourront ensuite être lus depuis un ordinateur, un téléphone mobile ou une tablette.

La lecture des fichiers se fera par le biais du streaming, à l'instar de YouTube ou Dailymotion, qui consiste à lire un contenu multimédia sans le télécharger physiquement.

(Présentation officielle de Google Music)

Une initiative intéressante repérée par PC World indique que les morceaux "récemment écoutés" dans Google Music resteront en mémoire, et pourront être lus sans connexion Internet. On ne sait pas combien de morceaux pourront être retenus, mais le site spécialisé s'avance en parlant d'une "dizaine, voire une centaine" de titres.

Que propose la concurrence ?

La solution de Google ressemble manifestemment à celle d'Amazon, le leader mondial de d'édition, qui a lancé son cloud en mars dernier. Mais à la différence de son concurrent, Google indique proposer l'hébergement gratuit de 20.000 morceaux de musique (entre 80 et 100 Go), alors qu'Amazon offre seulement 5 Go, extensibles à 20 Go si l'on achète un album sur leur magasin en ligne.

Amazon propose son
Amazon propose son "nuage" depuis mars 2011.


L'arrivée de la firme de Mountain View risque de considérablement bousculer un marché qui s'organisait doucement ces dernières années. En France on avait Deezer, le site de streaming payant (9,99 euros/mois) mais dont beaucoup critiquent la faiblesse de la bibliothèque, ou encore le Suédois Spotify qui consiste à mélanger sa musique personnelle à une grosse base de données déjà existante. Très appréciée, cette dernière solution a déjà séduit 10 millions de personnes, mais nécessite également un abonnement à 9,99 euros par mois pour emmener sa musique partout.


Deezer, lancé en 2007 et racheté par Orange. Spotify, firme suédoise fondée en 2006.
Deezer, lancé en 2007 et racheté par Orange.                                       Spotify, firme suédoise fondée en 2006.


Google fait craindre le pire à ces éditeurs de logiciels si son offre se maintient au gratuit, d'autant plus que les majors musicales (Universal, Sony, EMI, Warner...) ne comptent pas rester sur le carreau. Ces dernières souhaitent renégocier des royalties, note Le Figaro, incluant un droit au streaming. Une hérésie pour Google.

Sans accords avec les majors, Google ne pourra pas vendre de musique

L'entreprise a déjà réagi par la voix de son directeur des contenus multimédias, ne doutant pas de la légalité de l'offre. "Cela revient au même qu'une sauvegarde en ligne ou un transfert sur un baladeur numérique", a indiqué Jamie Rosenberg. "Nous voulons travailler avec l'industrie musicale. Malheureusement, certains labels ne sont pas sérieux dans leurs demandes".

Sans un accord de ce type, Google devra se contenter d'un rôle de "disque dur virtuel" et ne pourra pas proposer l'achat de nouveaux morceaux, ce qu'Amazon, Deezer et Spotify offrent dans leur utilisation.

L'arrivée du mastodonte va très certainement contribuer à remuer Apple, qui réfléchit à une solution de clouding pour l'évolution de son logiciel iTunes. Véritable pionnier sur le marché de la musique en ligne, l'inventeur de l'iPod désormais en retard devrait présenter sa contre-attaque en juin prochain, indique Challenges.

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