jeudi 31 mars 2011

Déchets radioactifs : des algues parées pour le traitement ?

Par Claire Peltier,
Des algues vertes unicellulaires pourraient être utilisées pour le traitement des déchets nucléaires, notamment le strontium-90. Si elles présentent l'avantage de reconnaître spécifiquement l'élément chimique, des tests doivent encore prouver leur résistance en milieu radioactif...
Avec l’actualité brûlante au Japon, l’énergie nucléaire est actuellement sur la sellette. Quelle que soit l'issue des débats qui s'ouvriront, le traitement des déchets radioactifs constitue déjà aujourd'hui un problème complexe, d'autant plus que d'autres activités (en dehors des centrales nucléaires) en produisent aussi, à l'image du monde médical où des isotopes radioactifs sont couramment utilisés.
Des solutions de traitement des déchets existent mais consistent majoritairement à les stocker profondément sous terre, dans des conteneurs que l’on espère étanches, une solution qui a remplacé le rejet en mer (abandonné il y a une vingtaine d’années). Parmi les déchets produits en grandes quantités suite aux fissions nucléaires, le strontium 90 tient une belle place, au même titre que l’iode 131 ou le césium 137.
Strontium, calcium et barium : des métaux alcalino-ferreux
Le strontium 90 est particulièrement dangereux, sa demi-vie étant de 28,8 ans. De plus, ses propriétés chimiques le rendent facilement assimilable par les organismes vivants. En effet, il possède les mêmes caractéristiques que le barium, mais surtout que le calcium, tous trois étant des métaux alcalino-ferreux (trois éléments consécutifs sur la deuxième colonne du tableau périodique des éléments). Ainsi, les organismes peuvent accumuler le strontium, bien qu’en faible quantité, dans les dents et les os, le confondant avec le calcium. Si cette erreur biologique est sans conséquence, l’incorporation de son isotope radioactif est beaucoup plus nocive, pouvant être à l'origine de cancers.
Malheureusement, la quantité de calcium inoffensif produit par les réacteurs nucléaires est importante, et il est très difficile d’en isoler le strontium radioactif par des traitements classiques étant donné leurs réactivités chimiques similaires.
L'algue verte unicellulaire Closterium moniliferum (visible en entier en a) accumule des vésicules (flèche en b) formées de cristaux (flèche en c) à base de barium et de strontium.
L'algue verte unicellulaire Closterium moniliferum (visible en entier en a) accumule des vésicules (flèche en b) formées de cristaux (flèche en c) à base de barium et de strontium. © ChemSusChem
Une algue verte pas comme les autres
L’algue verte unicellulaire Closterium moniliferum pourrait apporter la solution au problème. Cette algue en forme de croissant de lune est en effet particulière, car elle sait distinguer les trois éléments chimiques sans difficulté. Alors qu’elle utilise naturellement le barium trouvé dans l’eau pour construire des cristaux (de formule BaSO4) d’un micromètre de diamètre, qui formeront des vacuoles (dont le rôle est inconnu, mais pourrait être impliqué dans le stockage du sulfate) au niveau des deux extrémités de la cellule, elle le confond parfois avec le strontium… mais presque jamais avec le calcium !
On savait qu’elle était ainsi capable de former des cristaux mixtes, contenant du barium et du strontium (de formule (Ba,Sr)SO4), le barium étant d’ailleurs indispensable à l’initiation de la formation d’un cristal (il n’y a pas de formation de cristaux s’il n’y a que du strontium dans le milieu), mais l’on n'en connaissait pas les proportions.
Une efficacité qui reste à prouver
Dans une nouvelle étude parue dans la revue ChemSusChem, les chercheurs du Northwestern University à Evanston aux États-Unis ont montré que les algues peuvent fabriquer des cristaux formés en grande partie de strontium (20 à 45 %), dès lors qu’elles sont placées dans un milieu enrichi en strontium et appauvri en barium. En revanche, cette même expérience menée avec du calcium à la place du strontium ne permet que l’incorporation de 5 % de calcium dans les cristaux.
Ces résultats font de Closterium moniliferum un bon candidat pour le traitement des déchets radioactifs à base de strontium 90. En effet, les cristaux sont rapidement obtenus (en 30 à 40 minutes) et sont stables, même si l’on place ensuite les algues dans un milieu privé des deux éléments. Maintenant, de nouvelles études doivent prouver que la présence des mêmes éléments radioactifs n’empêchera pas l’algue d’accomplir sa mission…

Google talk GURU répond maintenant aux questions

Google intègre à son logiciel de messagerie instantanée un nouveau « bot ». Comprenez un service automatique capable de répondre à des questions basiques, de traduire des mots, de convertir des devises…

Google Talk Guru n'a peut-être pas beaucoup de conversation, mais il sait beaucoup de choses. Ce nouveau service, annoncé le 29 mars par Google, se présente comme un interlocuteur classique que l’on peut contacter sur Gtalk, la messagerie instantanée de Google. Sa mission : répondre aux questions basiques, formulées avec quelques mots-clés et en anglais uniquement.

Google Talk Guru répond aus questions les plus simples.
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Evidemment, Google Talk Guru n’a rien d’humain, il s’agit simplement d’un « bot », un logiciel capable d’entretenir une conversation basique (ici, répondre aux questions). « Weather Paris » vous renverra un bulletin météo complet sur la capitale. « Translate computer to french » vous répondra instantanément ordinateur.
Pour l’instant, Google Talk Guru limite ses compétences aux domaines suivants : météo, résultats sportifs, traduction, conversion de devises et d’unités, dictionnaire, recherche Web et calculatrice. Les réponses sont rapides et assez précises, sauf peut-être sur les résultats sportifs où Gtalk Guru sèche très souvent. Comment accéder au service ? Suivez le guide en ligne.

Les nouvelles façon d'écouter de la musique. Amazon et le cloud

Il n'y a pas que le téléchargement pour accéder à la musique. De nouveaux services d'écoute en ligne voient le jour sur Amazon et sur Facebook.

mercredi 30 mars 2011

Sage s'essaye au SaaS progressivement


- par Didier Barathon

Sage s'essaye au SaaS progressivement
Au mois d'octobre dernier, les têtes ont changé chez Sage, le n°2 mondial Guy Berruyer accédant au poste suprême, Antoine Henry devenant le patron France (*). Le premier a rapidement confié au dirigeant national une mission secondaire : la présidence du Products marketing committee mondial avec, pour 1er objectif, la mise en place d'une stratégie Saas.


Resté longtemps frileux sur le sujet, Sage engage une stratégie mondiale sur le Saas (software as a service). Annoncée depuis quatre mois en interne, celle-ci reste encore prudente. Elle repose sur la mutualisation des développements assurés dans un pays et réutilisables dans d'autres grâce à la technologie Sdata de Sage (**). Chaque pays évoluant ensuite à son rythme au plan commercial. La comptabilité en Saas par exemple, déjà engagée en Grande-Bretagne avec la solution SageOne, ne le sera pas tout de suite en France, le marché n'étant pas jugé suffisamment mûr.

Sage France conduit une stratégie en deux volets, d'un côté des « add on » en ligne, de l'autre des solutions de gestion complète. Dans le premier cas, il s'agit de modules, ce que Sage appelle des « services connectés », de l'autre des « solutions de gestion », soit pour TPE, soit pour ETI (entreprises de taille intermédiaire), par exemple une comptabilité ou une gestion des ressources humaines. Les services connectés sont des fonctionnalités complémentaires pour des clients de Sage possédant déjà des solutions sur site. Les services de gestion sont des solutions complètes pour des créateurs d'entreprise ou des PME de taille importante.

Sur le premier point, les services connectés, Sage France propose par exemple un fichier prospects et une solution de génération et de suivi de commandes pour compléter le logiciel de CRM Act ! Autres exemples : la visualisation en temps réel sur un smartphone des compteurs d'activité de l'entreprise (encours clients, portefeuille de commandes en cours), l'interfaçage d'un site de e-commerce avec la gestion commerciale Sage, le passage de déclarations fiscales ou sociales en ligne (en complément du logiciel de Sage directDéclaration). « On amène ainsi des services en ligne sur le poste client et on propose à nos utilisateurs des fonctionnalités nouvelles », souligne Antoine Henry.

La paye en SaaS pour les TPE

Quant aux solutions complètes de gestion, Sage France propose déjà Ciel e-service Paye pour gérer la paye avec une facturation au bulletin de salaire. Ce logiciel est destiné aux entreprises de moins de 20 salariés, plutôt des entreprises jeunes, peut-être venues à l'environnement Sage par le logiciel « auto-entrepreneur ». Sur 1 200 000 entreprises de moins de 20 salariés, 300 000 seulement sont équipées d'un logiciel de gestion. Le Saas sera peut être un moyen de leur faciliter le passage à la gestion informatisée, espère Antoine Henry.

Les entreprises de taille plus importante se voient proposer leurs logiciels habituels, Sage 100, FRP Treasury, Transport, en mode Saas et par les partenaires en indirect. L'éditeur a également mis au point une approche hybride. Dans ce cas, son client peut utiliser le même logiciel, soit dans la formule traditionnelle, soit dans une formule en Saas pour certains de ses utilisateurs. Deux produits sont actuellement concernés : Sage 100 Entreprise Etendue et Sage SalesLogix (CRM vendu aux Etats-Unis).

Sage a réalisé 315 millions d'euros de chiffre d'affaires l'an passé en France, en progression de 3%. Sur ce total, 10 millions d'euros venaient du Saas. En 2009, selon Pierre Audoin Consultants, l'éditeur britannique Sage réalisait 80 millions d'euros dans le monde dans le domaine du Saas. C'était le premier éditeur en Saas, devant son compatriote Misys (74 M€), Linedata Services (38 M€), SAP (14 M€) et Cegid 12,5 M€. Les chiffres 2010 sont en cours d'enquête.

(*) En remplacement de Pascal Houillon, parti diriger l'Amérique du nord.
(**) http://sdata.sage.com/sdatacore_covers.html

mardi 29 mars 2011

La reconnaissance vocale au cœur d'iOS 5 ? Le nouveau système d’exploitation des iPhone, iPod Touch et iPad.

 
skitched 
Si l'on en croit Techcrunch, la reconnaissance vocale pourrait être au cœur d'iOS 5, présenté à la prochaine WWDC (lire : WWDC : 6 au 10 juin 2011). Apple mettrait ainsi à profit son acquisition de Siri, une société que beaucoup décrivent comme un moteur de recherche intelligent, mais que Steve Jobs a décrit à plusieurs reprises comme une spécialiste de l'intelligence artificielle.
Le principe de Siri est simple : on lui pose une question en langage courant, question que reformule et interprète l'application, qui vous donne ensuite la réponse sous la forme de résultats. Si on lui dit « je cherche un restaurant italien romantique à côté du boulot », elle vous donnera une liste des restaurants italiens dont les critiques mentionnent que leur ambiance est romantique et qui sont situés à proximité de votre lieu de travail. Vous pouvez ensuite lui demander de faire une réservation à un des restaurants de la liste. Mieux encore : si vous cherchez alors une séance pour la comédie romantique de la semaine, Siri vous donnera alors les séances dans les salles de cinéma à proximité du restaurant italien sélectionné plus tôt.

Tout ou partie de ces technologies d'assistance personnelle pourraient être intégrées à la future version d'iOS de manière assez profonde. Techcrunch ajoute qu'il se murmurerait que les développeurs auraient aussi accès à ces fonctions, au moins à des APIs liées, même si le site est cette fois moins sûr de ces sources. Récemment, ce site américain appartenant au réseau AOL a eu de bonnes informations sur les produits et services Apple.

i0S 4.3.1 disponible, la version 5 attendue cet automne

Apple propose une mise à jour mineure de son système d’exploitation mobile. La version 5, quant à elle, devrait arriver à l’automne prochain, selon certains sites spécialisés.
Depuis vendredi 25 mars 2011, les utilisateurs d’iPhone (3GS et 4), d’iPod Touch (troisième et quatrième générations) et d’iPad (1 et 2) peuvent télécharger par l'intermédiaire d'iTunes une mise à jour de leur système d’exploitation. iOS 4.3.1 est uniquement consacré à la correction de bugs.
Apple précise en ligne l'objet des correctifs :
– problème occasionnel de graphisme sur l’iPod Touch (4G) ;
– bugs relatifs à la connexion à certains réseaux cellulaires ;
– scintillement de l’image lors de l’utilisation de l’adaptateur audio-vidéo d’Apple avec certains téléviseurs ;
– problème d’authentification avec certains services Web d’entreprise.
La prochaine mise à jour majeure du système, iOS 5, ne devrait pas arriver avant l’automne prochain. C’est ce que croit savoir TechCrunch, qui cite des sources fiables*. Le site évoque également le lancement à cette occasion d’un iPad d’un nouveau type… Si l’information se vérifiait, Apple pourrait rompre avec son habitude de dévoiler une nouvelle version d'iOS au début du printemps, avant de commercialiser une nouvelle génération d’iPhone au mois de juin.

Du Wi-Fi dans 120 stations du métro de Londres d'ici à 2012

La régie Transport for London lance un appel d'offres pour équiper 120 stations avant les Jeux olympiques et paralympiques. Elles proposeront le Wi-Fi... payant, et la connexion ne sera pas disponible dans les rames.


A l'issue d'un test mené depuis novembre 2010 à la station de métro Charing Cross en partenariat avec l'opérateur de télécoms BT, la régie de transports londonienne, Transport for London (TfL), lance un appel d'offres pour couvrir en Wi-Fi 120 stations du réseau d'ici à juin 2012, soit avant le début des Jeux olympiques et paralympiques. C'est un peu moins de la moitié du réseau, qui compte 270 stations.
Les voyageurs pourront donc connecter leur PC portable, leur tablette ou leur smartphone où qu'ils soient dans la station. Mais il n'y aura pas de couverture Wi-Fi dans les rames. L'opérateur sera choisi d'ici à la fin de 2011. Une première phase permettra de couvrir 16 stations.
Les opérateurs qui poseront leur candidature seront également invités à faire des propositions pour une éventuelle couverture au niveau de la rue et des Abribus, par exemple. Il y a un an, le maire de la capitale britannique, Boris Johnson, promettait en effet de faire de Londres la ville du Wi-Fi avant les Jeux, avec des antennes partout dans la cité, sur les lampadaires et les arrêts de bus.

Le maire veut faire de Londres la ville du Wi-Fi

Le service sera payant puisque le communiqué de la TfL évoque des « revenus futurs » grâce au Wi-Fi. Selon Mashable, à Charing Cross, l'accès était gratuit uniquement pour certains clients BT (service Openzone). Le test continuera jusqu'à la fin de 2011. La compagnie publique et la mairie de Londres mentionnent aussi des discussions avec les opérateurs télécoms, pour fournir des services de téléphonie mobile dans le réseau du métro. La TfL explique que les opérateurs seront chargés d'en assurer le financement.
Le « Tube » est l'un des plus vieux métros du monde – la première ligne en fut inaugurée en 1863 –, et fait l'objet aujourd'hui d'importants travaux de remise à niveau, notamment sur la partie électrique et la signalisation.
A Paris, des bornes Wi-Fi ont déjà été installées par Naxos, filiale de Telcité, elle-même filiale de la RATP, autour d'un certain nombre de stations de métro (et non à l'intérieur), de RER et de bus. Les usagers peuvent se connecter au Web à l'aide du service Wixos, sous réserve d'être clients (payants) d'un opérateur qui y donne accès.

ces robots qui vont nous changer la vie

A l'occasion du salon Innorobo, qui s'est déroulé du 23 au 25 mars à Lyon, Culture geek passe en revue quelques-uns des meilleurs spécimens.

lundi 28 mars 2011

Aircell propose un smartphone pour les appels en vol

Aircell propose un smartphone pour les appels en vol

  - par Relaxnews

Le spécialiste américain des communications en vol Aircell a annoncé un smartphone permettant de passer des appels en avion.


Le nouveau mobile Aircell est expressément conçu pour l'utilisation en vol, ce qui ne l'empêche pas d'offrir toutes les fonctionnalités attendues d'un smartphone. Tournant sous Android, il propose un écran tactile de 3,8 pouces, le plus grand pour un téléphone portable utilisable en vol, selon Aircell. Le Bluetooth ainsi qu'une prise audio jack sont inclus, ce qui permet au mobile d'être utilisé sans fil ou relié au siège comme un téléphone d'avion traditionnel.

Comme l'appareil est destiné aux voyageurs d'affaires, c'est d'abord dans les jets privés qu'il sera le plus probable de le trouver à son lancement fin 2011. Quant à l'adoption par les compagnies aériennes, un porte-parole d'Aircell a déclaré à Relaxnews qu'il ne fallait « jamais dire jamais ».

Un marché principalement américain


Le secteur des communications en vol est en plein essor : le bureau d'analyse In-Stat a évalué l'an dernier à 76 millions le nombre de connexions en avion qui seront effectuées aux Etats-Unis en 2012. Si les voyageurs nord-américains peuvent souvent bénéficier du WiFi gratuit en vol, les options offertes aux voyageurs internationaux sont plus réduites, à cause du prix et des limitations de vitesse des communications par satellite.

Illustration : le smartphone proposé par Aircell (crédit photo : D.R.)

Google devine la date de sortie des films et des jeux vidéo

Quand sortira Super 8, le prochain long métrage produit par Steven Spielberg ? Et le troisième opus de Gears of War ? Le mieux, c'est de poser la question à Google.
 
Convertir des devises ou faire un calcul simple. Google sait déjà répondre à ces requêtes directement sur sa page d’accueil. Il en fait désormais un peu plus, comme indiquer la date de sortie d’un film ou d’un jeu vidéo. Il suffit d’ajouter dans le champ de recherche « release date » (« date de sortie ») à côté du titre de l’œuvre. Tapez « Super 8 release date » et le moteur renverra en haut de page « 10 juin 2011 ». Plus besoin de passer d’un lien à un autre pour trouver l’information.
La fonction a été repérée par le site Engadget. Encore expérimentale, elle se limite à la version américaine du moteur. Selon Search Engine Land, qui a obtenu l’information de Google, elle ne se limiterait pas aux films et aux jeux vidéo, mais s’étendraient à d’autres domaines, en fonction du nombre de sites qualifiés pour donner des réponses pertinentes.
Dans le cas d’une recherche sur Super 8, Google indique explicitement les sources utilisées pour fournir une réponse. En l’occurrence, il a recoupé l’information sur au moins six sites, IMDB, Wikipedia, ComingSoon… Cette nouvelle fonction de recherche s’appuie sur Google Squared, lancée en 2009.

HP Technology Work à l'heure du cloud et de la convergence

HP Technology Work à l'heure du cloud et de la convergence

Edition du 28/03/2011 - par Jacques Cheminat

HP Technology Work à l'heure du cloud et de la convergence
Le constructeur a donné rendez-vous à ses partenaires et clients européens à Disneyland Paris pour leur expliquer la vision d'HP dans le cloud. Cette manifestation va également être rebaptisée dans les prochains mois dans l'optique d'une stratégie d'infrastructures convergentes.

« Le cloud est un voyage, il ne faut pas y aller d'un coup, mais progressivement », souligne Xavier Poisson-Gouyou Beauchamps, directeur commercial converged infrastructure pour la zone EMEA. L'édition 2011 du HP Technology Work est résolument orientée vers le cloud avec deux axes. Le premier à destination des clients. « HP propose plusieurs outils pour accompagner l'entreprise dans sa migration et la transformation de son datacenter », précise le dirigeant et de lister les solutions de type Cloud System comprenant les outils Blade Matrix auxquels s'ajoutent des services d'automatisation. Il a parlé aussi de Cloud Map, un programme pour aider l'intégration du patrimoine applicatif au sein du cloud. « Nous avons travaillé avec les principaux éditeurs de logiciels pour fournir des guides de bonne pratiques, l'offre va s'étoffer avec le temps » confie Xavier Poisson Gouyou Beauchamps. Bien entendu, le voyage proposé par HP repose à la fois sur des standards pour apporter de l'interopérabilité, mais aussi sur la sécurité,  pilier essentiel des services proposés.

Il rappelle pour ceux qui s'interrogent sur la pertinence du choix d'HP que sur les 10 plus grands fournisseurs de cloud dans le monde, 7 utilisent les outils de la marque. Par ailleurs, pour les indécis, il cite plusieurs analyses qui prédisent que 20% de l'utilisation des ressources IT se feront en externe d'ici 2012.

Mise au point et unification des évènements


Ce rendez-vous était aussi l'occasion pour les responsables d'HP et Intel de réitérer la position officielle des deux sociétés à continuer à travailler sur l'architecture Itanium. La semaine dernière, Oracle a annoncé la fin du développement logiciel, middleware pour cette plate-forme, provoquant ainsi quelques inquiétudes pour les entreprises. Pascal Nègre, PDG d'Intel France s'est voulu rassurant en montrant la roadmap sur 10 ans des puces Itanium. Il a également indiqué que la prochaine offre Xeon, baptisée E7 comprenant de 1 à 8 sockets serait disponible la semaine prochaine.

En parallèle de ces mises au point, cette édition Tech Work va laisser dans les prochains mois la place à un évènement plus global nommé Discover. Deux versions sont attendues, la première à Las Vegas du 6 au 11 juin 2011 et la seconde à Vienne du 29 novembre au 1er décembre 2011. L'objectif est de regrouper sous le même giron, l'aspect infrastructure, service, partenaire éditeurs. La convergence se déroule aussi sur l'aspect évènementiel, mais elle est symbolique de cette évolution de l'IT.

vendredi 25 mars 2011

Canal+ gratuit pendant une semaine pour les abonnés à la Neufbox (rappel : système de carte prépayée inauguré fin 2010)

 
Canal+ devient un habitué de ce genre d'opérations qui consiste à proposer gratuitement ses chaînes payantes aux abonnés de fournisseurs d'accès à Internet. Après les Freenautes, en janvier dernier, c'est au tour des clients de SFR d'en bénéficier.
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A compter de ce 25 mars, et jusqu'au 3 avril prochain, ils pourront accéder aux canaux 4 et 41 à 44, soit les chaînes Canal+, Canal+ Cinéma, Sport, Family et Décalé. Si les abonnés de SFR disposent de l'option magnétoscope numérique, ou s'ils ont installé un disque dur externe, ils pourront enregistrer à loisir les programmes de ces chaînes. Au menu, des films tels que Alice aux pays des merveilles, Avatar, Green Zone, Precious, Océans, District 9, The Ghost Writer, Prince of Persia ; des séries, Dexter saison 5, United States of Tara) ; du sport bien entendu, rugby et football, avec notamment le match Lens-Marseille.
Rappelons que le groupe a inauguré, à la fin de l'année 2010, un système de carte prépayées de 10 euros permettant d'accéder aux chaînes du bouquet de Canal+ ou celui de CanalSat pendant une semaine.



Canal+ se lance dans la télévision... gratuite

Dans un entretien accordé au Figaro, le PDG du groupe Canal+, Bertrand Méheut annonce le lancement à venir d'une chaîne gratuite sur la TNT, Canal 20. Le groupe profite de la chaîne bonus attribuée par la loi.
« Nous serons prêts pour émettre dès la fin de la télévision analogique, en novembre 2011. Canal 20 sera une chaîne généraliste, ambitieuse, avec une ligne éditoriale très qualitative qui s'adressera à un public large mais exigeant. Elle sera dans la lignée de Canal+, centrée sur le cinéma et sur la création originale. Elle présentera aussi des magazines culturels et, éventuellement, un nombre très limité d'événements sportifs ».
Bertrand Méheut estime qu'« Il est indispensable de renforcer l'offre de la TNT gratuite avec des chaînes de qualité. Il faut que nous occupions le terrain sinon il sera conquis par de nouveaux acteurs comme Google TV, Apple TV, Hulu ou Netflix qui déferleront grâce à la télévision connectée. »

Des tablettes Android Honeycomb surpuissantes chez Archos en juin

Le fabricant français Archos proposera ses Gen 9, des tablettes avec processeur double cœur cadencé à 1,6 GHz et connectivité 3G pour le mois de juin.

Lors d'une conférence pour les analystes financiers, Archos a donné un bref aperçu de sa nouvelle gamme de tablettes, Gen 9 (neuvième génération), dont les premiers modèles arriveront au mois de juin. L'information a filtré sur  plusieurs sites ces derniers jours. Des tablettes équipées d’un processeur particulièrement puissant, un double cœur ARM A9 cadencé à 1,6 GHz. Pour l’instant, seule l'iPad 2 est équipée d’un processeur double cœur à plus de 1 GHz (soit une puce Apple A5 à 1,2 GHz).

Jusqu’à 250 Go de capacité sur disque dur

Archos affirme que ses tablettes seront dotées d’un boîtier fin et solide, intégrant un vrai disque dur magnétique. Une solution qui permettra d’offrir jusqu’à 250 Go de capacité de stockage au prix de 32 Go de mémoire flash. Ces tablettes tourneront avec la dernière version d’Android, la 3.0 (dite Honeycomb), spécifiquement destinée aux tablettes.
Autre nouveauté, ces tablettes pourront intégrer un modem 3G. Une astuce qui pourrait donner le droit au fabricant français d’inclure Android Market, le magasin d’applications de Google. En attendant, les Gen 9 peuvent toujours compter sur le propre magasin d'Archos, AppsLib, déjà bien fourni en logiciels pour Android.

Un concept phone signé Aston Martin et Mobiado

Un concept phone signé Aston Martin et Mobiado
- par Relaxnews

Deux sociétés de l'industrie du luxe, le constructeur auto Aston Martin et le fabricant high-tech Mobiado, ont imaginé un concept de téléphone mobile dont l'écran est totalement transparent. Et en plus de ses fonctions de téléphonie, le CPT002 fait office de clé pour ouvrir les portes d'une Aston Martin.

Mobiado ne détaille toutefois pas les caractéristiques techniques de ce concept de téléphone mobile, qu'est le CPT002. L'écran transparent et tactile capacitif est toutefois constitué en saphir résistant. Les bords de l'appareil sont en platine et contiennent la batterie, les composants électroniques et l'emplacement pour la carte SIM.

Le CPT002 est aussi une clé pour ouvrir les portes d'une Aston Martin. Lorsque le possesseur s'approche de son véhicule, les portes s'ouvrent automatiquement même si le téléphone reste dans la poche du pantalon. Une fois à l'intérieur, le téléphone se synchronise avec le système GPS du véhicule. Avec Foursquare, le conducteur peut indiquer où il se trouve à ses amis; les caméras intégrées servent à prendre des vidéos ou des photos des lieux où l'on se trouve notamment lors d'un voyage et sont ensuite postées sur Facebook ou Twitter.

En cas d'accident, le système de l'airbag de la voiture est quant à lui relié à l'accéléromètre du CPT002 pour réagir en fonction du mouvement de l'appareil, si ce dernier se trouve sur le conducteur pour que le déclenchement de l'airbag et le blocage de ceinture de sécurité soient plus réactifs encore.

SFR et Orange dévoilent leurs tarifs pour l'iPad 2


SFR et Orange dévoilent leurs tarifs pour l'iPad 2

par Relaxnews

Les deux opérateurs ont annoncé les tarifs pour la tablette d'Apple. Avec des forfaits data, les prix de l'iPad 2 démarreraient à partir de 279 euros.

Pour ceux qui ne sont pas dans la file devant les Apple Store et qui souhaiteraient un iPad 2, ils peuvent se retourner vers les opérateurs de téléphonie mobile. Orange et SFR ont été les premiers à annoncer le subventionnement de la tablette. Pour Orange, ce prix atteindra 279 euros  avec un abonnement à un forfait data  sur un engagement de 12 à 24 mois. Du côté de SFR, la tablette sera disponible à partir de 299 euros avec un abonnement Internet absolu. Il reste maintenant à connaître les offres du dernier opérateur mobile, Bouygues Telecom.

Google teste un système de recharge sans fil de véhicules électriques

par Relaxnews

Google participe aux essais d'une nouvelle technologie sans fil de recharge de véhicules électriques qui pourrait aider à propulser les véhicules zéro émissions au rang des véhicules standards.
L'entreprise américaine Plugless Power a annoncé en début de semaine qu'elle avait installé de nouveaux systèmes de recharge sans fil de véhicules électriques au siège de Google. C'est la première fois que cette technologie sera testée par le public. Le système de Plugless Power utilise une méthode de recharge par induction (comme les nouvelles brosses à dents électriques) qui permet aux batteries de se recharger une fois placées à proximité de la base.

D'autres constructeurs intéressés

Cet essai grandeur nature effectué par Google permettra aux véhicules électriques de l'entreprise de se recharger automatiquement lorsqu'elles seront garées sur des places précises, sans recourir à des câbles. Cet essai donnera de la visibilité à Plugless Power, qui explique vouloir lancer d'autres tests auprès d'autres entreprises et foyers, afin que le grand public puisse bénéficier de cette technologie d'ici 2012.

De son côté, le constructeur américain GM s'était aussi intéressé à cette technologie dans les années 1990, mais le projet avait été abandonné en 2002. Cependant, le géant de l'automobile laisse penser qu'il s'intéresse toujours à cette technologie de recharge sans fil, ayant investi ces derniers mois dans l'entreprise Powermat qui permet de recharger des appareils électriques à bord des véhicules sans utiliser de fils.

Intrusion agaçante de McAfee avec la dernière mise à jour de Java

Mise à jour de Java : un antivirus McAfee presque imposé
par Jean Eylan avec IDG NS

McAfee s'est associé à Oracle pour installer subrepticement son outils antivirus Security Scan Plus avec les dernières mises à jour de Java. Une intrusion agaçante pour certains utilisateurs.

Les utilisateurs de Windows installant la dernière mise à jour de sécurité de Java peuvent se retrouver avec un peu plus de sécurité que ce qu'ils ont demandé. Du moins, c'est le risque qu'ils prennent, s'ils ne prêtent pas une attention particulière au processus d'installation. En effet, depuis le mois dernier, Oracle livre en bundle avec ses mises à jour de Java pour le système d'exploitation Windows l'outil d'analyse Security Scan Plus de McAfee. Le logiciel est installé par défaut, de sorte que, si l'utilisateur ne décoche pas la case d'installation de McAfee au moment de la mise à jour, celui-ci sera téléchargé en même temps.

Un antivirus gourmand en mémoire vive
Security Scan Plus scanne le PC pour voir s'il dispose d'un logiciel antivirus et d'un pare-feu et vérifie également les numéros de version des logiciels de sécurité. Le programme ouvre des fenêtres pop-up et il est un peu plus visible - à la manière de la Toolbar de Yahoo! - que dans le bundle de l'update précédent de Java, livré aux États-Unis. Selon le territoire concerné, Oracle associe différents produits avec Java, si bien que tous les utilisateurs de Windows ne se retrouvent pas forcément à installer Security Scan Plus lors de la mise à jour de Java. Une fois téléchargé, le logiciel de McAfee invite l'utilisateur à accepter les conditions de licences du logiciel sur une base quotidienne avant d'achever l'installation. L'utilisateur peut annuler cette invite, mais il n'y a aucun moyen de se soustraire aux termes de la licence. Finalement, pour supprimer le logiciel, l'utilisateur doit passer par la fonction « Désinstaller un programme » de Windows.

Des utilisateurs mécontents
Depuis qu'Oracle a commencé son opération avec McAfee, filiale d'Intel, un certain nombre d'utilisateurs ont installé le logiciel par inadvertance. Oracle a même posté une FAQ intitulée « Qu'est-ce que Security Scan Plus » sur son site Internet Java.com pour expliquer ce que faisait le logiciel. Certains utilisateurs sont mécontents. L'un d'entre eux a même posté un message sur un forum d'Intel après avoir constaté un ralentissement du PC d'un membre de sa famille depuis quelques semaines, visiblement à la suite d'une mise à jour de Java. « Ma belle-fille m'a demandé pourquoi son ordinateur était si lent. Et, bien sûr, McAfee AV était installé, » écrit-il. « Sérieusement, cette chose pompe toute la vitalité du système. » Security Scan Plus pèse 1 Mo en téléchargement, « mais il utilise 4 Mo de mémoire pour être exécuté, » a indiqué un porte-parole de McAfee. Mais l'antivirus a aussi un autre moyen de s'introduire sur un ordinateur PC. « Certains utilisateurs se sont plaints que le logiciel était téléchargé pendant la mise à jour d'Adobe Reader, et cela peut arriver lors du téléchargement via le centre de téléchargement d'Adobe, » a déclaré un porte-parole d'Adobe.

McAfee a justifié son choix d'installer Security Scan par défaut. « Nous estimons qu'il est préférable d'être protégé que pas du tout, c'est pourquoi cette option est cochée par défaut, » a déclaré une porte-parole de McAfee. « Étonnamment, beaucoup d'utilisateurs ont des ordinateurs équipés de logiciels de sécurité obsolètes ou non sécurisés tout court. » Selon StopBadware.org, une association qui surveille les éditeurs de logiciels, McAfee et Oracle pourraient faire un effort pour mieux informer les utilisateurs de l'installation, mais, en tout état de cause, le logiciel de scan n'est certainement pas un programme malveillant. « Il semble qu'il dérange plutôt, mais il n'a pas l'air méchant, » a déclaré le directeur exécutif de StopBadware, Maxim Weinstein. « Même si ce type d'installation ne doit pas se faire de manière sournoise, ce serait bien que l'utilisateur ait un choix un peu plus clair. »

Microsoft dévoile son outil de virtualisation de serveur d'applications

Applications serveur, un autre niveau de virtualisation pour Microsoft

- par Jean Elyan et Serge Leblal avec IDG NS
 
Aujourd'hui, la plupart des professionnels de l'informatique sont familiarisés avec la virtualisation de serveur et la virtualisation d'applications. Mais selon Microsoft, le temps est venu pour eux de se préparer à autre chose : la virtualisation des serveurs d'applications.

La virtualisation des  serveurs d'applications est une fonctionnalité désormais disponible en version bêta dans System Center Virtual Machine Manager, et devrait être livrée plus tard cette année en même temps que la version finale du System Center 2012. Microsoft n'est pas le premier vendeur à virtualiser les serveurs d'applications, mais, pour une fois, il le fait avant son rival VMware. Avec peut-être un avantage : les clients de VMware sont aussi des utilisateurs de Windows.

Tout comme la virtualisation serveur dissocie le système d'exploitation du serveur, la virtualisation d'applications ajoute une couche supplémentaire et dissocie le programme du système d'exploitation.
 Cela permet une plus grande souplesse dans la migration, la mise à jour et la restauration de certains éléments logiciels. Jusque-là, la virtualisation des applications concernait uniquement les logiciels de bureau. Comme on pouvait s'y attendre, la virtualisation de serveur d'applications, virtualise elle, le « software framework », dissociant l'application et sa configuration de l'OS sous-jacent. Autrement dit, au lieu de faire une copie virtuelle d'Outlook par exemple, on crée une copie virtuelle d'Exchange Server.

Simplifier les mises à jour
Pourquoi opérer de cette façon ? Selon David Greschler, directeur de la stratégie virtualisation chez Microsoft, « les applications actuelles côté serveur sont étroitement associées à des machines virtuelles, si bien qu'il est difficile de déplacer les applications d'une machine virtuelle à une autre, ou de mettre à jour l'OS sans affecter l'application, et vice versa. » Avec des serveurs d'applications virtualisées, il devient possible de mettre à jour le système d'exploitation sans avoir à se préoccuper d'une éventuelle réinstallation du logiciel.

Avec une application virtualisée, les administrateurs peuvent créer des « images systèmes types », ou des instances génériques d'un système d'exploitation qu'ils pourront appliquer à plusieurs types d'applications. « Au lieu d'avoir une machine virtuelle Exchange, on a une VM générique avec un système d'exploitation où l'on peut introduire une application en temps réel, » explique David Greschler. De nombreuses applications utilisent une image système identique. Elles peuvent donc être plus facilement déplacées du datacenter d'un client vers un service cloud Windows Azure.


Alléger la gestion des instances
Les responsables de Microsoft ont largement fait valoir que cette approche pouvait contribuer à alléger la gestion des instances : au lieu d'avoir à gérer des milliers d'instances système spécialisées, quelques instances génériques reproduites des milliers de fois suffisent. « Lors du Patch Tuesday par exemple, cette technologie permettra aux services informatiques de traiter le système d'exploitation et l'application séparément, ce qui rendra plus facile le déploiement des mises à jour de sécurité, » a indiqué Microsoft.
L'objectif de l'éditeur de Redmond est de mettre davantage l'accent sur l'application, plutôt que sur la machine virtuelle, ce que le directeur de la stratégie appelle la « nappe », alors que les applications représentent les plats que l'on dépose par dessus. Techniquement, la virtualisation de serveurs d'applications  peut même être utilisée sur des serveurs physiques dépourvus d'hyperviseur, mais il est peu probable que beaucoup de clients soient tentés par cette solution.


Une technologie issue du rachat de Softricity
David Greschler est le cofondateur de Softricity, une entreprise acquise par Microsoft en 2006. Au moment du rachat, Sofricity était propriétaire d'une technologie de virtualisation d'applications de bureau, prête à l'usage, et avait déjà commencé à plancher sur la virtualisation d'application côté serveur. Selon David Greschler, « la priorité de Microsoft était alors de s'assurer que App-V pour le bureau puisse être exploitée. » L'outil serveur d'applications « était en test dans les laboratoires. C'était juste un projet. Aujourd'hui, c'est une réalité. »

Mais Microsoft n'est pas le premier à être parvenu à ce stade. La start-up AppZero se vante de disposer de sa propre technologie de virtualisation d'application côté serveur, qui permet de déplacer les applications entre serveurs physiques et virtuels et à travers des déploiements VMware, Xen et Hyper-V. Mais Microsoft avance plus vite que son principal rival : VMWare sait virtualiser les serveurs et les applications de bureau, mais pas encore les serveurs d'applications. « Actuellement, VMware ne supporte pas la virtualisation des serveurs d'applications, » a confirmé AppZero.

Pas de support de Linux bien sûr
Avec System Center 2012, Microsoft étend sa capacité à gérer plusieurs hyperviseurs. System Center prenait déjà en charge la technologie Hyper-V et VMware, et la nouvelle version sera en mesure de gérer XenServer de Citrix. Avec une limitation cependant : la technologie de Microsoft ne fonctionne qu'avec Windows Server et pas avec Linux. « C'est une architecture tout à fait différente, » explique le directeur de la stratégie, à propos de Linux. « La couche de virtualisation des applications est très liée à la structure de Windows, au registre, aux fichiers, et à tous les composants dont ce système d'exploitation a besoin pour faire tourner une application. » Pour l'heure, la prise en charge de Linux n'est «  pas sur notre feuille de route, » a déclaré David Greschler.

Microsoft rachète 666 624 adresses IPv4 pour 7,5 millions de dollars

Microsoft rachète 666 624 adresses IPv4 pour 7,5 millions de dollars

Edition du 25/03/2011 - par Jacques Cheminat avec IDG NS

Devant la pénurie des adresses IPv4, les blocs encore disponibles commencent à faire l'objet d'une valorisation croissante. Microsoft a ainsi mis 7,5 millions de dollars pour obtenir près de 667 000 adresses IPv4 issues de la faillite de l'équipementier canadien Nortel.
La semaine dernière, Nortel a déposé une demande auprès de la Cour des faillites du district du Delaware pour obtenir l'accord de la vente de 666 624 adresses. Si la transaction est approuvée, Microsoft prendrait le contrôle des adresses IPv4, actuellement détenue par Nortel, pour environ 11,25 dollars pièce.  Environ 470 000 des adresses seront disponibles pour une utilisation immédiate par Microsoft, tandis que les autres seront fournies à la société à la fin de la procédure de faillite, selon des documents judiciaires déposés dans le cadre de la vente proposée.

Cette opération intervient quelques semaines après que l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) ait annoncé qu'elle avait transmis ses dernier blocs d'adresses IPv4, et que celles détenues par les registries régionaux seront bientôt épuisées.  Certains ont émis l'hypothèse que le marché noir pour les adresses IPv4 commence à se développer, car plusieurs entreprises sont confrontées aux coûts et aux risques liés à une migration vers le protocole IPv6. L'ICANN et les registrars régionaux ont souligné que l'attribution des adresses IPv4 iront à des entités qui démontrent un besoin urgent. L'American Registry for Internet Numbers (ARIN) a mis en place de nouvelles règles qui permettent aux entreprises de prévoir leurs besoins d'adresses sur trois mois au lieu d'un an.

Quelques polémiques

Les plans de Microsoft pour l'achat en bloc de l'ensemble des adresses IPV4 de Nortel d'adresse a suscité un débat parmi les membres de la North American Network Operators Group ( NANOG). Quelques messages sur la liste de diffusion du groupe ont émis l'hypothèse que Microsoft a acheté ces adresses en vue de les revendre à une date ultérieure. « Ils pouvaient en obtenir gratuitement auprès de l'ARIN s'ils avaient rempli le document d'utilisation immédiate » peut-on lire sur une note. Une autre s'interroge « peut-être qu'ils n'ont pas fait une demande immédiate et stockent simplement ces adresses pour une utilisation ultérieure ? Ou peut-être qu'ils espèrent réaliser un bénéfice en les vendant ensuite à quelqu'un d'autre ». D'autres plus directs souhaitent que les adresses mises en vente soient remise dans le pot commun auprès du registrar. Dans un post sur NANOG, John Curran, le PDG de l'ARIN, semblait indiquer que l'organisation serait prête à aller au tribunal pour expliquer la politique d'allocation des adresses IPv4.

Nortel a déposé le bilan en Janvier 2009. Depuis, l'entreprise a vendu ses actifs pour recueillir des fonds et rembourser les créanciers.  Selon des documents judiciaires, Nortel avait tenté de vendre les adresses IP fin 2010. La juridiction a reconnu la valeur de l'adresse IPv4 quand il a noté que le caractère de raréfaction de cette ressource offre une « occasion de valoriser commercialement ces adresses, car les chances diminueront quand  les adresses IPv6 seront plus largement adoptées. »

Une somme surévaluée ?


Nortel a reçu des demandes de 80 acheteurs potentiels et signé des accords de non-divulgation avec 14 d'entre eux dans le cadre de ses efforts préliminaires pour trouver un acheteur approprié.  La société a reçu les offres finales de quatre acheteurs en janvier dernier et  l'offre Microsoft a été acceptée en mars car elle représentait l'offre optimale selon la Cour.

Incite domaine, un blog qui couvre l'espace des noms de domaine, a noté que les 11,25 $ par adresse que Microsoft a accepté de payer étaient surévalués . «Souvenez-vous, il n'y a pas de propriété intellectuelle ou d'audience associées à ces adresses - elles sont tout simplement des numéros d'acheminement », rappelle Kevin Murphy, rédacteur du blog. Sur la base de ce prix, la valeur totale de l'espace d'adressage IPv4 est de plus de 48 milliards de dollars, conclut-il.

mercredi 23 mars 2011

Syntec Numérique publie un contrat type pour l'externalisation de l'hébergement

- par Bertrand Lemaire

Le syndicat des SSII et des éditeurs de logiciels vient de mettre au point un modèle de contrat pour le recours à toutes les formes d'externalisation d'hébergement, y compris le IaaS (cloud d'infrastructure).

Le  modèle de contrat informatique publié par Syntec Numérique a été réalisé par l'avocate Olivia Flipo, du cabinet Staub et Associés. D'une vingtaine de pages, il comprend un préambule déterminant l'intention des parties, une définition juridique des termes employés (données, capacité de stockage, etc.) et un déroulé de toutes les préoccupations tant du fournisseur que du client, avec une charte de niveau de service en annexe. Il comprend bien entendu un grand nombre de portions placées en options pour couvrir tous les cas les plus courants. Enfin, il prévoit la vie de la relation entre le client et son fournisseur, jusqu'à la séparation.

Le Cigref comme le Syntec ont pris l'habitude, depuis de nombreuses années, de publier ce genre de documents types. S'ils ne couvrent pas tous les cas possibles, ils permettent de gagner beaucoup de temps tout en fixant les bonnes pratiques.

ERP pour PMI : Sylob 9 intègre un configurateur de processus

Gestion intégrée industrielle

 - par Maryse Gros

Dans sa version 9, l'ERP Sylob propose de s'adapter aux évolutions des modes de gestion et de production des PMI.

L'éditeur Sylob, qui développe depuis vingt ans des solutions de gestion intégrées pour les PME industrielles, a l'ambition de devenir l'ERP de référence dans ce domaine. Son fondateur Jean-Marie Vigroux, aux commandes de la société depuis 1991 et désormais président de Sylob Holding, explique avoir voulu développer, avec l'ERP Sylob 9, des solutions centrées sur l'utilisateur plutôt que de se lancer dans une course aux fonctionnalités qui ne se révéleraient pas toujours utiles. Pour que les entreprises puissent l'adapter en fonction de leurs particularités et de l'évolution de leurs marchés, de leurs produits et de leurs modes de gestion et de production, l'offre comprend un configurateur de processus.

Bâtie sur le même socle technologique que les produits Sylob 1 et 5, elle s'adresse à des PME de 50 à 500 personnes, dans tous les secteurs de l'industrie. Elle vise les entreprises qui comptent au minimum une vingtaine d'utilisateurs de l'ERP. Pour ce projet, l'éditeur dit s'être rapproché de l'Ecole des Mines d'Albi Carmaux pour « formaliser sa vision du système d'information ». Multi-sociétés et multi-établissements, Sylob 9 fournit l'ensemble des fonctions attendues d'un ERP industriel : gestion des données techniques, planification des affaires en mode projet, suivi de la prospection, gestion commerciale (ventes, achats, stocks), calcul des besoins, gestion de la production (génération des ordres de fabrication à partir du calcul des besoins nets et des commandes, visualisation du plan de charge global...), logistique, qualité, SAV, gestion documentaire et reporting décisionnel.

Outre des modèles de processus configurables et un workflow, l'ERP se complète de tableaux de bord et d'indicateurs graphiques. Les échanges dématérialisés (plan d'approvisionnement, commandes, bons de livraison, factures...) s'appuient sur des protocoles EDI standards ou personnalisables. Le portail collaboratif e-sylob9 donne accès de façon sécurisée aux utilisateurs nomades, ainsi qu'aux clients, fournisseurs et sous-traitants.

Illustration : Sylob 9

Chrome 11 débarque en bêta, avec la reconnaissance vocale

Nouveau logo pour Chrome
Google ne laisse pas à la concurrence le temps de souffler. A peine IE 9 et Firefox 4 lancés, voici la bêta de la onzième version de Chrome. Pas de changements majeurs pour les utilisateurs, à part l’apparition… d’un nouveau logo.
En revanche, le navigateur intègre des nouveautés notables, dont l’API de saisie vocale de la norme HTML 5. Cette application permet d’interagir avec Chrome à la voix, via le micro de son ordinateur. Afin de tester la fonction, Google propose un essai de reconnaissance vocale
Autre nouveauté d’importance, qui rapproche Chrome d’Internet Explorer 9, spécialiste en la matière : l'accélération matérielle pour les CSS 3D.