mardi 31 mai 2011

CRM gratuite ZOHO

Cette gestion de relation clients en ligne est simple d'utilisation, vraiment très pratique et existe en version Française.
Elle est dédiée aux agents indépendants, les Freelances, les PME/PMI qui souhaitent gérer leur bysiness, gagner du temps à un moindre coût. Ce logiciel en ligne est gratuit jusqu'à 3 users et 100 000 fiches. Le support technique reste accessible même pour les versions non payantes.
L'interface ressemble beaucoup à Salesforce.



Créer votre compte directement sur ZOHO CRM 

lundi 30 mai 2011

Bitcoin, la monnaie virtuelle qui agite le Web

Révolution pour certains, arnaque pour d’autres : Bitcoin provoque de grands débats. Cette monnaie virtuelle, forgée par ses utilisateurs, s’échange de façon décentralisée. Les geeks en sont fans.
Bitcoin « pourrait être le projet technologique le plus dangereux depuis la création d'Internet ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que Jason Calacanis, bloggeur et fameux entrepreneur américain, n’y est pas allé de main morte pour décrire cette monnaie virtuelle qui agite le Web depuis quelques semaines. Et il n’est pas le seul à s’enflammer sur le sujet.

Une capture du logiciel Bitcoin.
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D’autres crient carrément à l’arnaque, critiquant une monnaie qui ne repose sur aucune base économique solide. Les défenseurs de Bitcoin s'insurgent, en mettant l’accent sur le côté expérimental de la technologie et estiment que « Bitcoin tire sa valeur de son acceptation comme moyen de paiement. Sa valeur initiale sur le marché a été obtenue lorsque les gens ont spéculé que, de par ses propriétés, la monnaie allait être acceptée ensuite par d’autres », indique la FAQ du projet.
Bitcoin existe depuis deux ans, mais reçoit une attention toute particulière depuis quelques semaines. On trouve déjà plusieurs bureaux de change en ligne qui permettent d’échanger des dollars ou des euros contre des Bitcoins… Et il est même possible d’acheter des produits bien réels avec ces pièces virtuelles. A tel point que Jason Calacanis en est « à 100 % certain, les gouvernements commenceront à bannir les Bitcoins dans les 12 à 18 prochains mois ».


Bitcoin, c’est quoi ?
Mais quel est donc ce projet qui d’après Jason Calacanis – et bien d’autres observateurs des technologies aux Etats-Unis – semble si disruptif ? Bitcoin est une monnaie virtuelle en peer to peer, qui permet à quiconque d’envoyer et de recevoir des « pièces numériques » – les Bitcoins (ou BTC) – de façon anonyme. A l’image des réseaux de partage de fichiers, Bitcoin ne souffre donc d’aucune autorité : aucune institution financière ne supervise les flux de monnaie et les frais de transaction sont quasi-inexistants.
Comment se lancer dans Bitcoin ?
Il suffit pour cela de télécharger le logiciel disponible sur le site officiel du projet. Celui-ci est open source et ressemble comme deux gouttes d’eau à un client BitTorrent. Une fois installé, il se connecte automatiquement au réseau et devient votre « portefeuille » : il indique votre solde de BTC et vous permet d’envoyer et de recevoir des paiements grâce à une adresse Bitcoin qui vous est fournie automatiquement. Attention, les pièces que vous avez gagnées disparaissent si vous supprimez le logiciel ou si vous formatez votre disque dur ! [Màj : il est toutefois possible de les sauvegarder.]
Que peut-on acheter avec des Bitcoins ?
La liste des produits et services qui peuvent être achetés avec des Bitcoins, assez impressionnante, est recensée sur le site du projet. Cela va de l’hébergement en ligne au matériel électronique, en passant par des produits alimentaires ! L’anonymat que procure le système pourrait malheureusement également mener à faire des affaires bien moins légales, comme du trafic de drogue, par exemple…
Comment ça marche ?
L’idée derrière Bitcoin est simple : se passer d'intermédiaire pour faire circuler de l'argent entre deux individus. Pour cela, le concepteur du système a recours à un réseau P2P complètement décentralisé et a utilisé un système de cryptage pour sécuriser les transactions plutôt que d’avoir recours à un tiers de confiance, comme une banque. Bitcoin permet ainsi de réaliser des échanges directs, anonymes et sûrs, grâce à un système de cryptographie asymétrique imparable.
Chaque pièce Bitcoin est une suite de signatures numériques. Lorsqu’elle est transmise, une pièce contient la clé de cryptage publique de son propriétaire. Et quand elle « change de main », la pièce est signée par la clé privée de son ancien propriétaire, avant d’acquérir la clé publique de son nouveau possesseur. Les algorithmes imaginés par ses développeurs gèrent toutes ces transactions, qui sont toutes enregistrées sur un journal distribué, public et anonyme, stocké sur toutes les machines qui composent le réseau ! Ceci interdit aux petits malins de piéger le système, notamment en tentant de répliquer des pièces.

Mtgox.com, un bureau de change qui permet de convertir des dollars en BTC et inversement.
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Quelle est l’économie générée par Bitcoin ?
A l’heure où nous écrivons ces lignes, il y a 6 356 100 Bitcoins en circulation et il y en aura à terme aux alentours de 21 millions. On peut même, sur certains sites, regarder l’évolution du chiffre en temps réel.
Le cours du BTC a beaucoup monté ces dernières semaines : à l’heure actuelle, on peut acheter un Bitcoin contre environ six euros. D’après Forbes, qui a consacré un article à cette technologie voici quelques jours, l’équivalent de 30 000 dollars s’échangerait sur le réseau tous les jours.
Comment sont forgées les pièces ?
Bitcoin étant un système 100 % distribué, la monnaie est générée par les utilisateurs eux-mêmes, grâce au logiciel qu’ils installent. Il suffit pour cela d’activer l’option « générer des pièces » du programme : dès lors, votre ordinateur devient un « nœud » du réseau, participe à sa bonne santé et contribue, par sa puissance de calcul, à vérifier la validité des transactions réalisées sur Bitcoin, stockées par « blocs » de données.
Si votre ordinateur termine le calcul de l’un de ces blocs de transaction, le système vous attribue une pièce. Conclusion : plus on a une machine puissante, plus on a de chance d’obtenir des pièces gratuitement... Cependant, afin de garantir une certaine stabilité de la valeur des pièces, elles sont générées à un rythme défini à l’avance « de sorte que lors des premières années du réseau, 10 500 000 pièces soient créées. Ce montant est divisé par deux tous les quatre ans », indique la FAQ du projet.
Qui se cache derrière Bitcoin ?
Un grand mystère plane autour du concepteur du système. Satoshi Nakamoto serait un Japonais de 36 ans… mais personne ne l’a jamais rencontré et l’on ne connaît pas son visage. La rumeur voudrait que Satoshi Nakamoto ne soit en réalité qu’un pseudonyme, l’homme ayant préféré rester discret. Il ne s'occupe plus du tout du projet désormais. Le porte-parole actuel de Bitcoin s’appelle Gavin Andresen.
Preuve que le projet intéresse les plus hautes instances, cet Américain, qui habite dans le Massachussetts, vient d’être convié au siège de la CIA pour présenter Bitcoin le mois prochain. « J’ai accepté cette invitation parce que le fait que je sois invité montre que Bitcoin est déjà dans leur radar, et je pense que cela pourrait être une opportunité d’expliquer pourquoi Bitcoin pourrrait rendre le monde meilleur. » Gavin Andresen a aussi indiqué s’être fait payer 3 000 dollars par l’agence américaine pour ses frais. La CIA ne paye pas encore en BTC, apparemment.

vendredi 27 mai 2011

Un MacBook Air volé retrouvé grâce à un mouchard

Il a fallu seulement 36 heures à la police pour retrouver un ordinateur dérobé chez un revendeur Apple parisien. La boutique avait en effet pris soin d’équiper la machine d’un logiciel de protection permettant sa géolocalisation.

Petit, fin, sans attache antivol, le MacBook Air constitue une cible toute désignée pour les vols à l’étalage. Pour protéger leur matériel d’exposition, certaines boutiques de matériel informatique optent pour une protection logicielle, sous la forme d’un mouchard. Une solution que ne regrette pas d’avoir adopté VO Record, un revendeur Apple situé dans le 10e arrondissement de Paris. Il a permis à la police de retrouver l’une de ses machines 36 heures après qu'elle ait été volée.
La machine, d'une valeur de 2 000 euros, a été retrouvée en 36 heures.
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Les faits remontent au lundi 9 mai, quand un client se présente à la boutique. Il se montre très intéressé par plusieurs ordinateurs et finalement opte pour une machine de bureau. Tandis que le vendeur est occupé à rédiger la facture, l’individu glisse sous son manteau un MacBook Air présenté en démonstration. Puis il sort de la boutique sous le prétexte d’aller chercher sa voiture afin d'y déposer plus facilement son achat. Naturellement, il ne revient pas.
Le vendeur se rend alors compte de la disparition de la machine. Il se connecte sur le portail d'Undercover, le site Internet de la marque du mouchard, et grâce au logiciel installé sur le Mac, il le déclare comme étant volé. C’est à cette seule condition que le programme sort de sa veille, sans que le receleur s'en rende compte.

Activation à distance du mouchard

Dès que l’ordinateur est connecté à Internet, le logiciel prend des photos grâce à la webcam. Il effectue des copies d’écran à intervalles réguliers et saisit l’adresse IP. Il localise même la machine grâce aux réseaux Wi-Fi situés à proximité, avec une précision de 20 mètres. Celle-ci est d’abord localisée à Aubervilliers, puis dans Paris, à la station de métro Château d’Eau.
Ces informations sont envoyées sur le site Undercover, dans l’espace réservé au véritable propriétaire. Armé de ces preuves, celui-ci porte alors plainte au commissariat. « Quand je me suis présenté au commissariat, les policiers ont d’abord été amusés par les informations que je leur apportais. Mais ils ont vite compris que je leur facilitais grandement le travail », explique monsieur E.B., le commerçant volé.
Effectivement, les enquêteurs de la Brigade d’enquêtes d’initiative (BEI) se sont rendus sur le dernier lieu où la machine a été géolocalisée, qui se trouvait être un magasin. Un individu d’une trentaine d’années, qui correspondait aux photos prises par la webcam, avait justement le MacBook sur les genoux. L’homme a reconnu le recel, mais a nié être l’auteur du vol. Ce que confirme le vendeur du magasin présent lors des faits.
La préfecture de police indique qu’il a été remis en liberté sur instruction du Parquet. L’enquête se poursuit pour parvenir à identifier le voleur. Et, là encore, les technologies sont d’une aide précieuse puisque les enquêteurs ont en main son portrait, grâce à la caméra de vidéosurveillance installée dans le magasin. 

mercredi 25 mai 2011

Le Syntec numérique veut dynamiser le marché de la télémédecine

Le Syntec numérique veut dynamiser le marché de la télémédecine
Edition du 23/05/2011 - par Didier Barathon

A l' occasion du salon HIT, le Syntec Numérique, très présent avec une partie de ses adhérents, a livré quelques chiffres sur le marché  informatique de la santé. L'association se déclare inquiète de la faible taille du marché de la télémédecine.

Lors du salon HIT,  le Syntec Numérique a livré une étude (*) et des projections sur la télémédecine (**). Le marché global de l'informatisation de la santé serait compris entre 2,2 et 3 milliards d'euros par an, celui de la télésanté entre 200 et 300 millions d'euros, le marché de la télémédecine (***) entre 80 et 140 millions d'euros actuellement. Conclusion, ce marché de l'informatique de santé s'oriente plus vers les infrastructures et les matériels que vers les usages et donc les services, par exemple en  télémédecine. Un segment qui  ne représente que 2 à 5% des financements et 0,05% des dépenses de santé annuelles.

Fait aggravant, le rythme de développement de la télémédecine reste incertain.   L'évolution européenne ou mondiale constatée dans plusieurs études donne un rythme de croissance annuelle compris entre  15 et 35% sur la période 2007-2012. Raisonnablement, estime le Syntec Numérique, ce chiffre de 15 à 30% de croissance semble crédible pour les cinq prochaines années, en France.

Un marché de 160 à 520 millions d'euros


L'étude voit  le marché total de la télémédecine passer de 160 à 520 millions d'euros dans les cinq prochaines années. A l'intérieur de ce marché, l'étude distingue cinq segments : dispositifs médicaux, matériel informatique, édition de progiciels, conseil/intégration, services de télémédecine. L'édition devrait passer de 32 à 250 ME, les services de télémédecine de 4 à 6 ME, l'étude ne donne pas de visibilité sur la croissance des trois autres segments.

Le rapport estime que les budgets publics ne devraient guère augmenter en faveur de la télémédecine dans les cinq ans à venir. En revanche, les investissements d'avenir (ex grand emprunt) pourraient jouer leur rôle. L'ancien président du Syntec Numérique, Jean Mounet, vient d'ailleurs d'être nommé Président du comité d'experts santé des investissements d'avenir. Il milite depuis des années, comme son successeur, pour que l'informatique de santé soit mieux considérée dans les investissements publics.

1 500 à 2 000 embauches par an sont possibles


Autre avantage, un effort des pouvoirs publics favoriserait les acteurs français du marché. Laisser le marché évoluer à son rythme actuel laisse les acteurs étrangers dominer et fragilise les français.  Cet effort encouragerait également l'emploi. Le Syntec Numérqiue estime que 1 500 à 2 000 embauches par an sont possibles. Pour lui, « c'est donc le moment où jamais d'investir. Le temps des expérimentations est révolu ».

L'étude du Syntec Numérique évalue à 200 le nombre d'acteurs présents sur ce marché. Toutefois, une trentaine seulement sont en mesure d'afficher un chiffrer d'affaires allant de 700 000 euros à 5 millions d'euros. Les éditeurs assurent 39% du marché, les SSII 16%, les constructeurs 14%.

(*) étude menée pour le comité Santé du Syntec Numérique, avec le cabinet Jalma

(**) Le Syntec Numérique travaille sur 4 sujets liés à la santé : l'hôpital numérique, le poste de travail du professionnel de santé, le cloud computing santé et, la télémédecine.

(***) La télésurveillance comprend cinq domaines : la téléconsultation (du médecin par le patient à distance), la télésurveillance médicale (le professionnel de santé réalise un diagnostic à distance), la télé-expertise (un médecin consulte un spécialiste), la téléassistance (d'un médecin par un autre médecin dans la réalisation d'un acte médical), la télérégulation (urgence ou permanence des soins).

Bruxelles veut s’attaquer « à la source » du piratage

La Commission européenne dévoile sa stratégie pour lutter contre le téléchargement illicite. Cela passerait notamment par davantage de coopération de la part des fournisseurs d’accès à Internet. Le retour du filtrage ?

Les fournisseurs d’accès à Internet vont-ils devoir se transformer en cyber-gendarmes privés ? C’est ce que craint la députée européenne Françoise Castex, membre du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen.
Dans un communiqué, l’élue réagit à la publication d’un document de travail de la Commission européenne donnant les grandes lignes de sa stratégie contre le piratage et la contrefaçon d’ici à 2014. L’objectif est de fournir aux Etats membres un cadre législatif commun sur la protection de la propriété intellectuelle.
Ce texte suggère de lutter contre le téléchargement illicite « à la source ». Le piratage en ligne est un phénomène compliqué, constate la Commission, « qui implique plusieurs acteurs différents jouant chacun un rôle spécifique, les fournisseurs d’accès à Internet étant l’un d’eux ». Le projet est encore flou, mais il réveille les craintes de la mise en place d’un filtrage généralisé du Web par les FAI.
La Commission européenne dévoile sa stratégie pour lutter contre le téléchargement illicite. Cela passerait notamment par davantage de coopération de la part des fournisseurs d’accès à Internet. Le retour du filtrage ?

Contrôler les activités des abonnés

Françoise Castex met en garde contre la tentation d’imposer aux FAI de « contrôler les activités de leurs abonnés et notifier les atteintes aux droits de la propriété intellectuelle ». En France, les opérateurs ont toujours refusé de jouer ce rôle, mais les projets de Bruxelles pourraient les y contraindre.
« Nous nous inquiétons de la demande faite aux fournisseurs d'accès à Internet d'une plus forte coopération avec les ayants droit. Jusqu'où peut aller leur responsabilisation ? Nous craignons que cela ne soit la porte ouverte à la généralisation de cyber-gendarmes privés du type TMG [la société chargée en France de relever les téléchargements illicites, NDLR] partout en Europe […] », écrit la députée.
Dans son document de travail, la Commission ne va pas si loin. A ce stade, elle se contente de dénoncer les fournisseurs de services qui « soit enfreignent le droit d’auteur eux-mêmes soit facilitent sciemment et systématiquement le piratage en en tirant profit ». Autrement dit, les RapidShare et autres MegaUpload pourraient également être visés par ce serrage de vis.
En tout cas, la Commission affirme n’avoir aucune idée préconçue sur les mesures à mettre en œuvre. « Toutes les options sont sur la table », précise Bruxelles. Les tractations vont commencer, mais, selon l’AFP, les opérateurs télécoms ont déjà fait savoir, par le biais de l’association European Telecommunications Network Operators (Etno), qu’ils étaient hostiles à la surveillance a priori des contenus circulant sur leurs réseaux.

Culture geek : la guerre des prix dans l'illimité mobile

Après Numericâble, c’est Prixtel qui baisse les prix avec un forfait illimité voix/SMS à 29,90 euros sans mobile. La recette : sous-louer le réseau d’un opérateur et rogner sur les marges.
 


samedi 21 mai 2011

Une parade pour contrer la suppression des avertisseurs radars

Panic 2 !(in Panik zu versetzen ?)

Ce plugin pourra vous sauver d'une situation bien délicate et dans la panique...on ne sait jamais...ca sera votre bouton.
  1. Installez le plugin
  2. Cliquez le bouton DelPoi
  3. Vérifiez que tout a disparu, y compris le bouton

La version 2 vous laisse le choix :
Choix 1 --> si vous terminez votre liste des POI par EOF alors DelPoi v2 les supprime
(en fait il n'en laisse plus de trace visuelle à l'ecran) et il positionne une nouvelle ICÔNE qui permet de restaurer ces POI.
Par exemple : on se fait arrèter en Suisse et ..... on clique sur l'icone, ca disparait!
Une fois le contrôle passé on clique sur cette nouvelle ICÔNE et tout ré-apparait !
Choix 2 --> comme la version 1 qui supprime les POI définitivement du GO. Il faut les ré-installer à partir du PC (donc sauvegarder au cas-oû...)
Les noms de ces POI sont à saisir dans un fichier (uniquement la racine du nom).


Télécharger Panic : DelPOI_V2




boite_panic_V2.jpg

Pour faire une sauvegarde, clique sur l'image!

Culture geek : l’affaire DSK fait le buzz sur Internet

L’arrestation du patron du FMI a été annoncée sur Twitter une heure avant d'être évoquée par la presse américaine. Quant à son audition de lundi, elle pouvait être suivie en direct sur le réseau en fin d’après-midi...

vendredi 20 mai 2011

Energie renouvelable : récupération de l'énergie potentielle d'une chute d'eau pour produire de l'électricité.

La demande de la collectivité

Après avoir fait le constat que le département des Alpes-Maritimes pâtissaient d'une forte dépendance énergétique et dans le cadre de sa démarche pour réduire ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), la Communauté d'Agglomération de Nice Côte d'Azur a voulu rendre son service des eaux autosuffisant en énergie.

La solution de Veolia Eau

Veolia Eau a proposé l'installation de 4 micro-turbines sur le réseau d'eau potable pour transformer de l'énergie potentielle en énergie électrique utile. En effet, l'eau brute est amenée de la montagne par un canal de forte capacité hydraulique et l'usine principale de production (Super Rimiez) est située sur les hauteurs de la ville à 280 m d'altitude. La distribution gravitaire de l'eau potable à l'agglomération bénéficie par conséquent d'une forte pression (jusqu'à 17 bars) à l'entrée des réseaux. Cette pression est récupérable et convertible en énergie électrique.

Les résultats obtenus

Cette solution de production d'énergie renouvelable permet de récupérer théoriquement plus de 12 GWh d'électricité par an soit environ la consommation annuelle moyenne de plus de 3 000 foyers français de 4 personnes*.
* La consommation moyenne d'un foyer de 4 personnes équivaut à environ 4 MW par an.

jeudi 19 mai 2011

Netflix, une plate-forme VOD très attractive

Netflix, une plate-forme VOD très attractive

Leader sur la location de films et séries en DVD et en streaming aux Etats-Unis et au Canada, Netflix génère désormais plus de visiteurs que BitTorrent, le site de téléchargement illégal.
Alors qu'en Europe, la plate-forme BitTorrent demeure le service en ligne le plus visité, les Etats-Unis et le Canada ont opté pour une version entièrement légale avec Fetflix. Avec une offre à 7,99 dollars par mois qui donne un accès illimité aux films et séries, la firme californienne est parvenue à séduire 23,6 millions de Nord-Américains, dont 6,7 millions au cours de ces sept derniers mois. Netflix accapare 22,2% du trafic Internet nord-américain sur une journée et jusqu'à 30% en période de pointe, selon une étude publiée par Sandvine.com.

Depuis sa création en 1997, Netflix a gagné ses galons en multipliant des accords avec les plus grands studios hollywoodiens, comme dernièrement Miramax, et les principales chaînes de télévision, dont les câblées HBO et AMC.

Ses abonnés peuvent visionner leurs locations sur un micro-ordinateur (PC ou Mac) ou sur une télévision connectée. Ce dernier support est d'ailleurs le plus utilisé grâce aux consoles de jeux vidéo reliées à Internet. 67% des clients lisent leurs contenus via ce procédé. Parmi eux, 31% possèdent une PS3, un quart une Xbox 360 et 11% une Wii. Le visionnage sur micro représente 19,55% des abonnés.

Ce service de VOD une vraie bouffée d'air quand on aime le cinéma et les séries américaines mais impossible à utiliser depuis  la France puisqu'il est nécessaire d'avoir une adresse email et IP nord-américaine pour accéder à la plate-forme. Dommage, en France, les différentes offres reposent sur un catalogue riquiqui et à des tarifs corsés (2 euros par film environ par exemple chez CanalPlay).

Avertisseurs de radars : quelles solutions pour contourner l'interdiction ?

Depuis la récente interdiction des avertisseurs de radars, nombreux sont les utilisateurs tentés de vendre ou de jeter leur précieux co-pilote. Turbo vous explique pourquoi il est urgent d'attendre.
Suite au Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR) réuni le 11 mai dernier, le gouvernement a décidé, par l'intermédiaire de son premier ministre François Fillon, d'interdire par décret les avertisseurs de radars.

Face à cette mesure unilatérale, que reste-il comme choix aux 4 millions d'automobilistes ayant acheté un avertisseur Coyote, Inforad ou Wikango ? Vendre son fidèle éclaireur ou rouler en illégalité ?

Avant d'imiter nos élus et de faire des jugements à l'emporte-pièce, décryptons ensemble la situation.

Détecteur ou avertisseur : quelle différence ?


Avertisseur de radar Coyote Mini Coyote Plus
Jusqu'à présent seuls les détecteurs de radars étaient interdits car ces derniers captent le signal électromagnétique du radar et sont ainsi capables de les repérer même lorsque l'œil ne les voit pas.

En pratique, ces outils étaient de toute manière d'une fiabilité discutable car ils captent tout ce qui passe sur leur chemin et bippent de manière erratique en ville. De plus les radars ne cessent d'évoluer et face un doppler ou un laser, difficile de lutter.

Les avertisseurs de radar fonctionnent eux de manière très différente. Pas question ici de chercher un quelconque signal radar, le boitier se compose d'un petit GPS couplé à une base de données des positions des radars et à une puce GSM permettant de mettre à jour ces données ou de signaler d'autres radars fixes ou mobiles.

A noter que la plupart des GPS du marché (Mio, Tomtom, Garmin, etc...) contiennent également en mémoire la position des radars fixes et que certains modèles haut de gamme incluent aussi un système dynamique d'avertissement à l'image de leurs petits frères avertisseurs.

Jusqu'au 11 mai dernier, les avertisseurs et GPS incluant les bases des radars étaient légaux car la carte de position des radars fixes était encore publique et fournie par le site de la Sécurité Routière, le repérage des radars mobiles restait également dans le cadre de la loi.

Considérés désormais comme "une incitation à enfreindre les règles en matière de limitation des vitesses" par le CISR, ces derniers sont bannis et exposent potentiellement à la même peine que pour un détecteur ou un brouilleur.

La peine encourue : jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende pour la vente d'appareils signalant la position des radars (fixes et mobiles) et jusqu'à 1.500 euros d'amende et le retrait de 6 points pour la possession de ce type de matériel.

Soit encore plus que ce que l'article R413-15 du code de la route prévoit (1.500 euros d'amende, une suspension du permis pouvant aller jusqu'à trois ans, le retrait de deux points sur le permis, la saisie du matériel voire même du véhicule en cas de possession d'un détecteur de radar - infraction de 5ème classe). Autant dire que le couperet est rude !

Les GPS embarquant une base de données des radars fixes seraient pour leur part épargnés de la saignée mais ils ne pourront plus obtenir de mise à jour de cette base, si les fabricants se conforment à ces nouvelles mesures...

S'allier pour se faire entendre


afftac
Au-delà du manque à gagner certain pour les différents protagonistes du marché, cette décision handicape surtout les conducteurs professionnels ou les personnes qui ont besoin de leur véhicule au quotidien et ne supportent plus voir leur permis s'émietter au rythme d'infractions parfois toutes bêtes.

Le moindre excès de vitesse inférieur à 20 km/h faisant perdre 1 point, le moindre oubli de clignotant 3 points et chaque feu ou stop grillé fauchant 4 points d'un coup sur votre papier rose.

N'ayant pas étés consultés avant la communication du CISR, les fabricants historiques que sont Coyote, InfoRad et Wiknago (AlerteGPS) ont donc décidé de faire cause commune et de défendre leurs clients en formant l'Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d'Aides à la Conduite (AFFTAC).

D'autres fabricants ou éditeurs de logiciels comme Avertinoo, Eklaireur, Takara ou Eco&logic ont rejoint le mouvement ce qui porte aujourd'hui à 6,1 millions le nombre d'utilisateurs soutenus face à la décision de l'Etat.

L'action commence donc à prendre forme avec une première pétition téléchargeable sur le site de l'association et un appel à la manifestation le 2 juin 2011 dans les principales villes de France.
Il est donc urgent d'attendre avant de jeter son avertisseur, d'autant que même dans les rangs de l'UMP certains députés fustigent la décision du Premier Ministre, à l'image de l'élu du Var Jean-Marc Roubaud.

Ceci dit, ces derniers ne partagent pas toujours avec les mêmes intérêts que ceux de leurs administrés : "On est foutus ! Vos mesures, c'est une catastrophe électorale. Avec ça, on a perdu les élections", s'est ainsi exclamé le député de la Creuse Jean Auclair.

Une future mise en conformité des avertisseurs ?


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Nous sommes donc aujourd'hui face à trois cas de figure :

1/ Statut quo : le Gouvernement fait marche arrière et les avertisseurs redeviennent légaux, une possibilité peu probable dans la mesure où le ministre de l'Intérieur Claude Guéant est resté ferme sur la question.

2/ La négociation : les fournisseurs d'avertisseurs acceptent de ne plus référencer les radars mobiles et le Gouvernement lâche du leste. Un aveu de défaite pour les deux camps.

3/ La mise en conformité : C'est la solution la plus probable pour les constructeurs. Il ne s'agit pas de s'avouer vaincu, mais plutôt de s'appuyer sur les dispositions légales pour survivre, explications.

Si les avertisseurs de radars sont interdits, les "aides à la conduite et à la navigation type GPS" restent autorisées : "Pour aider la grande majorité des conducteurs soucieux de respecter les limitations de vitesse à le faire, toutes les technologies permettant de mieux contrôler sa vitesse seront favorisées : information sur les limitations de vitesse par les GPS…"

Comme vous ne le savez sûrement pas, les radars automatiques ne sont pas installés pour remplir les caisses publiques, "Il ne s'agit pas de rançonner les automobilistes, ce n'est pas une pompe à fric. La plupart des radars sont installés en priorité sur des portions de route où se produisent beaucoup d'accidents corporels ; où la vitesse est souvent en cause dans les accidents, où les contrôles directs par les forces de l'ordre sont difficiles à réaliser" (cf. dépliant officiel). Par conséquent, dans des zones de dangers ou zones à risque accidentogène.

Toute l'astuce consiste alors à changer le mode de fonctionnement des avertisseurs de radars par une mise à jour pour qu'ils deviennent des avertisseurs de danger !

Les emplacements de radars fixes seraient alors considérés comme des "zones de danger connues" puisqu'ils sont –censés être— déployés à des endroits dangereux, les emplacements mobiles des "zones à risque" puisque les forces de l'ordre sont censés prévenir du danger et les endroits où un accident vient d'avoir lieu pourraient également être remontés par les utilisateurs à la plateforme centrale pour en informer les premiers secours si le nombre d'utilisateurs le signalant est significatif.

Grâce à cela, les avertisseurs de radars gagneraient enfin leurs lettres de noblesse face à leur cousin GPS.

radars.jpg
Mais cette mise à jour ne devrait s'opérer que si le bras de fer échoue entre l'AFFTAC et les pouvoirs publics. Dans tout les cas, vous avez toutes les raisons de rester optimistes.

D'autant qu'au pire, il est peu probable qu'un agent assermenté s'octroie le droit de fouiller votre téléphone portable pour dénicher l'application embarquée dessus (pour ceux qui auront choisi cette stratégie).

Attention aux solutions "miracle"


Il faut donc rester calme et se défendre pour faire entendre sa voix, quitte à demander en plus sa carte de membre auprès l'association Automobile Club ou de 40 Millions d'automobilistes qui auront, eux aussi, leur carte à jouer dans le débat.

Il s'agit également de prouver aux autophobes que nous ne sommes pas tous des meutriers sanguinaires en puissance et que nous pouvons partager la route en bonne intelligence entre camions, autos et motos.

Il est plus que nécessaire aussi de s'engager auprès de nos politiques pour que la dimension prévention de la conduite ne concerne pas seulement les collégiens ou lycéens mais tous les usagers des transports individuels.

Enfin, veillez à ne pas succomber aux charmes des vendeurs de rêve qui proposent des laques ou autres filtres anti-radar aussi inefficaces que coûteux.

Pour ma part, je vais retourner à mon grenier ressortir ma C.B. Président (sans mauvais jeu de mot) et vérifier qu'elle marche toujours. Ça peut toujours servir à signaler les Papa22 !

mardi 17 mai 2011

Nokia abandonne la marque Ovi

 
Fin d’une époque pour Nokia. Quelques semaines après la signature définitive de son accord avec Microsoft, le fabricant de mobiles finlandais vient d’annoncer qu’elle allait progressivement en finir avec la marque Ovi. Tous les services Ovi seront simplement rebaptisés « Nokia » durant une période de transition qui débutera cet été et qui devrait s’achever à la fin 2012.
Pourquoi ce changement ? D’après Jerry DeVard, patron du marketing de la firme, cité sur le blog de Nokia, « en centralisant l’identité de nos services sous une seule marque, nous allons renforcer la puissante marque Nokia et unifier notre architecture de marque ».
La marque Ovi, lancée en 2007 pour chapeauter tous les services en ligne de Nokia, comprend quelques produits importants sur les terminaux Symbian, comme Ovi Maps, Ovi Music ou le marché d’applications Ovi Store. Nokia tient tout de même à préciser qu’il ne s’agit là que d’un « changement de nom et que l’évolution des services se poursuivra exactement comme prévu ».

Le Service Pack 1 d'Office 2010 est annoncé pour juin

Microsoft a officiellement annoncé la date de disponibilité de la première mise à jour importante de sa suite bureautique. Le SP1 d’Office 2010 arrivera fin juin. Des progrès sont aussi attendus sur Office Web Apps.
 
Près d’un an après la sortie d’Office 2010, la suite bureautique de Microsoft s’apprête à bénéficier d’un premier rafraîchissement. Fin juin, l’éditeur mettra à disposition le Service Pack 1, soit la première mise à jour importante du logiciel. L’annonce a été officialisée à l’occasion de la conférence TechEd qui se tient à Atlanta du 16 au 19 mai.
Ce SP1 sera disponible notamment en français. Dans un premier temps, il sera proposé en téléchargement manuel sur les sites de Microsoft (Download Center et Windows Update), avant d’être diffusé, après trois mois, sous forme d’une mise à jour automatique.

Prise en charge de Google Chrome

Le Service Pack reprend l’ensemble des correctifs diffusés par Microsoft depuis la sortie d’Office 2010. Microsoft en détaille la liste sur l’un de ses blogs. L’éditeur en profitera aussi pour améliorer sa suite gratuite en ligne, concurrente de Google Documents. Il annonce ainsi la prise en charge « en natif » d'Office Web Apps par son navigateur maison, Internet Explorer 9, sans toutefois préciser les avantages à en attendre.
Il officialise aussi la compatibilité d'Office Web Apps avec Chrome, le navigateur de Google. Signalons enfin que SharePoint 2010, la suite de logiciels pour applications Web, bénéficiera aussi de ce SP1.

TMG contrôlé par la Cnil et la Hadopi

Les problèmes de sécurité rencontrés par la société chargée de la surveillance du P2P ont alerté la Cnil et la Hadopi, en visite aujourd’hui chez le prestataire.
 
C’est un contrôle en bonne et due forme auquel a droit TMG ce 17 mai 2011. La Cnil a en effet annoncé sur son fil Twitter qu’elle rendait visite aujourd’hui à la société chargée de repérer les téléchargements illicites sur les réseaux de peer to peer (P2P).
La Commission a pris cette initiative après l’affaire de fuite de données révélée ce week-end par le blogueur Olivier Laurelli (alias Bluetouff). Ce dernier a mis au jour l’existence d’un serveur appartenant à TMG et mettant en libre accès des données potentiellement sensibles : adresses IP et signatures de fichiers Torrent surveillés.

Un audit prévu de longue date

Cette faille dans le système informatique de TMG jetait un doute sur la crédibilité, sur la fiabilité de la société et sur son implication dans le dispositif Hadopi. Après cette découverte, la Haute Autorité prenait d’ailleurs immédiatement des mesures en annonçant qu’elle suspendait son interconnexion avec la plate-forme de surveillance de TMG. Elle s’est jointe à la Cnil pour rendre visite au prestataire.
Leur mission sera de pointer d’éventuelles faiblesses dans le dispositif de relevé et de stockage des adresses IP par TMG. Cet audit était de toute manière prévue de longue date. La fiabilité de cette société, qui a reçu le feu vert de la Cnil pour la mise en place de son dispositif de surveillance, est capitale.
En effet, c’est à partir de ses constats d’infraction que les internautes sont avertis et le cas échéant risquent une amende et une suspension de leur accès à Internet. Autrement dit, le dispositif de la réponse graduée repose quasiment entièrement sur cette société privée, à but lucratif. D’où la nécessité d’encadrer très rigoureusement son activité liée à la Hadopi.

Avec Identic, La Poste certifie l’identité des internautes

La Poste expérimente dans l’Essonne un service d'authentification numérique pour sécuriser les transactions entre particuliers. Un seul site de petites annonces est partenaire, une dizaine d’autres devrait le rejoindre.
 
Comment être sûr que la personne avec laquelle on est sur le point de conclure une affaire en ligne est bien celle qu’elle prétend être ? La Poste, soutenue par la start-up MyID.is Certified et par le laboratoire Cerege, vient de lancer l’expérimentation d’Identic, un service numérique destiné à mettre fin aux risques d’usurpation d’identité. Pour le moment, seules les personnes résidant dans l’Essonne (91) y ont accès.
Inscription en ligne :
Inscription en ligne :
point de départ de la certification
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Tout commence par une inscription sur le site Identic, l'internaute renseigne ses nom, prénom, adresse et coordonnées bancaires sur un formulaire, Identic débitera 6 euros sur son compte, la somme correspond à l’abonnement au service pour six mois et sert à s’assurer que l'inscrit est bien propriétaire du compte. En effet, un montant aléatoire entre 1 centime et 1 euro est immédiatement recrédité, l'utilisateur doit alors préciser ce montant auprès d’Identic.

Une lettre recommandée développée pour Identic

« Cette démarche permet de nous assurer que cette personne est bien le détenteur de ce compte puisqu’elle possède toutes les données pour y accéder et qu’elle ne s’est pas contentée de donner des références récupérées sur le Net », explique Charles Nouÿrit, fondateur de MyID.is Certified, la société qui a fourni les technologies de certification numérique.
Reste à s’assurer que les renseignements portant sur l’identité sont bien valables. C’est à ce moment-là que La Poste entre en jeu. Identic envoie une lettre recommandée à l’utilisateur. Celle-ci a été développée spécialement pour le service : elle ne peut être remise qu’en main propre, sans possibilité de procuration. Une pièce d’identité doit être présentée au facteur ou au guichetier, celui-ci s’assurera que les nom, prénom et adresse sont conformes.
« Le personnel de La Poste de l’Essonne a reçu une formation pour qu’il prenne connaissance de la spécificité de cette lettre recommandée et de ses enjeux. Notre objectif est d’être certain que la procédure de vérification de l’identité n’a aucun point faible », ajoute Charles Nouÿrit.

Pour cible, les transactions entre particuliers

Une fois ces trois étapes validées, l’internaute reçoit ses identifiants Identic qui lui permettront de créer des comptes sur les sites partenaires. Ceux-ci porteront un macaron indiquant que son identité a été vérifiée par La Poste. Pour l’heure, seul le site de petites annonces entre particuliers Trefle.com est partenaire. C’est en effet dans les échanges entre non-professionnels qu'Identic peut faire la différence, en rassurant les utilisateurs sur la qualité des personnes avec lesquelles ils concluent des transactions.
Les services de prêt d’objets entre particuliers ou encore les sites de rencontres sont d’autres cibles. Une dizaine de partenariats devraient être conclus prochainement et, ainsi, motiver un maximum d’internautes à rejoindre Identic.

vendredi 13 mai 2011

Avertisseur de radars : les détails du projet d’interdiction

Appareils concernés, peines encourues... Quelques jours après l’annonce du gouvernement, les modalités de l’interdiction des avertisseurs de radars se précisent. Le point sur ce projet très controversé.
On s’y était habitué, mais il va falloir s’en passer. Le gouvernement a annoncé, mercredi 11 mai 2011, la prochaine interdiction des avertisseurs de radars. La décision a pris de court les fabricants de ces appareils, bien décidés à s’y opposer. Elle a également suscité la grogne des automobilistes, surtout des professionnels de la route (voir notre sondage).
Les modalités d’applications de cette décision sont encore mal connues. Elles seront précisées par décret et article de loi dans les prochains mois. Voici que l'on sait à ce stade.
Mise à jour de l'article du jeudi 12 mai.

Sur quoi porte l’interdiction ?

« Les avertisseurs de radars, qui sont une incitation à enfreindre les règles en matière de limitation des vitesses, seront interdits. » C’est l’objectif fixé par le comité interministériel de la sécurité routière. Pour y parvenir, il est question d’interdire :
- la fabrication, l’import, l’offre et l’incitation à l’usage des dispositifs techniques signalant la localisation des radars.
- la détention ou le transport de ces dispositifs.

Quand cette mesure va-t-elle s’appliquer ?

Le projet du gouvernement sera mis en œuvre à travers un décret et un article de loi. Le décret encadrera l’usage (détention, transport) des avertisseurs. Il devrait être publié à la rentrée, selon les souhaits du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant. L’interdiction de la fabrication, de la commercialisation des avertisseurs de radars et de l’incitation à leur usage sera encadrée par un article de loi. Ce texte sera discuté au Parlement. Aucun calendrier n’est à ce stade fixé.

Quels sont les appareils concernés ?

Le projet prévoit d’interdire les avertisseurs communautaires « permettant notamment le signalement par les utilisateurs de la position géographique des radars ». Sont donc concernés tous les boîtiers dédiés, de type Coyote. Mais pas seulement : les logiciels pour smartphone et les GPS (mobile ou intégré aux tableaux de bord des voitures) équipés d’une fonction d’avertisseur et tous les autres appareils permettant de signaler la position des radars sont concernés. Dans le cas des GPS, les fabricants devront supprimer la fonction d’avertisseur de radars, dès l’entrée en vigueur de la loi. La diffusion de logiciels pour smartphone avec localisation des radars sera, elle, prohibée.

Les GPS déjà en circulation seront-ils hors la loi ? Faudra-t-il les brider ?

La question du parc installé n’est pas encore totalement tranchée. Si l’on s’en tient à la décision du comité interministériel de la sécurité routière, les GPS disposant d’une fonction avertisseur déjà en circulation seraient hors la loi. La simple possession de ce type de matériel sera en effet prohibée. Mais on imagine bien qu’il serait compliqué d’expliquer aux millions d’automobilistes déjà équipés de mettre leur GPS au placard.
Il semblerait donc qu’une forme de tolérance soit appliquée à l’égard des appareils vendus avant l’entrée en vigueur de l’interdiction. C’est du moins ce qu’a laissé entendre Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur au Figaro (édition du 12 mai) : « Les automobilistes ne seront pas contraints de vider le contenu des informations déjà intégrées dans leur GPS. Seulement on ne pourra plus faire de mise à jour. Avec des contenus qui ne seront plus réactualisés, ces outils d'information vont donc mourir de leur belle mort ... » Ce constat s’applique aussi aux avertisseurs communautaires déjà en circulation qui ne pourront plus être alimentés en données.

Pourra-t-on encore se procurer la liste des radars et leur localisation ?

Le gouvernement a bien conscience qu’il lui faut empêcher la diffusion des listes de radars pour rendre sa mesure d’interdiction des avertisseurs plus efficace et limiter les possibilités de contournement de la loi. Il est donc prévu que « l’incitation à l’usage des dispositifs techniques signalant la localisation des radars » soit punie d’une amende. La publication des informations liées aux radars serait considérée comme une incitation. C’est en tout cas l’interprétation de la Sécurité routière.
Autrement dit, les constructeurs de GPS ne seront plus autorisés à mettre à jour les appareils de leurs clients pour inclure la localisation de nouveaux radars, que ce soit via leur site Web ou via le réseau GPRS (comme certains GPS communicants le permet). De la même manière, les dispositifs de communication communautaire (de type Coyote) permettant de diffuser la localisation des radars mobiles et fixes ne seront plus autorisés. Les pouvoirs publics ont déjà montré l’exemple en supprimant la carte des radars jusqu’à présent publiée sur le site de la Sécurité routière.

Que risquera-t-on en cas d’infraction ?

Les usagers en infraction (détention ou transport de dispositif de localisation des radars) risqueront une amende prévue pour les contraventions de 5e classe, soit 1 500 euros maximum et un retrait de six points sur le permis de conduire. Les fabricants, les importateurs ou les individus coupables d’incitation à l’usage des appareils prohibés risquent une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Le système a-t-il des failles ?

La loi n’est pas entrée en application que de nombreux internautes pointent du doigt ses limites. Tout d’abord, l’usage des smartphones va considérablement compliquer la tâche des policiers. Pas facile pour eux de constater la présente d’un avertisseur logiciel sur un téléphone, sur lequel on peut installer n’importe quelle application. Comment se procurer les cartes de radars et les logiciels après leur interdiction sur le territoire français ? La réponse est évidente pour les internautes : sur des sites Web installés à l’étranger. Reste qu’un usager qui aura recours à ces solutions sera passible de sanctions si les forces de l’ordre le contrôlent en infraction. Mais les petits malins pourraient contourner la loi beaucoup plus simplement : en remplaçant les points de localisation des radars par des points de localisation de « zones à risque », la communication de ces informations n’ayant rien d’illégale.
Plus d'articles sur l'interdiction des avertisseurs de radars.

jeudi 12 mai 2011

Après les rues, Google Maps s'intéresse aux intérieurs.

Les photos d'intérieur bientôt disponibles dans Google Maps et Street View.


Google a annoncé le lancement de "Business Photos for Maps". Ce service permettra à terme d'intégrer les photos d'intérieur de lieux comme les restaurants ou les salons de coiffure dans les suites de géo-localisation Google Maps et Street View via Google Places, afin d'être consultées par les futurs clients.

Destiné aux professionnels, Business Photos propose aux propriétaires d'une enseigne de faire appel aux photographes de la firme de Mountain View (Californie). Après évaluation positive de la demande, des clichés du lieu seront pris avant d'être mis en ligne.

Les utilisateurs de Google Maps et Street View pourront ainsi découvrir les recoins d'un restaurant, d'un hôtel voire d'un spa. Les photographes de Google ont déjà commencé à sillonner plusieurs villes à travers le monde dont San Antonio (Texas), Orange County (Californie), Melbourne (Australie), Wellignton (Nouvelle-Zélande), Kyoto (Japon), Séoul, Londres et Paris.

Pour en savoir plus :

Site : maps.google.com/help/maps/businessphotos

Google I/O 2011 : Du cloud pour calculer ses trajets en voiture

A l'occasion du colloque Google I/O, qui se tient du 10 au 11 mai à San Francisco, Google a présenté plusieurs évolutions de son offre d'électronique grand public. Et comme c'est la norme de nos jours, un constructeur automobile est venu prêter main forte au géant du web.


Faisant suite à ses interventions très médiatisées au CES de Las Vegas et au CeBIT de Hanovre, Ford était présent pour annoncer que la Prediction API (interface de programmation) de Google lui sert à faciliter la conduite de ses véhicules. Google Prediction permet aux programmeurs d'avoir accès au service analytique de Google qui, en interprétant une base de données historiques, peut prédire un résultat.

A Google I/O, les développeurs de Ford ont expliqué comment ils utilisaient cet outil pour rassembler et exploiter les informations collectées par un véhicule au fil du temps. L'objectif final étant de rendre les trajets en auto plus rapides et plus économes, donc plus écologiques. Dans l'exemple donné, un véhicule hybride "apprend" graduellement les habitudes de ses passagers: quand ils entrent dans l'habitacle à la même heure tous les matins, c'est probablement pour se rendre au même endroit, au bureau, ou à l'école.

Une base de données pour calculer le meilleur trajet

En analysant une base de données renfermant les trajets précédents à l'aide de Google Prediction, la voiture peut deviner automatiquement sa destination, en demander confirmation vocale et ajuster ses performances en fonction. Dans le cas d'une hybride, cela peut signifier passer en mode électrique pour le trajet entier, puisqu'elle en connaît la durée et les exigences énergétiques, ou passer automatiquement en électrique dans les zones à faibles émissions.

La puissance de calcul nécessaire à de telles opérations prédictives est tellement importante qu'elle doit pour l'instant être effectuée à distance, ce dont Ford s'acquitterait volontiers - même si le constructeur se dit conscient des enjeux de vie privée que cela engage. "Nous savons que, par nature, cette recherche nécessite l'utilisation de données personnelles et de géolocalisation, données que nous nous engageons à protéger pour chacun de nos clients, quel que soit ce que nous en faisons", a déclaré Johannes Kristinsson, de Ford.

Un profil pour chaque conducteur

"Un élément clé de ce projet est le développement de profils individuels sécurisés qui garantiront les niveaux de protection appropriés et une utilisation spécifique des données réservée au conducteur et au véhicule."

General Motors, de son côté, a annoncé cette semaine un outil qui permet aux acheteurs potentiels du premier système télématique et de navigation autonome de la société, OnStar FMV, de vérifier sa compatibilité avec le véhicule où il serait installé. Il est disponible sur OnStar.com. OnStar FMV sera commercialisé cet été aux Etats-Unis, dans les magasins de la chaîne Best Buy, au prix de 299 dollars.

Des prix forts pour les Chromebooks de Google

Google a annoncé l'arrivée des ses PC portables Chromebooks à partir du 15 juin aux Etats-Unis et dans six pays d'Europe de l'Ouest dont la France. Samsung et Acer proposeront les ordinateurs nomades reposant sur le système d'exploitation de la firme de Mountain View, Chrome OS.


Entièrement tournés vers le web, les Chromebooks délaissent l'installation de programmes sur disques durs. Après le démarrage, Google promet un accès en seulement huit secondes à l'interface grpahique. Les mises à jour se feront automatiquement et l'accent sera porté sur la connectivité entre les appareils exploitant un système d'exploitation Google, notamment les smartphones et les tablettes Android. Acer propose un modèle de 11,6 pouces au prix fixé à 349 euros en version WiFi. Le chassis de ce netbook Google abrite un processeur Intel Atom double coeur, une webcam, un lecteur de cartes mémoires et des interfaces USB et HDMI. Le Chrome book de Samsung s'avère plus grand (12,1 pouces) avec un équipement proche de celui d'Acer. Les prix US de l'ordinateur sont de 429 dollars pour la version WiFi et 499 dollars avec en sus un modem 3G. L'autonomie des deux ordinateurs est estimée entre six et huit heures.

Des Chromebooks en abonnement

Google va également proposer une offre d'abonnement pour les écoles (20 $ par mois) et les agences gouvernementales (28 $ par mois) avec le matériel et l'applicatif. Une proposition intéressante pour le secteur public ou la durée de vie des machines qui passent dans les mains des élèves est très courte.

A l'heure ou les netbooks sont clairement délaissés au profit des tablettes numériques (voir étude Nielsen), la commercialisation de ces produits est une gageure pour Google. Les prix sont en effet très -trop- proches des netbooks classiques animés par Windows 7 édition Starter. Pas sûr que les consommateurs se précipitent sur des netbooks qui auront obligatoirement besoin d'un accès réseau (WiFi ou 3G) pour lancer des applications hébergées en ligne. Il semblerait toutefois que Google livrera ses Chromebooks avec des Apps (Gmail, Docs et Calendar) fonctionnant également offline et ce uniquement pour ce type de mini PC.

Mobile : l’UFC-Que choisir souhaite plafonner l'engagement à 12 mois

Pour l’association de consommateurs, les forfaits mobiles assortis d'un engagement de 24 mois empêchent les usagers de faire jouer la concurrence. Elle souhaite que l’Etat impose une durée maximale de un an.
 
Cela fait plusieurs années que l’UFC-Que Choisir milite pour plafonner la durée d’engagement des forfaits de téléphonie mobile à 12 mois. Actuellement, 75 % des abonnés ont souscrit une offre les liant à leur opérateur pour une durée de 24 mois. Diviser par deux la durée d’engagement permettrait aux consommateurs de faire jouer la concurrence et ainsi de dynamiser le marché. L’association reformule ce 11 mai 2011 cette demande auprès du gouvernement, car des faits récents lui donnent raison.
Le dernier observatoire trimestriel publié par l’Arcep (1) fait état d’une dynamisation de la concurrence du marché des communications électroniques au premier trimestre 2011, avec une percée des opérateurs virtuels. Ces derniers ont recruté +11,3 % d’abonnés entre septembre et décembre 2010 (contre +4,4 % entre décembre 2009 et mars 2010) et +12,1 % entre décembre 2010 et mars 2011…

Une mesure dont Free pourrait aussi tirer parti

« Cette accélération plus marquée entre décembre 2010 et mars 2011 doit être imputée aux résiliations sans frais consécutives à l’augmentation de la TVA », estime l’UFC-Que Choisir. Et prouverait ainsi le peu d’attachement des abonnés vis-à-vis de leur opérateur « dont ils contestent régulièrement la politique commerciale (prix élevés offres complexes et rigides, etc.) ». En définitive, leur apparente fidélité ne tiendrait qu’aux dispositions contractuelles de leur forfait, qui les tient pieds et poings liés pendant 24 mois.
L’UFC-Que Choisir avance un autre argument pour appuyer la nécessité de passer à 12 mois. Cette mesure serait bénéfique pour préparer l’entrée prochaine sur le marché mobile de Free, qui devrait intervenir en 2012. En effet, sans un réservoir de clients potentiels, sa viabilité pourrait être compromise, souligne l’association.
(1) Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.